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Selon un sondage réalisé par l’Ifop pour Vin & Société – l’association de la filière viticole pour les questions de santé publique -, la part des Français qui se sont abstenus de boissons alcoolisées a augmenté pendant les deux confinements. Ce sondage, révélé par Vin & Société le 4 février, montre qu’un quart des Français (26%) ont été abstinents à l’alcool durant les confinements. «Cela représente 10% d’abstinents de plus qu’en temps normal.» Ces résultats concernent la consommation d’alcool à domicile, le marché des cafés, hôtels et restaurants (CHR), ainsi que les activités liées à l’oenotourisme à l’arrêt pendant les confinements. Autre enseignement, 35% des moins de 35 ans ont «mis leur consommation sur pause» durant le premier confinement, contre 22% des plus de 35 ans. Ils sont également plus nombreux à estimer avoir réduit leur consommation au cours du deuxième confinement (24% contre 13% des plus de 35 ans). De plus, 66% des enquêtés ont affirmé souhaiter conserver cette consommation plus raisonnable d’alcool à l’issue du confinement. Tous ces chiffres recoupent ceux de la baisse des ventes de vin enregistrée depuis le début de l’épidémie, de l’ordre de 40 à 50% sur l’ensemble des circuits.

Didier Bouville

Lors d’une conférence de presse organisée le 3 février, l’association des élus de montagne, l’Anem, a indiqué sa volonté de rencontrer rapidement le ministère de l’Agriculture aux côtés des producteurs pour défendre les soutiens à l’agriculture de montagne dans le futur Plan stratégique national (PSN), la déclinaison française de la future Pac. «Nous demandons tous le maintien de l’ICHN, voire une certaine augmentation si c’était possible, et le maintien des aides couplées qui sont indispensables», a résumé Jeanine Dubié, présidente de l’association et députée Liberté et territoires des Hautes-Pyrénées. Les producteurs, de leur côté, redoutent un changement du mode de calcul des surfaces pastorales. «Le ministère travaille sur la méthode Lidar, déjà expérimentée en Espagne, dont nous avons peur qu’elle exclue des surfaces très boisées ou en pente», a souligné Philippe Lacube, président de la chambre de l’agriculture de l’Ariège. Si la convergence interne des aides découplées «n’est plus qu’une option de rythme», une convergence «qui serait progressive ne nous choquerait pas», a complété Dominique Fayel, président de la FDSEA de l’Aveyron. Sur le dossier ours, élus et producteurs ont également affiché leur solidarité: «le président s’était engagé à ce qu’il n’y ait aucune réintroduction, nous espérons qu’il respectera sa parole», plaide Jeanine Dubié.

Didier Bouville

La ministre du travail Elisabeth Borne a lancé officiellement, le 1er février, le dispositif de soutien à la reconversion professionnelle Transitions collectives, annonce un communiqué. Doté de 500 millions d’euros sur deux ans, ce dispositif accompagne les entreprises en proie à «des mutations économiques durables» dans leur secteur d’activité, en facilitant la reconversion professionnelle de leurs salariés vers des métiers «porteurs» implantés localement. «La crise frappe de manière hétérogène les secteurs économiques», a déclaré Elisabeth Borne citée dans le communiqué. «Sur un même territoire, des entreprises souffrent tandis que d’autres peinent à recruter. Pour les salariés dont l’emploi est fragilisé, une autre voie que le licenciement est possible.» L’initiative a été annoncée lors de la deuxième conférence du dialogue social le 26 octobre. Un premier appel à manifestation d’intérêt a permis d’identifier 98 porteurs de projets, dont 46 portant sur des «territoires d’industrie». «Un second appel à manifestation d’intérêt sera lancé d’ici la fin du mois», annonce le communiqué. Les listes de métiers considérés porteurs, dont certains agricoles, sont établis par les préfets de région.

Didier Bouville

Saisis par les associations de l’Affaire du siècle dénonçant un préjudice moral et écologique en raison de l’inaction contre le changement climatique, les juges du tribunal administratif de Paris ont estimé dans une décision rendue le 3 février que «l’État devait être regardé comme responsable d’une partie de ce préjudice dès lors qu’il n’avait pas respecté ses engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre». Rappelant les écarts entre le premier budget carbone et les émissions effectives en 2019, les juges ont reconnu les «carences fautives de l’État à mettre en œuvre des politiques publiques lui permettant d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu’il s’est fixés». En revanche, indiquent les juges, l’État «ne peut être regardé comme ayant contribué directement à l’aggravation du préjudice écologique». La décision condamne en conclusion l’État français à verser un euro symbolique aux associations au titre du préjudice moral, considérant que ses carences ont porté «atteinte aux intérêts collectifs » défendus par ces organisations. Avant d’enjoindre l’État à prendre des mesures complémentaires au nom du climat, le tribunal accorde deux mois aux ministères pour transmettre des observations supplémentaires.

Didier Bouville

Nouveau hall, passage à quatre jours, lancement d’une appli: pour sa 30e édition, du 5 au 8 octobre 2021, le Sommet de l’élevage compte marquer les esprits. Principale nouveauté présentée lors d’une conférence de presse le 2 février: un nouveau hall « en dur » de 10 000 m2 au sein de la Grande halle d’Auvergne, à Cournon. Il accueillera les exposants du secteur laitier (hors génétique et animaux), des bâtiments, ainsi que des «secteurs à fort potentiel de développement» (transformation à la ferme, énergies renouvelables), d’après un communiqué. Un investissement de 20 M€ cofinancé par la Région Aura et GL Events (gestionnaire du site). Ce nouveau bâtiment impliquant des transferts d’exposants, les organisateurs les invitent à «très vite se positionner». Les inscriptions s’ouvrent le 3 février. En cas d’annulation liée à la crise sanitaire, «l’ensemble des sommes consacrées à la participation au Sommet seraient remboursées, comme en 2020», précisent-ils. Autre nouveauté de taille: le Sommet se tiendra sur quatre jours, au lieu de trois, avec l’ambition de franchir les barres des 100 000 visiteurs et des 1500 exposants. En s’étalant dans le temps et dans l’espace, le Sommet espère gagner en confort de visite et faciliter le respect de la distanciations sociale.

Didier Bouville

Constatant que l’épizootie d’influenza aviaire est «en voie de stabilisation», l’interprofession du foie gras (Cifog) «prépare la sortie de crise», indique-t-elle dans un communiqué le 2 février. Ce travail vise à «étudier précisément les caractéristiques de cet épisode pour prendre au plus vite les mesures adéquates en concertation avec tous les acteurs de la filière et les scientifiques». Le Cifog a commencé à échanger cette semaine «avec les syndicats agricoles et les professionnels concernés dans tous les modèles de production». Un conseil d’administration du Cifog se tiendra jeudi 4 février, devant lequel sera présentée «une première étude sur les densités de palmipèdes dans la principale zone touchée», le Sud-Ouest. Dans son communiqué, l’interprofession s’emploie à rassurer sur l’avenir de l’élevage plein air, expliquant que «la mise à l’abri des canards n’est pas synonyme d’abandon du plein air». «L’accès au parcours reste une priorité, quel que soit le modèle de production», insiste le Cifog. En période à risque d’influenza, la claustration reste «une nécessité temporaire», qui «ne remet absolument pas en cause la pratique de l’élevage en plein air».

Didier Bouville

«Il y a une faible minorité de projet de contrats [envoyés par les industriels aux distributeurs dans le cadre des négociations commerciales annuelles en cours] qui comportent des indicateurs», regrette Jacques Creyssel, délégué général de la fédération du commerce et de la distribution (FCD) lors d’un entretien à Agra Presse le 2 février. «Très souvent, il n’y en a pas ou alors il y a une liste d’indicateurs mais aucune explication sur comment les utiliser (…) A tel point que certaines enseignes ont dû demander à leurs fournisseurs de compléter leur proposition» renchérit-il. Alors que la loi Egalim prévoit la construction des prix en marche avant en partant des coûts de production agricole, les distributeurs pointent le manque de transparence des industriels. «Il n’y a pas de négociations de premier niveau entre les agriculteurs et les industriels», déplore Jacques Creyssel. De ce fait, il assure que les distributeurs n’ont pas, en cas de hausse de tarif, la vision de ce qui redescend dans les cours de fermes.

Didier Bouville

«Avec moins de terres, d’animaux et d’investissement, les systèmes herbagers dégagent autant, si ce n’est plus de revenu, font vivre plus de monde sur les fermes et préservent l’environnement», affirme le réseau Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), s’appuyant sur son observatoire 2020 des systèmes bovins laitiers publié le 2 février. En comparant les performances des systèmes herbagers de fermes «engagées en agriculture durable» avec celles des exploitations laitières «conventionnelles» du Grand Ouest représentées par le Rica (réseau d’information comptable agricole), cet observatoire technico-économique estime à 9500 euros le revenu disponible par actif. Ces systèmes herbagers dégageraient plus de richesse en utilisant moins d’intrants et de moyens de production. «Prendre en compte l’environnement ne se fait pas au détriment de l’économie. Au contraire, plus le système mobilise l’environnement, moins il a besoin d’intrants, plus il est efficace économiquement, en conclut le réseau Civam. L’Observatoire des systèmes herbagers montre ainsi qu’il existe d’autres voies en rupture avec les logiques d’intensification de l’élevage en bovins lait. »

Didier Bouville

Dominique Potier, député PS de Meurthe-et-Moselle, finalise «un texte de rassemblement», comme «première étape d’un processus législatif d’une loi foncière, notamment en s’attaquant à l’accaparement foncier agricole par le phénomène sociétaire. Dans un communiqué titré «loi foncière, acte I!», il indique le contenu de cet «accord transpartisan»: il vise principalement à «consolider la transparence des marchés sociétaires», et à placer les sociétés «au même niveau de régulation que tous les requérants au nom du principe républicain d’égalité». «Nous avons, à ce titre, officiellement sollicité le ministre de l’Agriculture afin qu’il saisisse le Conseil d’État sur le caractère constitutionnel des différents seuils de contrôle applicables au marché sociétaire». Le député PS compte, avec d’autres collègues – y compris d’autres formations politiques, «des communistes aux républicains» – travailler à l’harmonisation des seuils de déclenchement des contrôles de l’agrandissement, pour qu’ils s’appliquent de la même façon aux sociétés foncières qu’aux exploitants agricoles.

Didier Bouville

Le président des États-Unis fraîchement élu, Joe Biden, a transmis au Congrès américain un projet de loi qui pourrait bénéficier à plus d’un million de travailleurs agricoles en situation irrégulière, selon une note du service économique de l’ambassade de France à Washington DC. Le texte propose que les travailleurs étrangers qui ont oeuvré dans l’agriculture «pendant au moins 100 jours au cours de quatre des cinq dernières années, et sous réserve de vérification de leurs antécédents criminels», puissent obtenir une Green card (carte de résidence permanente). Au bout de trois ans, les titulaires de ce sésame pourraient demander la nationalité américaine, précise la note. Le syndicat des travailleurs agricoles United farm workers (UWF) s’est réjoui ce projet de loi, le 20 janvier, déclarant sur son site web qu’il est «fondamentalement différent de ce que tous les autres présidents aient jamais fait pour émanciper les travailleurs agricoles». Au-delà des travailleurs agricoles, le projet de loi assouplit les conditions d’obtention de la nationalité américaine pour des millions de travailleurs étrangers établis aux États-Unis depuis de nombreuses années.

Didier Bouville

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