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Les autorités néerlandaises ont annoncé, le 22 novembre au soir, avoir procédé à l’abattage de 190 000 poulets après avoir détecté une souche hautement pathogène de grippe aviaire H5N8 dans deux élevages de volailles. Ainsi, 100 000 poulets ont été abattu à Hekendorp, non loin de Gouda (ouest), et 90 000 autres dans une exploitation de Witmarsum, dans la Frise (nord). Selon l’Observatoire international des épizooties (OIE), de nombreux pays sont aujourd’hui touchés par le H5N8, notamment l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, le Japon, les Pays-Bas, l’Irlande, le Royaume-Uni la Russie ou encore la Suède.

Didier Bouville

Auditionné le 18 novembre par la Commission économique du Sénat dans le cadre du projet de loi de Finances 2021, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a été questionné sur la baisse du compte d’affectation spécial « Développement agricole et rural » (CASDAR) et confirmé qu’il n’allait pas « rebudgétiser » le CASDAR. Celui-ci devrait perdre 10 millions d’euros de financement en 2021. Pour justifier cette baisse, Julien Denormandie a rappelé que le CASDAR est financé par une taxe payée par les agriculteurs sur leur chiffre d’affaires et que « c’est que cette année, on ne sera pas au sommet des recettes… même si ce n’est pas suffisant pour argumenter correctement sur ce point ». Or le CASDAR finance l’appui à l’innovation, notamment la recherche et au développement agricole et rural. Mais le ministre a remarqué que « le financement de la recherche ce n’est pas que le CASDAR », car « dans le cadre du plan de relance on va également financer la recherche ». Julien Denormandie a annoncé que l’Inspection générale des finances avait lancé une mission sur le CASDAR, en particulier pour savoir s’il fallait augmenter ses fonds l’année prochaine. Le CASDAR devrait subventionner 2 des 7 millions du plan de recherche sur la betterave en 2021.

Didier Bouville

La préfecture de l’Aveyron communique :

A été publié au Journal Officiel du 17 novembre 2020 un arrêté du 20 octobre 2020 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle :

– au titre des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sècheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019, sur les communes de Pruines et de Salles-Courbatiès.

Les assurés de ces deux communes disposent d’un délai de 10 jours maximum à compter de la publication pour présenter ou compléter, si nécessaire, leur déclaration de sinistre auprès de leurs assureurs.

Didier Bouville

«La Fnec appelle transformateurs et distributeurs à poursuivre la dynamique positive des EGA pour la filière caprine», écrit le syndicat des éleveurs de chèvres dans un communiqué du 19 novembre. Si la Fnec convient d’un «bilan positif des négociations commerciales début 2020», elle observe que «tous les engagements pris n’ont pas été tenus, notamment sur le prix d’achat des fromages de chèvre en MDD, sous prétexte de vouloir préserver le pouvoir d’achat des Français dans le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19». Alors, pour les nouvelles négociations commerciales annuelles entre la distribution et ses fournisseurs, le syndicat rappelle que seul un prix de 790 €/1000 litres permettra de couvrir les coûts de production et de rémunérer le travail des éleveurs.

Didier Bouville

Critiqué pour sa gestion de la crise du Covid qui a touché les élevages de visons, le ministre de l’Agriculture danois, Mogens Jensen, a démissionné le 18 novembre. C’est à sa demande que les autorités danoises avaient été contraintes au début du mois de novembre à abattre la totalité des visons élevés au Danemark, soit environ 17 millions de bêtes. Cette décision avait été prise en raison, « d’une mutation du Covid-19 » qui pourrait « réduire l’efficacité d’un futur vaccin chez les humains infectés par des variations du coronavirus chez le vison ». Mogens Jensen a reconnu que sa décision n’avait pas de base légale. En effet, la législation danoise ne permet pas d’imposer l’abattage d’animaux en dehors des zones de concentration de bêtes malades. L’abattage de ces millions de visons équivaut à la fermeture de facto de l’industrie du vison du pays pendant plusieurs années. Les éleveurs, effondrés par cette décision recevront une indemnisation complète pour l’abattage, les médias danois laissant entendre que cela pourrait coûter jusqu’à 5 milliards de couronnes danoises (672 millions d’euros). Estimant par ailleurs qu’il n’avait plus la confiance des parlementaires danois, Mogens Jensen a donc décidé de démissionner.

Didier Bouville

Par un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour 2021, adopté le 13 novembre en séance publique, les députés ont prolongé le crédit d’impôt de 3500 € accordé aux exploitations agricoles certifiées en agriculture biologique. «La prorogation de ce dispositif, qui constitue un outil efficace de soutien au mode de production agricole biologique, apparaît non seulement nécessaire, mais aussi parfaitement cohérente avec les ambitions du gouvernement», estime Laurent Saint-Martin, rapporteur général du texte, dans les explications accompagnant son amendement. Cette fiscalité avantageuse, poursuit-il, «s’inscrit également dans le cadre du programme Ambition bio 2022», qui prévoit 20% de surfaces certifiées en 2022. À l’échelle des exploitations, le crédit d’impôt prévu pour la bio demeure supérieur aux 2500 € prévus pour les fermes certifiées HVE. Par un communiqué du 10 novembre, la Confédération paysanne avait demandé aux députés de ne pas adopter l’amendement prévoyant le crédit d’impôt HVE dans le cadre du PLF 2021, dénonçant «une certification qui n’a que l’apparence de la transition agroécologique».

Didier Bouville

«Le ministre et les Régions ont convenu de définir ensemble un plan d’action pour les zones intermédiaires», indiquent le ministère de l’Agriculture et Régions de France dans un communiqué diffusé le 16 novembre après le Comité Etat-Régions du 13 novembre. Annoncé début octobre par Julien Denormandie, ce plan visera à «dégager de manière collective les accompagnements les plus adaptés», en 2021-2022 (via notamment le 2d pilier de la Pac), puis en 2023-2027 (nouvelle Pac), précise le communiqué. Les Régions et le gouvernement «partagent un intérêt fort» sur ce sujet des zones intermédiaires, dont certaines sont «au bord de la rupture», d’après Hélène Aussignac, conseillère Agriculture à Régions de France. Depuis 2014, les producteurs de grandes cultures des zones intermédiaires peuvent notamment émarger à une MAEC (mesure agroenvironnementale et climatique) qui leur est dédiée. Mais «seulement 150 agriculteurs, dont, la moitié dans un seul département» en ont bénéficié. «Pour les Régions, la question ne se résume pas à cette seule MAEC», affirme Hélène Aussignac, évoquant un «équilibre» à trouver entre notamment «le second pillier, l’accès aux éco-schémas, l’accompagnement de la diversification et l’ICHN».

Didier Bouville

A l’occasion d’une conférence de presse commune, le 18 novembre, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, et le président des Jeunes agriculteurs (JA), Samuel Vandaele, ont lancé un appel aux Français à continuer de consommer les produits traditionnels des fêtes de fin d’année (ex. chapons, dindes, foie gras), alors que des restrictions sont craintes pour les rassemblements familiaux sur cette période. «J’appelle les Français à garder ces traditions chevillées au corps et à conserver une place dans leurs budgets pour ces produits», a déclaré Christiane Lambert. Le syndicat a par ailleurs sollicité les industriels et artisans de la filière volaille pour qu’ils adaptent leurs formats à des réunions familiales plus restreintes. C’est un «appel au patriotisme gastronomique», poursuit Samuel Vandaele. Un appel qui «rejoint la campagne Plus près de vous et de vos goûts», lancée par le ministre de l’Agriculture, pour la mise en avant des produits «frais et locaux» en grandes surfaces. Les deux syndicats ont par ailleurs souligné la «réactivité» et «l’écoute» de Julien Denormandie durant cette crise. Celui-ci sera d’ailleurs présent, le 19 novembre, auprès de l’interprofession InterBeaujolais, pour lancer la campagne du Beaujolais nouveau.

Didier Bouville

Selon les chiffres de l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), la récolte de miel devrait atteindre entre 18 000 et 20 000 tonnes cette année, malgré les épisodes climatiques qui ont pu impacter les miellées. Selon l’UNAF si les récoltes de colza ont été « plutôt généreuses », celles des châtaigniers « bonnes mais irrégulières » et celle des forêts « quasi-nulles », les récoltes de printemps (romarin, thym, bruyère blanche ou garrigue) « ont été des plus faibles ». Il n’en reste pas moins que la récolte 2020 a doublé en comparaison de l’année 2019 (10 000 t) et affiche un score supérieur à celui de 2018 (15 000 t). Cependant, la récolte française ne suffit pas à couvrir la consommation intérieure (40 000 t/an) environ, nécessitant le recours aux importations (plus de 30 000 t/an). Quant aux exportations, elles restent très faibles : environ 5 000 t/an. Rappelons qu’en 2015, l’Union européenne a publié une étude révélant que sur 1 200 miels d’importation, plus de 30 % présentait un caractère frauduleux !

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a annoncé le 17 novembre le lancement des premiers dispositifs agricoles et alimentaires du plan « France Relance » pour un montant de 455 millions d’euros (M€) sur les 1,2 milliard d’euros (Md€) prévus dans le volet agricole. Parmi ces 455 M€, une enveloppe 135 M€ aidera « à la conversion des équipements pour doter les agriculteurs de matériels plus performants en matière environnementale ». Une autre de 70 M€ permettra aux agriculteurs d’investir dans des matériels de prévention des aléas climatiques et une troisième, dotée de 50 M€ et dédiée au plan de structuration des filières agricoles et agroalimentaires « permettra de soutenir des projets de développement (…) et d’accélérer la transformation de ces secteurs et la recherche de valeur ajoutée », indique le communiqué du ministère. Par ailleurs, un dispositif de 130 M€ soutiendra spécifiquement la modernisation des abattoirs avec trois objectifs principaux :

– améliorer la protection des animaux et le respect des réglementations sanitaire et environnementale,

– renforcer la compétitivité des filières et participer au maintien de l’emploi à moyen terme au travers de la modernisation des outils d’abattage ;

– et enfin, former à la protection animale.

Le ministère précisera prochainement deux dispositifs faisant partie du plan protéines végétales doté d’une enveloppe de 100 millions d’euros : le volet « structuration des filières protéines végétales » et l’aide à l’investissement dans des équipements spécifiques permettant la culture, la récolte et le séchage d’espèces riches en protéines végétales et dans des semences de légumineuses fourragères. Des guichets « seront lancés entre fin novembre 2020 et début janvier 2021, et resteront ouverts en continu en 2021 et 2022 », indique le communiqué.

Didier Bouville

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