Aveyron | Par Jérémy Duprat
L’été est terminé. Les BTS ACSE sont rentrés en classe.
Le 17 août pour les premières années et le 22 pour les deuxièmes années. «Les apprentis sont 18 en premier cycle et 17 en second cycle en apprentissage. Il faut également rajouter 5 stagiaires qui effectuent la formation en un an. Ils sont là, dans l’idée, une semaine en cours, une semaine en entreprise», explique François Falip.
La force de la formation repose, en partie, sur la mixité des élèves. «À tous les niveaux. Ceux qui font la formation en un an sont généralement plus âgés : ils ont plus de recul et plus de maturité que les apprentis. Même si cette année, il est vrai qu’ils sont plutôt jeunes. La plupart sont âgés de 20 à 22 ans. Ils sont davantage issus du milieu agricole. Souvent, ils sont partis sur une autre voie puis ils sont revenus. Les échanges n’en sont que plus enrichissants. Les deux groupes sont extrêmement complémentaires», expliquent François Falip et Pierre Joffre.
La majorité des élèves sont Aveyronnais : «10 sur 18. Les autres viennent du Lot, de la Lozère, du Cantal, de l’Hérault, de l’Ain et des Pyrénées-Orientales. Il est à noter qu’il y a beaucoup de filles : 7 sur les 18 de première année et 3 filles pour 2 garçons chez les stagiaires. C’est aussi ça la richesse de la formation. S’ils étaient tous du Nord-Aveyron, ce serait triste quand même», plaisante Pierre Joffre.
De la même manière, toutes les productions sont représentées. Mais alors : qui souhaite s’installer à la sortie du diplôme ? «La majorité vise une installation à plus ou moins long terme. Aujourd’hui, les trois-quarts disent vouloir s’installer. Dans les faits, à la sortie, ce ne sera plus que la moitié : parfois, les parents n’ont pas la possibilité d’installer leur enfant tout de suite», estime François Falip.
La formation de l’ADPSA propose un module d’initiative locale (MIL) tourné autour du changement climatique. «Nous souhaitons également aborder les questions de l’énergie. Cela nous paraît être un thème important et crucial pour les années à venir. C’est ce que nous allons faire. Mais pas dans le MIL, puisqu’il est financé par la Région dans le cadre d’un programme spécifique», concluent les deux hommes.
Jérémy Duprat