Aveyron | Par Jérémy Duprat
Festiboeuf revient les 7 et 8 octobre.
Un rendez-vous incontournable pour les labels qualité en bovin. Mais aussi pour un grand public qui part à la rencontre des éleveurs et de leurs animaux. Avec le sourire. «C’est la base incontournable de mon engagement. Il faut que les éleveurs puissent communiquer avec des citadins souvent déconnectés de notre métier. Nous faisons des produits de qualité, alors venez rencontrer celles et ceux qui y œuvrent ! Festivoeuf est une véritable vitrine dans ce cadre-là. D’abord grâce aux discussions de tous ces gens qui posent des questions. Par exemple en soirée, nous avons des jeunes qui viennent. Ils profitent d’un moment festif tout en étant en contact direct avec les éleveurs. La soirée se passe dans un bâtiment et, accolé à l’édifice, les bêtes sont juste à côté. Le lien se fait facilement et nous retrouvons beaucoup de monde en train d’échanger au milieu des vaches. C’est vraiment un aspect sympa de Festiboeuf», estime Jérôme At.
En parallèle, l’événement permet de tisser du lien social au sein de la filière. D’autant plus dans un climat tempétueux pour les labels de qualité. «Les éleveurs ont tendance à être de plus en plus isolés au sein de grande structure. Nous souhaitons créer une dynamique et du lien social au sein d’une grande fête. Cela permet de remotiver tout le monde, de faire venir des acheteurs, de montrer que la qualité paie et de montrer concrètement que les bêtes de qualité se vendent. C’est le 28ème concours que j’organise entre Festiboeuf et Baraqueville. Nous avons connu des périodes sombres aussi par le passé. Ces événements doivent servir de boussole et d’impulsion pour remonter le moral des troupes. Je suis convaincu que les éleveurs qui produisent un travail de qualité s’en sortent toujours mieux. Notre rôle, en organisant un tel événement, c’est de tirer tout le monde vers le haut», défend Jérôme At.
Quel meilleur moyen de soutenir les éleveurs qu’en donnant de la visibilité et de la voix à tous ceux qui chaque jour s’emploie à proposer un travail de qualité ? «Nous aurons des Limousins label rouge, des bœufs fermiers Aubrac label rouge et des Fleurs d’Aubrac IGP. Ce cheptel représente 40% des animaux présents. Lors du concours, nous proposons un prix naisseur-engraisseur à un animal né et engraissé sur la ferme. C’est une façon de montrer qu’à côté des engraisseurs, il y a également des éleveurs qui ont un grand savoir-faire. Notre force c’est la diversité des démarches», assure Jérôme At.
Programme et inscription
Le concours national d’animaux de boucherie se tient le vendredi 7 octobre sur la matinée. Le jugement et le classement se fait à 10h. Une pause repas plus tard, la vente aux enchères des championnes démarre à 14h. À partir de 20h, une soirée festive accueillera le groupe No Réso au Vallon des sports.
Le samedi 8 octobre, la remise des prix aux éleveurs se fait à 10h30. Le traditionnel concours départemental des chevaux de trait a également lieu. Tout au long de la journée, des animations sont proposées pour petits et grands. Un repas de cuisse de boeuf à la broche est proposé pour 20 euros. Il faut impérativement s’inscrire à l’adresse suivante : festiboeuf12@gmail.com ou au 06.22.62.09.58.
Jérémy Duprat
