Dans une publication, Agreste annonce que d’après les estimations établies le 11 octobre, la production viticole s’élèverait en 2018 à 46,7 millions d’hectolitres. Elle serait donc supérieure de 27 % à la production de 2017, et de 6 % à la moyenne quinquennale. La production nationale a été revue à la hausse par rapport aux prévisions du mois d’août qui établissaient la récolte à 46,1 Mhl. Pour Agreste cette augmentation des prévisions est due à des précipitations favorables de la fin du mois d’août et à une meilleure appréciation des pertes de production dues à la sécheresse ou au mildiou. Les vendanges se sont achevées fin septembre dans la majorité des vignobles. L’organisme note cependant que le mildiou a été particulièrement virulent depuis le printemps 2018, dans les bassins de la façade atlantique et surtout de la Méditerranée, où il a entraîné des pertes de récolte. De plus, la canicule estivale a ralenti la maturation des raisins et provoqué, dans certains bassins, un stress hydrique. D’après Agreste, la sécheresse n’aurait affecté les volumes que localement et n’aurait donc pas eu une grande incidence sur les volumes nationaux car les réserves hydriques des sols en début d’été avaient été excédentaires par rapport à la moyenne sur 30 ans.
Didier Bouville


