Le gouvernement hollandais a annoncé, le 14 avril, un d’investissement de 60 millions d’euros (M€) pour «soutenir la formation d’un écosystème autour de l’agriculture cellulaire» (viande et produits laitiers in vitro). Mise à disposition d’ici fin 2022 par le Fonds national pour la croissance, cette enveloppe «représente le plus important investissement public au monde dans le secteur de l’agriculture cellulaire», selon Good food institute Europe. Cette première tranche de 60 M€ fait partie d’un plan plus large visant à investir entre 252 et 382 M€ dans l’agriculture cellulaire. Le but? «Stimuler l’éducation à l’agriculture cellulaire, la recherche académique, les infrastructures de changement d’échelle accessibles au public, l’intégration sociétale (y compris chez les agriculteurs et les consommateurs) et l’innovation», selon le consortium Cellular Agriculture Netherlands, à l’origine du programme. Créé en 2021, ce collectif rassemble 12 organisations (universités, ONG et entreprises), dont DSM, Unilever ou encore Mosa Meat. Le plan élargi devrait «générer une augmentation de 10 à 14 milliards d’euros par an pour le PIB hollandais d’ici 2050», estime Cellular Agriculture Netherlands, tout en évitant l’émission de 12 Mt de CO2eq et 100 000 à 130 000 tonnes d’ammoniac.
Didier Bouville


