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Un renforcement de la protection des riverains vis-à-vis des phytos a été adopté le 18 juillet en commission à l’Assemblée dans le cadre d’un amendement au projet de loi Egalim. Présenté par le gouvernement, cet amendement prévoit qu’au 1er janvier 2020 les utilisateurs formalisent des mesures dans « une charte d’engagements après concertation avec les personnes habitant à proximité des zones susceptibles d’être traitées ». L’autorité administrative peut, en l’absence de telles mesures de protection, « restreindre ou interdire » l’utilisation des phytos à proximité des résidences habitées et parties contigües d’agrément (cours, jardins). Delphine Batho (NI, Deux-Sèvres), tout en soulignant l’importance de l’amendement, a jugé son « mécanisme très imparfait » : ce n’est « pas suffisant de renvoyer cette question fondamentale au corps préfectoral ». André Chassaigne (GDR, Puy-de-Dôme), s’est dit « persuadé qu’assez rapidement on sera obligé d’arriver à des mesures plus coercitives ».

Didier Bouville

La ministre néerlandaise de l’Agriculture Carola Schouten a présenté un plan « d’assainissement à chaud » pour les régions à densité porcine élevée. Il est doté d’une enveloppe de 200 Mio €/an dans une lettre adressée à la deuxième chambre néerlandaise, par le gouvernement. A court terme, 120 Mio € seront consacrés au rachat de droits à produire qui proviendront d’élevage prêts à cesser, et qui ont de trop fortes émissions olfactives. 60 Mio € pour le moyen terme, sont réservés au développement d’étables et de méthodes d’élevage qui respectent mieux l’environnement. Les détails du plan seront mis au point dans le courant du second semestre de l’années en concertation avec la représentation professionnelle. Les groupements d’intérêts professionnels devraient participer à ce plan pour 40 Mio €.

Didier Bouville

En novembre, la formation Omega, proposée par l’Ifocap, reprend du service. Elle est destinée aux responsables professionnels agricoles qui souhaitent « développer leur leadership et franchir un cap dans leur engagement ». Le cycle, qui se décline en 7 modules, répartis en novembre et juin (3 jours par mois), comprend 25 jours de formation, 22 en présentiel à Paris et 3 jours à distance. Son objectif est de permettre aux participants de se connaitre, de réfléchir à leur engagement, de mener une réflexion stratégique et projeter des solutions pour l’avenir, de développer leur leadership, d’apprendre à débattre et à construire avec des interlocuteurs de différents horizons, et enfin de se doter de repères solides dans les champs économiques, politiques, sociologiques et culturels. Les inscriptions pour cette nouvelle session de formations sont d’ores et déjà ouvertes*.

*Pour obtenir plus d’informations : ifocap@ifocap.fr

Didier Bouville

Le 15 juillet restera gravé dans les mémoires comme le jour où l’équipe de France a remporté sa deuxième étoile. Les agriculteurs n’ont pas manqué de soutenir les bleus, comme en Haute-Saône où la FDSEA a organisé une projection du match sur un écran géant de 25 m². 1 400 personnes se sont réunies pour l’occasion et célébrer ensemble, dans une ambiance conviviale et bon enfant, les quatre buts qui ont apporté la victoire à la France. Dès 16 heures, 200 personnes attendaient déjà l’ouverture des portes de cette fan zone à la ferme. La ferveur a même traversé l’océan Atlantique. Au Salon rural de Buenos Aires en Argentine, l’équivalent du Salon de l’Agriculture parisien, un taureau a été renommé Kylian Mbappé, d’après le nom de l’attaquant français, auteur d’un doublé contre le pays d’Amérique du Sud.

Didier Bouville

L’Observatoire de la formation des prix et des marges ne proposera pas d’indicateurs de coûts de production. C’est ce qui a été décidé, suite à l’adoption d’un amendement du rapporteur, par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale qui est revenue sur l’alinéa 14 de l’article premier du projet de loi Egalim qui avait pourtant été voté conforme par l’Assemblée Nationale et par le Sénat. Jean-Baptiste Moreau a répété inlassablement la nécessité d’un « consensus interprofessionnel » pour que ces indicateurs soient réellement utilisés. Le ministre de l’Agriculture a tenté de rassurer: l’OFPM pourra venir « en appui technique pour fabriquer les indicateurs », le médiateur pourra être saisi pour « aller trouver un consensus ».

Didier Bouville

Lors de la seconde lecture du projet de loi Egalim, en commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, le rapporteur Jean-Baptiste Moreau a répondu à plusieurs critiques qu’ils lui ont été formulées depuis le début des travaux. Tout d’abord, concernant un éventuel parti pris en faveur de la coopération, alors qu’il était président de la coopérative Celmar depuis 2012, il rétorque: « Je suis encore agriculteur mais plus président de coopérative, uniquement membre du bureau administrateur mais inactif ». Et concernant les soupçons émis par le Sénat d’une influence de l’Elysée dans l’échec de la commission mixte paritaire (CMP), il se défend d’avoir «besoin du président de la République pour savoir que des indicateurs validés par la puissance publique ne résoudront en rien les problématiques de prix».

Didier Bouville

Le rapporteur du projet de loi Egalim, Jean-Baptiste Moreau a été quelque peu chahuté lors d’un rassemblement le 17 juillet devant le Palais Bourbon à l’initiative des éleveurs bovins en présence des députés et sénateurs de tous bancs. « Si c’est de l’enfumage, tu es en train d’en faire » a rétorqué Bruno Dufayet, président de la fédération nationale bovine (FNB) au député de la Creuse qui expliquait être d’accord avec « des indicateurs interprofessionnels mais pas que la puissance publique les valide ». De nombreux parlementaires, de droite comme communistes, ont apporté leur soutien à la FNB, pour pouvoir recourir à l’Observatoire la formation des prix et des marges en cas de défaut des interprofessions sur la diffusion d’indicateurs de coût de production.

Didier Bouville

Le commissaire européen Phil Hogan a tenté de rassurer les ministres de l’agriculture de l’UE réunis le 16 juillet à Bruxelles qui s’inquiètent de la complexité que risque de faire peser sur leurs administrations nationales et les agriculteurs les propositions sur la future Pac. Il a donné un certain nombre d’exemples concrets et détaillés des simplifications qu’il entrevoit pour : les jeunes agriculteurs (définition unique), les mesures environnementales, les paiements directs, le développement rural (réduction du nombre de critères d’éligibilité), les contrôles, les assurances ou encore les indicateurs de suivi des résultats (dont le nombre va passer de 200 actuellement à une centaine). Phil Hogan a longuement insisté sur les apports des nouvelles technologies qui vont « simplifier, accélérer et automatiser de nombreuses procédures administratives (…) à un coût relativement faible ». Mais de nombreux ministres sont restés sceptiques.

Didier Bouville

De bonnes conditions climatiques au nord de la France ont permis de relancer la collecte laitière française en mai, qui est supérieure de 0,4 % à mai 2017. La situation est assez hétérogène selon les bassins laitiers. En effet, en Normandie et dans le Grand Est, la production augmente significativement (respectivement +2,4 % et +2,6 %) alors qu’elle diminue de 0,8 % dans le Grand Ouest. Par filière, la part du lait bio ne cesse de progresser pour atteindre respectivement 3,9 % de la collecte en mai contre 2,7 % en moyenne en 2017. Il en est de même pour le lait AOP/IGP qui représente 16,6 % de la collecte nationale alors qu’il comptait pour 15,9 % en moyenne en 2017. Côté prix, ils sont stables en teneurs réelles pour le lait conventionnel et pour les lait AOP/IGP, mais diminuent de 1,5 % comparé à mai 2017 pour le lait bio à 415 € pour 1000 litres.

Didier Bouville

La procédure de réouverture du marché chinois à la viande bovine française continue à un rythme effréné avec l’agrément de quatre établissements français, annonce le ministère de l’Agriculture. Il s’agit de deux abattoirs, un du groupe Bigard situé à Feignes dans le Nord, et un de l’entreprise Elivia au Lion-d’Angers dans le Maine-et-Loire. Les autorités chinoises ont aussi agréé deux entrepôts : un de la société Sofriloire également situé au Lion-d’Angers, et celui de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, seule Chambre d’Agriculture à disposer de son propre outil industriel. Cette décision fait suite à l’inspection par les autorités chinoises de sept abattoirs, deux ateliers de découpe externes et deux entrepôts au mois de mai.

Didier Bouville

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