Dans une instruction technique du 1er avril, la DGAL (ministère de l’agriculture) précise les modalités du «dépeuplement préventif « pare-feu »» à mener entre les Pays de la Loire et la Bretagne, afin de protéger cette dernière de l’influenza aviaire. Comme pressenti, cette stratégie vise à «réduire la densité des palmipèdes en procédant au dépeuplement des élevages de production de palmipèdes gras et à rôtir». «Les élevages de reproducteurs sont sauvegardés», précise l’instruction. La zone concernée dessinera une «bande de 10 km au nord de la zone de la surveillance de la région Pays de la Loire», soit 73 communes de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Un périmètre qui n’est «pas assez large» aux yeux de Cédric Henry, président de la FDSEA d’Ille-et-Vilaine, qui souhaite qu’il «remonte jusqu’au sud de la route Paris-Brest via Saint-Brieuc». Au niveau réglementaire, la zone de pare-feu aura le statut de «zone réglementée supplémentaire» (ZRS), qui sera «levée après l’exécution des opérations de dépeuplement préventif et au plus tard le 10 avril». Bien que située en zone indemne d’influenza, les mouvements de palmipèdes y seront interdits (sauf pour abattage, dépeuplement, et transfert de «palmipèdes prêtes à pondre).
Eva DZ


