Réforme territoriale : Désaccord entre l’Assemblée nationale et le Sénat
Il faudra une commission mixte paritaire pour décider de façon définitive de la nouvelle carte des régions françaises. Le 25 novembre l’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture par 277 voix pour, 253 contre et 30 abstentions le nouveau découpage régional. Le texte voté par les députés prévoit 13 régions au lieu de 22 actuellement. Il fusionne notamment avec le Nord Pas-de-Calais et la Picardie, l’Alsace, la Lorraine et Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées et le Languedoc Roussillon, ainsi que l’Aquitaine, le Limousin et Poitou-Charentes, la Bourgogne et la Franche-Comté, Rhône-Alpes et l’Auvergne, les deux Normandie pour lesquels ces regroupements n’ont pas soulevé de difficultés majeures. Le Sénat, de son côté s’était prononcé pour une France de 15 régions en détachant l’Alsace à l’est et Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées dans le sud. Faute d’accord entre l’Assemblée nationale et le Sénat, c’est l’Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Didier Bouville