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Le nombre d’unités de méthanisation pour utilisation comme bio-GNV pour les véhicules devrait passer de 24 à une centaine d’ici fin 2018, a indiqué le 21 septembre Véronique Bel, chef de projet « mobilité » à GRDF. L’utilisation du biogaz sous forme de biométhane-carburant est plus rémunératrice qu’en co-génération (production d’électricité et de chaleur). Sur les 487 unités de méthanisation en France, la grande majorité (463) brûlent le biogaz en co-génération pour l’instant. La loi de transition énergétique favorise ce fléchage du biogaz vers le biométhane pour les véhicules : 20% du GNV (gaz naturel pour véhicules) devra être du bioGNV en 2023.

Didier Bouville

«Le secteur confirme son envol en 2016», a déclaré Florent Guhl, directeur de l’Agence bio, en conférence de presse à Paris, le 21 septembre. «A la fin de l’année, le marché bio devrait atteindre les 6,9 Md€, soit un gain de 1 Md€ en seulement un an», développe-t-il. Rien qu’au 1er semestre 2016, la croissance du marché est de +20% par rapport au 1er semestre 2015. Côté production, la surface certifiée bio dépassera les 1,5 million d’hectares fin 2016, «soit plus de 5,8% de la surface agricole utile». 260000 hectares viennent d’entrer en 1ère année de conversion.

Didier Bouville

La dénomination « Saucisson sec d’Auvergne/Saucisse sèche d’Auvergne » est enregistrée en tant qu’indication géographique protégée (IGP) au niveau européen par un règlement de la Commission de Bruxelles paru le 20 septembre au Journal officiel de l’UE. La demande d’enregistrement déposée par la France avait été publiée en mai dernier et n’a fait l’objet d’aucune déclaration d’opposition.

Didier Bouville

Ce ne sont pas moins de 65 propositions qu’Olivier Falorni et Jean-Yves Caullet, président et rapporteur de la commission d’enquête sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français de l’Assemblée nationale ont rendu publique le 20 septembre, lors d’une conférence de presse. Parmi ces dernières, la mise en place d’« un contrôle vidéo » obligatoire ou d’un comité national d’éthique font partie des mesures phares. La Commission d’enquête a noté « un manque criant d’investissements » dans certains abattoirs, « corollaire des dysfonctionnements observés concernant le bien-être animal ». Olivier Farloni parle des abattoirs comme des « boites noires », des « bunkers » où « la mort est cachée ». Le même jour, l’association L214 a mis en ligne une vidéo dénonçant l’abattage sans étourdissement de moutons, au moment de l’Aïd el-Kébir, dans un abattoir de Nouvelle-Aquitaine.

Didier Bouville

« Ainsi que le Ministre s’y est engagé, un nouvel état des lieux a été réalisé, 5 mois après » une première tournée d’inspection complète des abattoirs de France, en avril, selon un communiqué de presse du ministère, le 20 septembre. « Un bilan de ces contrôles sera publié dans les prochains jours », annonce également Stéphane le Foll. Les résultats des premières inspections avaient été rendus publique le 1er juillet. Le ministre a demandé également, « dès à présent, à ses services d’analyser les conclusions et recommandations formulées par la Commission d’enquête parlementaire » sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dont les résultats ont été publiés le même jour.

Didier Bouville

Thierry Roquefeuil avait annoncé sa candidature à la présidence de la maison du lait le 7 septembre pour une élection le 20 septembre. Mais faute d’accord en conseil d’administration au sujet de la contribution volontaire obligatoire (CVO), l’Assemblée générale et les élections ne se sont pas tenues, selon la Fédération nationale des producteurs de lait. Le 28 septembre, une nouvelle clause de rendez-vous est prévue. Le matin même, une interview de Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) avait été publiée dans Les Échos. « Les producteurs doivent sortir de l’asservissement aux entreprises », évoquait-il dans l’entretien.

Didier Bouville

Pour sa 30e édition, le salon international des productions animales de Rennes (Space) a accueilli plus de 101 963 visiteurs du 13 au 15 septembre, dont 12 022 étrangers, un chiffre en léger repli par rapport à 2015 (environ 106 000 visiteurs). La position de la date du salon dans le calendrier des fêtes religieuses musulmanes (Aïd el kebir) serait à l’origine de la baisse de cette fréquentation, notamment de la part des visiteurs du Maghreb. Mais de fortes délégations d’Afrique de l’ouest ou encore d’Iran avaient fait le déplacement. Près de 1 500 exposants étaient présents, représentant l’ensemble des filières d’élevage, du matériel aux services, en passant par la génétique, sans oublier les dernières innovations.

Didier Bouville

Lors de son entrevue le 15 septembre avec des responsables professionnels au Space, le ministre de l’Agriculture a annoncé que le seuil à partir duquel il rendra obligatoire l’étiquetage de l’origine de la viande (application au 1er janvier) dans les produits transformés serait de 8% (50% de lait pour les produits laitiers) de viande. Le texte devrait paraître prochainement. Une période de tolérance devrait être appliquée pour les emballages jusqu’au 31 mars. Et le logo Viande de France devrait être considéré comme équivalent. Dans un communiqué, la FNSEA s’est déclarée satisfaite du prochain démarrage de cette expérimentation qui devrait durer deux ans.

Didier Bouville

Le 15 septembre ont été publiées au Bulletin officiel du ministère deux décisions portant sur la fièvre catarrhale ovine (FCO) et l’aide à la réduction de la production laitière. Ainsi, « les échanges vers l’Espagne de bovins, ovins et caprins issus de mères vaccinées (contre la FCO, NDLR) et provenant d’un troupeau vacciné sont désormais possibles ». Et « les modalités de dépôt des demandes d’aide pour l’obtention de l’aide de l’union européenne à la réduction de la production laitière et à l’aide exceptionnelle complémentaire » sont maintenant définies.

Didier Bouville

Suite à l’échec de la Commission mixte paritaire qui devait valider le projet de loi relatif à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique (loi Sapin 2), le 14 septembre, et à la nécessité de réexaminer le texte à l’Assemblée nationale et au Sénat, la FNSEA a rappelé l’urgence de la situation dans un communiqué du 15 septembre. « Cet échec est d’autant plus regrettable que sur le volet agricole, un accord avait été trouvé, suite à une concertation avec l’ensemble des organisations syndicales et les deux rapporteurs du texte », observent les deux syndicats le jour même. Ils ont souhaité rappeler, « concernant les relations commerciales, […] l’urgence de donner plus de poids aux agriculteurs pour qu’ils ne soient plus » une « variable d’ajustement ».

Didier Bouville