Dans un communiqué commun la FNSEA, JA, l’APCA, la Coopération agricole, et la CNMCCA, réunis au sein du Conseil de l’agriculture française alertent les pouvoirs publics sur l’urgence de donner une suite aux conclusions du groupe de travail du « Varenne de l’eau » sur la gestion des risques. Au-delà d’un soutien ambitieux de l’Etat, le Conseil de l’Agriculture française estime que le futur dispositif des risques climatiques devra s’articuler autour de trois niveaux : la responsabilité personnelle de chaque agriculteur, un régime assurantiel permettant une couverture adaptée selon les productions et un régime de solidarité nationale. L’enjeu est d’importance puisqu’il s’agit « de préserver les capacités de production alimentaire sur notre territoire et ainsi défendre la souveraineté alimentaire française », estiment les cinq organisations.
L’année 2021 a été particulièrement frappée par des évènements climatiques exceptionnels. Après le gel qui a amputé la production de fruits et de raisins, elle s’est poursuivie par des pluies et inondations exceptionnelles qui ont perturbé les récoltes de grandes cultures auxquelles se sont ajoutés de violents incendies dans le Sud-Est. Ailleurs dans le monde, dans l’Ouest canadien et américain, c’est la canicule qui a plombé les récoltes.
Didier Bouville