Alors que l’Assemblée Nationale devrait se prononcer officiellement, mercredi 13 juin à 17h, contre la ratification de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur qui, “en l’état” ne contient aucune garantie sanitaire et environnementale, le ministre délégué en charge du commerce extérieur, Olivier Becht, se rend au Brésil cette semaine pour y rencontrer plusieurs membres du gouvernement. Un déplacement qui questionne INTERBEV, l’Institut Veblen et la Fondation pour la Nature et l’Homme mobilisés ensemble pour éviter l’adoption d’un accord anachronique et climaticide.
Pour INTERBEV, l’Institut Veblen et la Fondation pour la Nature et l’Homme, il est urgent que le gouvernement fasse preuve de plus de transparence et de cohérence sur ce sujet : « Nos trois organisations attendent donc que la résolution soumise au vote des députés le 13 juin à l’Assemblée Nationale – qui liste précisément les “lignes rouges” empêchant toute ratification de l’accord UE-Mercosur en l’état – devienne, si elle est adoptée, la position officielle de la France sur cet accord, défendue indifféremment quel que soit le lieu où elle est exprimée. Le gouvernement français doit en outre tout faire pour dissuader la Commission européenne de passer en force au Conseil avec un découpage de l’accord ou le recours à un accord intérimaire sur le volet commercial », a avancé Interbev dans un communiqué avec l’Institut Veblen et la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Eva DZ