D’après le rapport intitulé «Suivi et évaluation des politiques agricoles 2021» publié le 22 juin par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le soutien aux producteurs dans l’UE, en pourcentage des recettes agricoles brutes, s’est stabilisé autour de 19% depuis 2010, contre 18% pour l’ensemble des pays membres de l’OCDE. En 2020, les paiements directs restent le principal instrument de soutien, via des aides découplées (un tiers est fondé sur la production courante et 18% sur la consommation d’intrants). Par ailleurs, près de 60% des paiements aux producteurs dépendent de prescriptions environnementales obligatoires, et 14% supplémentaires proviennent de dispositifs agro-environnementaux, indique l’institution basée à Paris.
Par ailleurs, même si un certain nombre de secteurs bénéficient toujours de mesures de protection commerciale (notamment licences d’importation et d’exportation, contingents tarifaires, et clauses de sauvegarde spéciale), les formes de soutien faussant les prix ont nettement reculé au fil des ans, assure l’OCDE. Et précise sur ce point, «qu’entre 2018-20, le soutien des prix du marché (augmentation artificielle des prix, NDLR) représentait 18% du soutien aux producteurs, loin des 46% de la période 2000-02».
Didier Bouville


