L’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) a détaillé, le 9 décembre, sa «stratégie numérique», avec pour objectifs la création de valeur pour les agriculteurs et la facilitation de leur travail. «Le numérique est existentiel pour les chambres d’agriculture», explique à Agra presse, Maximin Charpentier, président de la chambre régionale du Grand Est. Depuis plusieurs années, l’activité numérique du réseau se déploie autour de deux grands axes: d’une part, la constitution d’un «écosystème numérique», avec les structures Numagri (standardisation de la donnée), ApiAgro (promotion et stratégie) et Agdatahub (plateformes de données) ; d’autre part, la création de nouveaux services aux agriculteurs au travers de son célèbre logiciel MesParcelles (parcellaire en ligne), qui s’est doté de nouvelles fonctions cette année, notamment grâce à des partenariats avec des start-up comme Keyfield (traçabilité des produits phytos), ou des développements internes, comme Mes Satimages (modulation d’azote). «Nous sommes prêts, nous voulons montrer que nous avons professionnalisé notre approche», explique Maximin Charpentier. Cet exercice avait également pour intérêt de «rassurer nos conseillers sur la place du numérique dans la stratégie des chambres d’agriculture».
Didier Bouville


