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La balance agroalimentaire s’est améliorée en 2018 après deux années de dégradation, grâce à l’export de produits agricoles bruts, alors que les produits transformés marquent le pas, indique le ministère de l’Agriculture. Sur 2018, il s’est élevé à 6,9 Mrd €, affichant +1,3 Mrd avec une croissance des exportations (+1,1 Md €) et un léger recul des importations (-0,2 Mrd). Cette reprise ne suffit pas à rattraper le retard : l’excédent agroalimentaire demeure sous la moyenne quinquennale. Le solde des échanges de produits agricoles bruts est redevenu excédentaire, à 900 M€, bénéficiant du redressement des exportations de céréales et du recul des importations de la quasi-totalité des produits bruts. Côté produits transformés, l’excédent s’est réduit l’an passé. Si les vins et spiritueux sont parvenus à augmenter légèrement la valeur de leurs exportations, ainsi que le sucre et les aliments pour animaux, beaucoup de secteurs ont vu baisser leur excédent (produits laitiers, fromages, produits des céréales), ou augmenter leur déficit commercial (viande bovine, volailles, tourteaux).

Didier Bouville

Les scientifiques de l’Université de Tübingen, en Allemagne, ont isolé dans une algue d’eau douce, un sucre naturel capable de détruire les mauvaises herbes par un mécanisme proche de celui du glyphosate. Contrairement à d’autres hydrates de carbone qui servent de sources d’énergie pour la croissance, ce sucre inhibe le développement des plantes ainsi que celui des micro-organismes comme les bactéries et les levures. C’est un métabolisme que l’on ne trouve que dans les micro-organismes et les plantes et dont l’action ressemble à celle du glyphosate aujourd’hui contesté. Le sucre découvert est une substance naturelle qui aurait toutes les chances de devenir un herbicide naturel. Les chercheurs engagent maintenant les essais de longue durée pour tester son efficacité en plein champ, sa dégradation dans les sols, son éventuelle écotoxicité et son caractère inoffensif pour les humains et les animaux.

Didier Bouville

Eric Thirouin a été élu le 19 février à la tête de l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB), à la suite de Philippe Pinta qui en était président depuis 2005. Installé sur l’exploitation familiale depuis 1989, en Eure-et-Loir Eric Thirouin est producteur de blé tendre, blé dur, orge, maïs et colza sur 160 ha, en EARL avec son fils. Il est par ailleurs président de la Chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir et secrétaire général adjoint de la FNSEA. Le nouveau président aura pour mission la mise en œuvre du nouveau projet stratégique de l’AGPB qui est d’améliorer la résilience des exploitations face aux aléas, de préserver les moyens de production avec le Contrat de Solutions et d’engager les céréaliers dans une logique RSE basée sur la démarche HVE adaptée aux grandes cultures. Le nouveau bureau de l’AGPB est également composé de Philippe Heusele, secrétaire général, Philippe Dubief-Bechet, Rémi Haquin, Jean-François Isambert, vice-présidents, François Jacques, Benoit Pietrement, Luc Vermersch, secrétaires généraux adjoints, et de François Barret, trésorier.

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture a publié, dans un communiqué le 19 février, les résultats définitifs des élections aux chambres d’agriculture. Dans le collège 1 (chefs d’exploitations et assimilés), la FNSEA et les JA atteignent ensemble 55,18% des voix (listes d’union, FNSEA, JA et apparentées comprises) contre 53,39% en 2013. La Coordination rurale atteint 20.66% (21.12% en 2013), devant la Confédération paysanne 20.03% (19.66% en 2013), le Modef 1.89% (1,47% en 2013) et les listes Divers 2.22%. Chez les salariés de production agricole (collège 3a), la CGT arrive en tête (24,83%), devant la CFDT (24,19%), la CFTC (22,1%), CFE-CGC (13,18%), FO (10,49%), l’Unsa (2.09%) et Solidaires (0.18%).

Didier Bouville

La commission de l’agriculture du Parlement européen a décidé le 19 février de voter début avril ses trois rapports sur les propositions législatives pour la prochaine Pac. L’Assemblée ne sera donc pas en mesure de se prononcer en session plénière sur ces rapports avant la fin de la législature. Ceux-ci pourront servir de base au travail du Parlement issu des élections de mai. Émise par des députés socialistes, une objection à cette décision des coordinateurs des groupes politiques de la commission parlementaire a été repoussée à une marge majorité.

Didier Bouville

Elle était la candidate de la France pour la direction générale de la FAO. Catherine Geslain-Lanéelle est désormais la candidate de l’Union européenne pour l’élection du directeur prévue en juin prochain. Les ministres européens de l’agriculture ont décidé de soutenir sa candidature pour remplacer le Brésilien Graziano da Silva dont le mandat se termine à la fin de l’année. Ingénieure agronome, des ponts, des eaux et des forêts, Catherine Geslain-Lanéelle a exercé des responsabilités importantes au ministère de l’Agriculture comme directrice générale de l’Alimentation et directrice de la Performance économique et environnementale des entreprises. Elle a été aussi de 2006 à 2013 la directrice générale de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Si elle est élue, elle sera la première femme à la tête de la FAO, et ce serait également un retour d’une européenne à ce poste. Mais son élection en juin prochain n’est pas gagnée d’avance, car il faudra obtenir la confiance des pays en développement.

Didier Bouville

Utilisée jusqu’ici sur certains produits Candia, «la démarche Les Laitiers responsables devient une marque à part et transverse à l’ensemble de l’offre», annonce la coopérative laitière Sodiaal, le 18 février, dans un communiqué de presse. Sodiaal prévoit de la développer sur le beurre, la crème et le fromage Entremont. L’objectif est ambitieux: «Atteindre un segment d’une taille aussi importante que le bio d’ici 2020» soit quelque 200 millions de litres par an. «Concrètement, (la marque) Les Laitiers responsables nous permet de répondre aux attentes des consommateurs en matière de produits laitiers engagés tout en rémunérant mieux nos éleveurs», assure Damien Lacombe, président de la coopérative. Entre le conventionnel et le bio, la démarche prévoit une alimentation sans OGM, 150 jours de pâturages en moyenne, des critères de bien-être animal et une meilleure rémunération des éleveurs Sodiaal, qu’il soient engagés ou non dans la démarche, à hauteur de 40 centimes par litre vendu.

Didier Bouville

Le chiffre d’affaires annuel des organisations mafieuses dans l’agro-alimentaire a augmenté de 12,4% en 2018 en Italie, pour atteindre les 24,5 milliards d’euros, selon des chiffres publiés le 14 février par Coldiretti, le principal syndicat agricole du pays. «Les réseaux mafieux s’adaptent parfaitement aux filières alimentaires, de la production au transport, en passant par la distribution et la vente», déplorent les auteurs du rapport. Les conséquences sont une «augmentation des prix», qui peuvent jusqu’à «tripler» du «champs à l’assiette», en raison de «l’étouffement de la concurrence». Coldiretti s’inquiète également de «l’image du Made In Italy à l’étranger», qui a recensé «399 alertes sanitaires» en 2018 dans le pays.

Didier Bouville

Après l’incursion d’un loup «agressif» aux abords d’un camping de Bormes-les-Mimosas le 15 février, la FNSEA et les JA ont pointé du doigt, dans un communiqué, «une preuve de la prolifération de l’espèce jusqu’aux portes de nos villes». Les syndicats majoritaires dénoncent une «situation alarmante» causée par des «objectifs toujours renforcés d’augmentation de la population de loups». Lors d’une réunion du groupe national loup, organisée le jour même, les organisations ont demandé que le plan loup, dont ils ont obtenu la réouverture, soit «amendé pour aboutir à zéro attaque», avec notamment une «simplification de tirs de défense et de prélèvements», afin de permettre à «tous les éleveurs» de «défendre leurs animaux».

Didier Bouville

Dans sa note Agreste publiée le 13 février, le ministère de l’Agriculture confirme la hausse des surfaces consacrées aux semis de blé tendre d’hiver avec 5 millions d’hectares soit + 2,9 % sur l’an dernier et un chiffre pratiquement équivalent à la moyenne quinquennale. Le sensible recul du blé dur est situé à – 8,5 % sur l’an dernier et – 5,6 % sur la moyenne des 5 dernières années, avec 318 000 ha, estimation très éloignée de celle présentée à la journée Blé dur, tenue à Tours le 5 février et qui annonçait une diminution de l’ordre de 20 à 25 %, ce qui méritera d’être approfondi. Le recul du colza est estimé à 16,8 % sur 1 an et 11,3 % sur 5 ans, avec 1,342 M ha. La même note a apporté des ajustements à quelques estimations de récolte pour l’actuelle campagne, notamment un relèvement de la récolte de maïs grains (hors semence) de 12,3 à 12,44 Mt, ce qui reste néanmoins en retrait de 15 % sur la moyenne quinquennale, un repli qui atteint 12,8 % pour le maïs fourrage, à 15,7 Mt.

Didier Bouville

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