Le président de la République Emmanuel Macron a déclaré, le 24 septembre dans une interview télévisée, vouloir «remettre autour de la table et passer plus vite la baisse des prix» pour les «60 plus gros industriels de l’agroalimentaire». Le ministère de l’Économie précise cependant que la liste annoncée au départ, portant sur les 75 plus importants fournisseurs de la grande distribution, reste la cible du projet de loi (PJL) «portant mesures d’urgence pour adapter les dispositions du Code de commerce relatives aux négociations commerciales dans la grande distribution», qui sera présenté en Conseil des ministres le 27 septembre. Par ailleurs, le chef de l’État a annoncé abandonner la mesure permettant la vente à perte des carburants, qui devait venir compléter l’anticipation des négociations commerciales. En outre, il souhaite «un accord sur la modération des marges de tout le secteur» de l’agroalimentaire. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire recevaient, le 25 septembre, les représentants de l’Ilec et de l’Ania, les deux organisations qui comptent ces grandes entreprises parmi leurs adhérents. «On suit notre méthode, on consulte, on discute. On y travaille. Un accord, cela se construit», assure le cabinet de Bruno Le Maire.
Didier Bouville


