Lors de la passation de pouvoir le 7 juillet entre Élisabeth Borne et Barbara Pompili au ministère de la Transition écologique, cette dernière a considéré sa prise de fonction comme «un symbole de continuité» pour l’État. «Je me garderai bien d’établir tout de suite un programme d’action», a prévenu Barbara Pompili. Ce programme sera construit progressivement «en concertation large avec les associations souvent exigeantes mais indispensables», mais également avec les parlementaires, les collectivités locales et les entreprises. «Nous aurons à concrétiser les travaux de la Convention citoyenne sur le climat», a précisé la nouvelle ministre, reconnaissant avoir partagé «certains doutes», lors du lancement de l’initiative il y a un an. Barbara Pompili a également assuré que le Président et le Premier ministre souhaitent, comme elle, faire de l’écologie un «moteur essentiel» de la relance économique. «Je ne sais que je ne serai pas la seule écologiste autour de la table du conseil des ministres, il y aura notamment une ministre du travail écologiste», a-t-elle conclu Barbara Pompili.
Didier Bouville


