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Le commerce extérieur céréalier égale 76 Rafales 

Selon l’AGPB, le solde du commerce extérieur des céréales et des produits de leur première transformation a atteint 8,4 milliards d’euros en 2014, soit 76 Rafales. En 2013, les céréales avaient dégagé un excédent équivalent à 99 Rafales, 80 en 2012 et 86 en 2011. Ainsi, selon les céréaliers la France démontre une fois de plus sa capacité à fournir en blé les pays du sud de la Méditerranée, ainsi que ceux de l’Afrique sub-saharienne et du Proche-Orient. « C’est un enjeu stratégique de premier plan de concourir de la sorte à leur stabilité », estime l’AGPB. Ce qui implique que la politique menée dans notre pays « donne davantage l’assurance aux céréaliers de pouvoir produire plus et mieux ».

Didier Bouville

Gaspillage alimentaire : la coopération agricole disposée à contribuer aux travaux à venir

L’organisation Coop de France (coopératives agricoles) a souligné, dans un communiqué diffusé le 15 avril, qu’elle est «disposée à contribuer aux travaux à venir» s’agissant de la lutte contre le gaspillage alimentaire. La veille, un rapport préconisait plusieurs démarches pour accélérer le mouvement : défiscalisation du don de F&L transformés, mise en place d’une agence nationale contre le gaspillage alimentaire, etc… Coop de France émet quelques réserves : la coopération veut agir pour la simplification et le soutien aux bonnes pratiques volontaires, «plutôt qu’un recours systématique à la loi». Par ailleurs, les bonnes pratiques en cours ne sont pas «suffisamment» mises en avant.

Didier Bouville

Porc : la production française se replierait de 1% en 2015

Selon les prévisions du ministère de l’Agriculture (Agreste) dans une note de conjoncture parue le 15 avril, la production française de porcs reculerait de 1% en têtes en 2015, pour s’établir à un peu moins de 24 millions de porcs. Agreste propose cette prévision «compte tenu de la baisse des effectifs de truies en 2014». En Europe, la production se replierait de 3% en têtes en 2015, essentiellement sous l’effet de la chute de la production italienne (-12%) et de la baisse en France. Dans les autres pays, la production continuerait d’augmenter, surtout en Espagne (+8%), mais aussi en Allemagne (+1%), au Danemark (+2%), aux Pays-Bas (+1%) et en Pologne (+3%).

Didier Bouville

Transition énergétique : le projet de loi adopté avant fin juillet

Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, a annoncé lors du colloque de l’Ademe (agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie) à Paris le 14 avril, que le projet de loi transition énergétique sera examiné en 2ème lecture au Sénat le 29 juin prochain. Dans ce projet de loi, un des points qui divise est l’inclusion ou non du méthane entérique par les élevages dans la stratégie bas-carbone. Le ministère de l’Ecologie prévoit de publier avant le 15 octobre prochain la stratégie bas-carbone, ainsi que les budgets carbone pour les périodes 2015-2018, 2019-2023 et 2024-2028. Ces budgets-carbone définiront les limites d’émissions de gaz à effet de serre. La stratégie bas-carbone doit comprendre un «cadrage économique» et des «recommandations sectorielles». Avant son retour au Sénat, le texte du projet de loi sur la transition énergétique est en examen en Commission spéciale à l’Assemblée nationale jusqu’au 16 avril. Le ministère de l’Écologie a confirmé que fin juillet, «tout sera terminé».

Didier Bouville

En Europe, le nombre de vaches a augmenté de près de 1% en 2014

Le cheptel européen de vaches (allaitantes et laitières) a progressé de près de 1% entre décembre 2013 et décembre 2014 (soit +266 000 vaches), constate l’Institut de l’élevage dans sa lettre de conjoncture «tendances», parue le 13 avril. Cette hausse est surtout due à l’augmentation du cheptel de vaches allaitantes (+1,5%, +173 000 animaux). Le cheptel laitier est aussi en progression (+0,4%, +93000 vaches). Les pays qui ont significativement accru leur cheptel laitier sont l’Allemagne (+28 000 vaches), les Pays-Bas (+13 000), l’Irlande (+ 45 000) et le Royaume-Uni (+66 000). Ceux qui ont accru leur cheptel allaitant sont la France (+32 000 vaches), l’Espagne (+114 000) et le Portugal (+78000).

Didier Bouville

Excédent agro-alimentaire : stabilité en février 

En février 2015, l’excédent des échanges agro-alimentaires a atteint 862 millions d’euros. A 7 millions d’euros près, il est resté stable par rapport à février 2014. Le solde positif des produits agricoles bruts a diminué de 27 millions d’euros. Les exportations de céréales, notamment celles de maïs grain vers l’Europe et d’orge vers la Chine, ainsi que celles de colza ont augmenté. Mais elles n’ont pas progressé suffisamment pour compenser la hausse des importations des légumes (tomates et courgettes), des fruits à coque (noisettes, amandes, noix…) et de café dont les prix se sont envolés de 44 %. Côté agroalimentaire, l’excédent a progressé de 20 millions d’euros, malgré une érosion des exportations de produits laitiers et de sucre sous l’effet de la baisse des prix. Mais les importations ont régressé davantage, notamment celles de produits laitiers, d’huiles et de tourteaux.

Didier Bouville

Veau : la FNB s’inquiète de l’individualisme des intégrateurs

Dans un communiqué du 8 avril, la Fédération nationale bovine (FNB) dénonce « de graves dérives de la part d’intégrateurs », qui « mènent une guerre impitoyable auprès des autres acteurs de la filière » et maintiennent volontairement des prix bas à l’aval pour justifier une faible rémunération accordée aux éleveurs. La FNB incite les intégrateurs à se concerter davantage avec le reste de l’interprofession, aujourd’hui confrontée à de nombreux enjeux : « enjeu de la qualité de l’ensemble des produits issus du veau, enjeu du renouvellement des générations, enjeu du revenu des éleveurs… qui a connu une baisse de 10 % en 2014 », rappelle l’organisation. La FNB demande donc aux intégrateurs « de coopérer » et notamment « de se remettre rapidement au travail sur le contrat type » qui a besoin d’être modernisé.

Didier Bouville

Agroéquipements : le marché reculerait de 14,7% et 11% en 2014 et 2015

Le marché français des agroéquipements aurait reculé de 14,7% en 2014 et reculerait encore de 11% en 2015 estime Axema, le syndicat des producteurs et importateurs de matériels agricoles, qui tenait une réunion biennale à Paris le 9 avril . Ces deux années tranchent avec les deux années précédentes où le marché avait fortement augmenté. La contraction de 2014, avec un marché estimé à 5,6 milliards d’euros, est liée à une baisse de 7% de la production française de machines conjuguée à une chute des importations (-14%). En 2015, le marché s’établirait à 5 Mds d’euros soit, malgré tout, plus qu’en 2010.

Didier Bouville

La future chambre d’agriculture Aquitaine-Limousin-Poitou Charentes sur les rails

Répondant au mouvement de réforme territoriale qui fera passer le nombre de régions françaises de 22 à 13, les 12 présidents des chambres départementales des régions Aquitaine – Limousin – Poitou Charentes se sont récemment réunis pour la première fois, pour engager le chantier de la fusion des trois chambres d’agriculture régionales en une seule entité. Celle-ci sera mise en place au 1er janvier 2016, annoncent les chambres d’agriculture. 1 200 collaborateurs et 600 élus professionnels sont concernés. «C’est un chantier énorme», explique Bernard Rebière, directeur de la chambre d’agriculture du Limousin. «Nous devons par exemple harmoniser les conditions d’emploi entre les différentes régions».

Didier Bouville

La MSA débloque 7,5 millions d’euros pour aider les éleveurs

« Le conseil d’administration de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA), réuni le 2 avril, a pris la décision de débloquer une enveloppe de 7,5 millions d’euros pour répondre aux difficultés des filières porcine et bovine (viande) », annonce un communiqué de presse du 7 avril de la MSA. « Cette enveloppe permettra de répondre aux difficultés conjoncturelles rencontrées par les éleveurs de filières porcine et bovine avec 4 millions d’euros pour la filière porcine et 3,5 millions d’euros pour la filière bovine (viande). Ces crédits sont prévus pour financer des prises en charge de cotisations sociales en faveur des éleveurs qui se trouvent confrontés à des problèmes de trésorerie importants », selon le communiqué. La date limite du dépôt des dossiers auprès la MSA est fixé au 30 juin.

Didier Bouville