Réunis le 7 avril à Luxembourg, les ministres de l’Agriculture de l’UE ont adopté leurs conclusions sur l’agriculture bas carbone appelant à la mise en place de soutiens financiers suffisamment incitatifs aux agriculteurs en complément de la Pac, provenant à la fois de ressources publiques et privées, afin d’encourager l’adoption de pratiques favorables au climat. La Commission européenne est en train de mener une évaluation d’impact en vue de proposer pour la fin d’année un futur cadre de certification des absorptions de carbone dans les sols agricoles. Les Vingt-sept estiment que «pour assurer la crédibilité de ce cadre, il faut que celui-ci soit régi par des critères de qualité élevés tels que la transparence, l’additionnalité, la permanence, et qu’il ne doit pas décourager les efforts actuellement déployés par les gestionnaires des terres». Les ministres ne sont toutefois pas parvenus à trouver un compromis sur la certification de la réduction des émissions d’autres gaz à effet de serre. Ils se contentent, dans leurs conclusions, de rappeler qu’au niveau de l’UE, le méthane et le protoxyde d’azote représentent respectivement 56% et 39% des émissions de la production agricole.
Eva DZ


