La Commission européenne a recommandé, le 22 décembre dans un communiqué, aux Etats membres de l’Union européenne «de faciliter le transit» avec le Royaume-Uni et «de mettre fin à l’interdiction des déplacements en avion et en train, compte tenu de la nécessité (…) d’éviter les perturbations de la chaîne d’approvisionnement». «Les flux de marchandises doivent se poursuivre sans interruption», écrit-elle. Comme de nombreux autres pays, la France a décidé de fermer le 20 décembre à minuit pour 48h sa frontière avec le Royaume-Uni à la suite de l’apparition sur le territoire britannique d’une variante du coronavirus. Seul le fret non accompagné reste autorisé. Sur la liaison avec la France, il est très minoritaire ; du fait de la courte durée de traversée, il n’y a pas de rupture de charge lors du transport maritime ou ferroviaire. Les chauffeurs routiers accompagnent leurs marchandises jusqu’au point de livraison final. Si le trafic reste possible de la France vers le Royaume-Uni, la peur de rester bloqué incite les transports à limiter les flux. Selon les douanes, le risque de pénurie côté britannique à court du terme est limité, car en prévision d’un Brexit sans accord, de nombreux stocks ont été constitués. Du côté français, des inquiétudes sont soulevées concernant les produits de la mer.
Eva DZ


