Fil info

Une note d’Agreste conjoncture indique qu’en janvier 2019 les prix à la production de l’ensemble des produits agricoles ont progressé de 6,1 % en glissement annuel. Cette augmentation sur un an est principalement portée par les grandes cultures, des pommes de terre et les légumes. Alors qu’ils étaient en repli en 2018, les prix des productions animales dépassent les niveaux de 2018 en janvier 2019. En parallèle, les prix à la consommation des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées se sont accrus de 2,9 % en glissement annuel, principalement sous l’effet des prix des légumes, des viandes, des œufs et des produits laitiers.

Didier Bouville

Le journal L’Ain agricole raconte l’agression d’un agriculteur par un riverain, lors d’une pulvérisation au champ le 3 mars. «Un céréalier qui profitait de conditions météorologiques favorables pour épandre un désherbant sur une parcelle qu’il exploite à Loyettes a été sauvagement agressé par un riverain», indiquent nos confrères sur leur site internet le 5 mars. Déjà victime d’une altercation avec le même individu cet automne dans des conditions semblables, l’agriculteur aurait reçu une dizaine de coups de poing, coincé dans sa cabine de tracteur, d’après L’Ain agricole.

Didier Bouville

Dans une tribune publiée le 5 mars, dans la perspective des élections européennes du mois de mai, dans les médias de vingt-huit États membres de l’UE, le présidence français Emmanuel Macron propose dans son projet «pour une renaissance européenne» qui protège mieux les citoyens de mettre en place une «force sanitaire européenne pour renforcer les contrôles de nos aliments». Une demande que porte la France depuis plusieurs mois à Bruxelles. Le président français estime également que l’UE doit mieux lutter contre «la menace des lobbies» avec notamment une «évaluation scientifique indépendante des substances dangereuses pour l’environnement et la santé». Un dispositif que l’UE, avec l’aval des États membres, vient de réviser. Enfin, concernant la politique commerciale, Emmanuel Macron souhaite «sanctionner ou interdire en Europe les entreprises qui portent atteinte à nos intérêts stratégiques et nos valeurs essentielles, comme les normes environnementales».

Didier Bouville

«Tous les producteurs européens sont dans l’attente de hausses de cours qui sont trop longues à venir au regard des cours de production qui continuent de grimper», constate le marché du porc breton (MPB), le 4 mars, après une nouvelle reconduction du cours au cadran, à 1,177 euro le kilo. Le cours, traditionnellement bas durant l’hiver, est bloqué entre 1,16 et 1,2 euro le kilo depuis le mois d’octobre. L’éclaircie pourrait venir de la Chine, touchée par le peste porcine africaine (PPA), où le prix du porc s’est redressé mi-février, «après des mois entre stabilité et baisse», et à une période de l’année «plutôt baissière» depuis deux ans. Toutefois dans sa dernière note, la Rabobank ne prévoyait pas de hausse significative des importations chinoises avant le 2nd semestre.

Didier Bouville

Une proposition de loi pour renforcer la transparence des produits alimentaires produits sous Siqo (Signes de qualité et d’origine) a été enregistrée à la présidence du Sénat le 19 février. Dans l’exposé des motifs, plusieurs dizaines de sénateurs, à la suite de la sénatrice Marie-Pierre Monier (Drôme, socialiste), veulent que les mentions d’origine et de la qualité soient rendues plus précises. Deux exemples forts sont cités : l’étiquette d’une bouteille de vin, ou « bag-in-box » devra comporter en évidence la mention du pays d’origine. De même, il s’agira de préciser l’étiquetage de l’origine des miels issus de mélanges de productions, afin que l’ensemble des pays d’origine du miel produit et mélangé soit porté à la connaissance des consommateurs. La proposition sera examinée en commission des affaires économiques du Sénat le mercredi 20 mars, puis discutée en séance publique le 3 avril.

Didier Bouville

Les mesures sur le bien-être animal de la loi Egalim (vidéosurveillance dans les abattoirs, interdictions de nouveaux élevages de poules pondeuses en cage, expérimentation des abattoirs mobiles) sont «plutôt bien accueillies par les agriculteurs», nous apprend, le 1er mars, un sondage effectué par Ipsos en partenariat avec la plateforme AgriAvis. Les répondants, gérant principalement des grandes exploitations, mettent toutefois « en garde sur ses implications financières, dont le retour sur investissement n’est pas garanti ». Enfin, pour 67% des interrogés, ces mesures représentent avant tout un bénéfice commercial. « Le bien-être animal est aujourd’hui un argument de vente, et son amélioration pourrait aider les éleveurs à mettre davantage en valeur leur profession et leur production », explique le communiqué.

Didier Bouville

Le groupe bancaire Crédit Agricole va proposer « une démarche d’accompagnement » dédiée à l’agriculture biologique destinée à répondre aux « besoins bancaires et assurantiels spécifiques pour les agriculteurs qui s’installent ou convertissent » leurs installations, a indiqué la banque dans un communiqué le 28 février. Celle-ci comprendra notamment des « solutions de financements » avec des possibilités de report des remboursements pour s’adapter aux « périodes de conversions » ou des offres d’assurances prenant en compte les risques climatiques accrues pesant sur les exploitations bio. « Le Crédit Agricole n’avait pas d’offres spécifiquement dédiées aux agriculteurs bio. C’est la première fois que ce type de démarche est implémentée au niveau du groupe. Jusqu’à maintenant il s’agissait plutôt d’initiatives issues des caisses régionales », explique-t-on au Crédit Agricole. La démarche annoncée est d’ailleurs en grande partie inspirée d’initiatives initiées par la caisse Sud Rhône Alpes. « Nous avons pris au niveau du groupe la décision de la structurer pour que chaque caisse puisse l’implémenter facilement », précise la banque. La diffusion dans les différentes caisses sera « progressive » en fonction notamment de leurs implantations dans le monde agricole.

Didier Bouville

Après la mise en place, en janvier, de nouvelles formations labellisées Ecophyto, « Se former autrement pour renouveler son certiphyto », le Fonds pour la formation des entrepreneurs du Vivant (Vivea) va lancer un module supplémentaire de 2h, réalisable à distance, pour permettre aux chefs d’exploitation agricole de mettre à jour leurs connaissances en matière de réglementation. Ce nouveau module, réalisé en partenariat avec le Centre national public de formation agricole à distance du ministère de l’Agriculture, sera disponible en septembre. Les chefs d’exploitation ayant suivi les 14h de formation labellisées Ecophyto et devant renouveler leur certiphyto début janvier 2020 pourront ainsi s’y connecter et obtenir en ligne leur attestation de formation, indique Vivea.

Didier Bouville

Adoptée en octobre, la loi Egalim issue des Etats généraux de l’alimentation a mis en place plusieurs mesures en faveur du bien-être animal (caméras dans les abattoirs, pas de nouveaux élevages de poules pondeuses en cage, expérimentation de l’abattoir mobile à la ferme…). Un panel d’éleveurs, interrogés entre décembre et janvier par Ipsos et la plateforme AgriAvis, estiment à 76 % que ces mesures permettent de réduire le stress et l’anxiété des animaux, et d’améliorer leur confort à 70 %. Pour 67 % des éleveurs, ces mesures constituent un argument commercial supplémentaire, bien que les trois-quarts regrettent l’ajout de réglementations et s’inquiètent de la problématique du coût et de la rentabilité de ces mesures. Ainsi, ces dernières sont jugées soit trop coûteuses à mettre en place (54 %), soit trop peu rentables par rapport aux coûts consentis (54 %). 36 % des producteurs interrogés considèrent également que ces mesures sont trop compliquées à mettre en œuvre.

Didier Bouville

Lors du Salon de l’agriculture, le 27 février, l’interprofession laitière et l’Onisep (Office nationale d’information sur les enseignements et les professions) ont signé un accord national visant à améliorer l’attractivité des métiers de la filière laitière et par suite renouveler les générations. «Nous souhaitons construire dans la durée une démarche globale visant à une plus grande visibilité, attractivité et représentation des métiers de notre filière, explique Thierry Roquefeuil, président du Cniel. L’enjeu est fort. L’appropriation doit se faire par tous les publics concernés: les jeunes, les équipes éducatives, les responsables de formation de nos entreprises… ». Aujourd’hui 42% des éleveurs laitiers ont plus de 50 ans. Et l’industrie peine à recruter: 15% des offres d’emploi en CDI ne sont pas pourvues et il faut compter en moyenne 12 mois pour recruter un nouveau collaborateur.

Didier Bouville

PetitesAnnonces
Bovins

V Taureaux repro Charolais 1 à 3 a + Aubracs + 1 Limousin 16 m + génisses Aubrac de +30m vêlage entre 20/09 et 15/11. TGS. Livr poss. Tél 04 66 47 38 96 – 06 30 49 76 17

Emplois

Recherche salarié agricole H/F sérieux, motivé, impliqué pour aide à l’agnelage. Période du 20 Octobre au 20 Décembre. Possibilité de logement. Aveyron secteur Lévezou. N’hésitez pas à me contacter au 06 80 90 20 21