Nommé pour deux ans depuis le 1er avril, le nouveau coordinateur national interministériel du plan de lutte contre le mal-être en agriculture, Olivier Damaisin, a évoqué ses priorités d’action pour les mois à venir, lors de la 2e édition de la journée mal-être qui s’est tenue à la CCMSA le 20 avril. L’ancien député a indiqué sa volonté «d’aller sur le terrain, à la rencontre des gens». Il veut «mettre en place avec tous les coordinateurs départementaux» le «système d’alerte» créé par son prédécesseur Daniel Lenoir, en tenant compte des «spécificités» des territoires. L’enjeu est de «réagir plus vite» quand il y a des «remontées d’urgence», a-t-il souligné. Une autre priorité pour «ce semestre» est d’avancer sur le chantier n°7 du plan, intitulé «Accompagnement des transitions agricoles (transmission, attractivité, métiers agricoles…)», a indiqué à Agra Presse l’adjointe au coordinateur national Anne-Marie Soubielle. «Il faut qu’on puisse mettre de la prévention aux risques psycho-sociaux dans les propositions qui sont faites dans le cadre du pacte et de la loi d’orientation et d’avenir agricole», a-t-elle souligné. D’autre part, un chantier supplémentaire (n°6) a été ajouté «en octobre» au plan interministériel. Intitulé «Conciliation vie personnelle et familiale», il couvre des enjeux tels que «la parentalité», «les addictions», «les violences intra-familiales» ou encore «la lutte contre la précarité» notamment chez les salariés (problématique du logement saisonnier, des crèches..), a précisé Anne-Marie Soubielle.
Didier Bouville