Dans un entretien à paraître dans Agra presse Hebdo le 17 septembre, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne et tout nouveau président de la commission agricole de Régions de France, revient sur la négociation de la prochaine Pac, qui entre, selon lui, dans une «phase très opérationnelle de négociation de sa mise en œuvre». Exit les discussions autour des rôles respectifs de l’Etat et des régions, «nous sommes en pleine discussion sur les moyens, les personnels qui doivent être transférés suite aux changements de compétences».
Les régions voient leurs compétences élargies aux DJA et à de nouvelles MAEC – de type forfaitaires – et se voient retirer la gestion des MAEC surfaciques et des aides bio. Face à cela, le breton souhaite, dans sa région, «réorienter (les politiques) vers les outils sur lesquels nous aurons la main», tout en veillant à ce que «l’effort global envers l’agriculture reste du même niveau». Le président de région imagine déjà qu’«en plus des aides à la conversion en bio, on peut par exemple inventer des mesures agroenvironnementales forfaitaires dédiées à la bio, des contrats d’investissement dédiés à la bio.» Il souhaite également conserver une politique «actuellement très axée vers les sols», notamment au travers des MAEC forfaitaires.
Didier Bouville


