Lors de la seconde lecture du projet de loi Egalim, en commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, le rapporteur Jean-Baptiste Moreau a répondu à plusieurs critiques qu’ils lui ont été formulées depuis le début des travaux. Tout d’abord, concernant un éventuel parti pris en faveur de la coopération, alors qu’il était président de la coopérative Celmar depuis 2012, il rétorque: « Je suis encore agriculteur mais plus président de coopérative, uniquement membre du bureau administrateur mais inactif ». Et concernant les soupçons émis par le Sénat d’une influence de l’Elysée dans l’échec de la commission mixte paritaire (CMP), il se défend d’avoir «besoin du président de la République pour savoir que des indicateurs validés par la puissance publique ne résoudront en rien les problématiques de prix».
Didier Bouville


