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Le déficit hydrique persiste en Europe (UE et bassin Mer Noire) n’épargnant que le Sud du continent : Italie et Espagne. La dernière note de l’Observatoire de l’évolution des cultures (Céré- obs.) constate une aggravation de l’état des cultures céréalières dans l’hexagone. La notation, pour la semaine du 14 au 20 avril des surfaces en conditions de culture ressort à 58 % à « bonnes à très bonnes » pour le blé tendre contre 61 % la semaine précédente et 79 % pour la période correspondante de l’an dernier. Le blé dur est la seule céréale à maintenir sa moyenne hebdomadaire à 63 %, mais contre 70 % l’année dernière, l’orge d’hiver à 57 % perd trois points par rapport à la semaine du 6 au 13 avril et 15 points sur l’an dernier, tandis que l’orge de printemps, affaiblie par le retard des semis, affiche la plus forte baisse : 69 % contre 78 % la semaine précédente et 86 %, l’an dernier même date. Cette situation climatique inquiète les marchés et contribue grandement à la fermeté des cours, du blé tendre en particulier, avec des vendeurs très réservés.

Didier Bouville

La France a reconduit l’interdiction d’importation et de mise sur le marché de cerises fraîches en provenance de pays où l’utilisation du diméthoate, insecticide contesté, est autorisée pour traiter les cerisiers, selon un arrêté paru le 25 avril au Journal officiel. Les cerises provenant de la culture biologique conforme aux normes européennes sont en revanche autorisées. Cette mesure, applicable pendant un an, est adoptée tous les ans depuis l’interdiction en février 2016 dans l’Hexagone de ce pesticide, pour des raisons sanitaires. Son bannissement avait suscité la colère d’agriculteurs qui le considérait comme le seul rempart efficace contre le moucheron asiatique (Drosophila suzukii), un insecte agressif ravageur de cerisaies. Dès 2016, la France a fait jouer une clause de sauvegarde nationale en l’absence de mesures d’interdiction globale du diméthoate dans l’Union européenne.

Didier Bouville

La Russie, premier exportateur mondial de blés, va suspendre ses exportations de plusieurs variétés de céréales (blé, seigle, orge et maïs) jusqu’au 1er juillet, a annoncé le 26 avril le ministère russe de l’Agriculture. Le pays avait décidé début avril de limiter ses exportations de céréales à sept millions de tonnes jusqu’au 30 juin, s’attirant les critiques d’organisations multilatérales telles que la FAO, l’OMC et l’OMS, qui craignaient que ces restrictions par temps de pandémie ne créent des pénuries alimentaires. L’annonce avait déjà intégrée par le marché, qui avait peu réagi: ces 7 Mt correspondent grosso modo à ce que le pays est censé exporter au cours de la période. Dimanche, ces quotas avaient été «entièrement épuisés», a précisé le ministère dans un communiqué. Aussi, les exportations de céréales «seront suspendues jusqu’au 1er juillet 2020», a-t-il souligné. La Russie est le premier exportateur mondial de blé et l’un des principaux producteurs et exportateurs de céréales du monde. Le gouvernement russe avait indiqué mi-mars envisager de mettre en place des restrictions d’exportations sur certains produits alimentaires en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.

Didier Bouville

Du 27 avril au 30 juin, Inaporc lance une campagne de communication sur la viande porcine. Le Porc français met à l’honneur l’#AperoDinatoire, en apéro visio, à destination des 25-49 ans dans toute une variété de formats et de sites en fonction des usages de chacun : habillages de page et pavés, courtes vidéos sur YouTube, formats sur mobile… En complément, le Porc français est partenaire de 750 g en mai et en juin. En plus des recettes de viande de porc et de charcuteries, ce sont quatre recettes pas à pas de 750 g sur le thème « En famille » à faire avec les enfants, « Cuisine du monde » pour un voyage culinaire depuis chez soi, « Les petits plats dans les grands » pour épater ses amis et « En terrasse et balcon » pour les plus chanceux. Par cette campagne Inaporc vise 15 millions de contacts et 2,9 millions de vidéos vues.

Didier Bouville

Afin de ne pas prendre de retard dans l’instruction des dossiers et de payer un maximum de dossiers pour l’acompte en octobre, il convient que le maximum d’exploitants, notamment ceux qui ne sont ni accompagnés par les organismes de services ni par la DDT et qui avaient fait seuls leur déclaration l’an passé, déposent leur dossier 2020 avant le 15 mai.

Infos complémentaires : 

http://www.aveyron.gouv.fr/politique-agricole-commune-pac-a7160.html

Didier Bouville

Les montants d’aide couplée 2019 pour la production de semences de légumineuses fourragères et de graminées ont été fixés par un arrêté paru au Journal officiel (JO) le 23 avril. «Pour la campagne 2019, le montant unitaire de l’aide à la production de semences de légumineuses fourragères est fixé à 120 euros» (contre 100 euros en 2018), selon le texte. En semences de graminées, il atteint 45 euros (contre 50 euros).

Didier Bouville

La pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement qu’elle a entraînées, dont la fermeture des cafés et restaurants, pourraient provoquer une baisse des ventes de vin de plus d’un tiers et même de moitié en valeur, selon l’Organisation internationale du vin (OIV). «On estime qu’en Europe, la fermeture de ce canal de distribution important pourrait entraîner une réduction de 35% du volume des ventes, qui pourrait atteindre plus de 50% de perte en valeur des ventes», a déclaré, le 23 avril,

Pau Roca, directeur général de l’Organisation internationale du vin (OIV), lors d’une audioconférence. M. Roca a estimé que l’impact de ces mesures de confinement ne serait pas le même dans toutes les régions et, par exemple, que les pays méditerranéens seraient «probablement plus touchés que les autres». Il avance deux raisons pour étayer cette prévision: «Tout d’abord, la plus forte incidence de bars, de restaurants et de cafés avec terrasses et, deuxièmement, la suppression radicale de l’industrie touristique très développée, qui sera fortement limitée, même une fois que le confinement aura pris fin.»

Didier Bouville

Dans un communiqué du 23 avril, Culture Viande (industriels) insiste sur «l’engagement sans faille des entreprises, sur le marché national comme à l’export, qui permet d’assurer à l’élevage porcin français un niveau de prix rémunérateur». Une prise de parole en réponse à la FNP (éleveurs de porcs, FNSEA). Le 14 avril, le syndicat avait déploré que le prix français du porc «se trouve déconnecté du prix payé aux éleveurs voisins européens», en raison notamment de moindres performances à l’export. «Un porc sur trois, équivalent viande, produit en France est aujourd’hui vendu en dehors de nos frontières», assure Culture Viande, qui rappelle l’augmentation des volumes exportés en janvier 2020 (+5% vers toutes les destinations, +40% vers la Chine). S’appuyant sur l’indicateur allemand des prix à la production (ISN), Culture Viande reconnaît que «sur les premiers mois de cette année 2020, le prix français est légèrement inférieur au prix allemand.» Mais «c’est sur une année complète qu’il conviendra de faire la comparaison.» Et de rappeler que, depuis deux ans, «le prix moyen du porc français a été supérieur à celui de l’Allemagne» (1,679 euro le kilo contre 1,662 outre-Rhin, en 2019).

Didier Bouville

Dans un communiqué commun diffusé le 23 avril, les principales organisations viticoles françaises, soutenues par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), estiment que «l’Union Européenne abandonne la filière vitivinicole». «Face à la crise sans précédent que subit la filière vitivinicole, l’annonce de la Commission porte sur l’introduction de nouvelles mesures, notamment des mesures de gestion de crise, dans le programme national d’aide 2020.» La Commission «demande donc à la filière vitivinicole de financer la gestion de la crise sur ses propres crédits.» Les organisations signataires estiment «nécessaire» de faire jouer une solidarité européenne pour la viticulture, «sans laquelle de nombreuses zones rurales européennes seraient à l’abandon». Elles considèrent «inacceptable qu’aucun crédit supplémentaire ne vienne soutenir le secteur». Les organisations viticoles sont la Cnaoc (vins AOC), VinIGP (vins IGP), les Vignerons indépendants et les Vignerons coopérateurs.

Didier Bouville

En raison de l’épidémie de Covid-19, la 2ème édition de Roquefort un Territoire en fête, qui devait se dérouler les 13 et 14 juin 2020 est reportée au 12 et 13 juin 2021. Après analyse de plusieurs scenarii, le Conseil d’Administration de la Confédération Générale de Roquefort a donc décidé de reporter l’événement à 2021.

«Dans ces circonstances et plus que jamais, la filière Roquefort, est mobilisée pour protéger le développement du Roquefort, de son terroir et d’assurer sa prospérité. Elle vous donne rendez-vous tout au long de l’année et en juin 2021 avec encore plus d’animations et de surprises».

Didier Bouville

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