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« Il y a un écart de plus en plus grand dans notre sociétariat », a déclaré Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), le 13 avril lors d’une conférence de presse, précédent l’assemblée générale du syndicat. D’après lui, « un tiers des producteurs sont en situation difficile, un tiers en position stable et un tiers plutôt performants ». Il a annoncé une année 2017 difficile : « Le prix du lait ne pourra pas atteindre celui dont les producteurs ont besoin pour refaire leur trésorerie après deux ans de crise ». Le taux de cessation d’activité en 2016 est de l’ordre de 6%, « soit le double des autres années », selon lui, insistant cependant sur des regroupements entre exploitations cette année-là.

Didier Bouville

Deux nouvelles attaques de troupeaux de brebis se sont produites dans la nuit de ce mercredi 12 au jeudi 13 avril à Bengouzal, commune de Sainte-Eulalie-de-Cernon, à moins de 100 mètres de la bergerie. Deux brebis ont été tuées. Les gardes de l’ONCFS ont été prévenus. Depuis plus d’une semaine, des troupeaux ovins du plateau du Larzac sont victimes de ce type d’attaque…

Didier Bouville

Réagissant aux résultats annoncés pour 2016 de l’observatoire des prix et des marges, la FNSEA constate qu’une nouvelle fois, en 2016, « on peut déplorer que la valeur soit captée par les acteurs de l’aval de la filière, industriels et distributeurs confondus, pendant que les producteurs souffrent de la baisse des prix de leur production. » « La déconnexion entre les prix des produits agricoles et les prix à la consommation est de plus en plus flagrante, estime le syndicat d’agriculteurs : c’est un défaut majeur de la LME qu’il faudra corriger ! » Et d’insister : « Il faut maintenant stopper l’hémorragie avant que des pans entiers de notre agriculture ne disparaissent. » Il faut notamment modifier les règles de la concurrence pour permettre aux agriculteurs de s’organiser affirme la FNSEA. La centrale syndicale estime que cet outil de connaissance des prix et des marges doit continuer à viser la « transparence comme mission première ». « Il ne faut pas faire de cet outil, envié par nos voisins européens, un lieu de confrontation ou de négociation entre les acteurs, encore moins un lieu de débat politique».

Didier Bouville

A la suite de la réunion du 12 avril au ministère, aucune nouvelle carte concernant l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN) n’a été validée à la suite d’un désaccord au sein des représentants de la profession agricole, selon une source proche du dossier. Les syndicats d’élevage (FNO, FNB, Fnec, FNPL) avaient rendez-vous la veille au ministère pour débattre du sujet, mais n’étaient pas présents à la réunion du le 12 avril où se trouvaient la FNSEA, les JA, les syndicats minoritaires, l’APCA, etc. A l’image de l’Irlande et de l’Autriche, la France devrait demander à Bruxelles un report de mise en œuvre de la mesure puisque la carte validée doit être envoyée à la Commission européenne en juillet.

Didier Bouville

L’Irlande, l’Italie, la Pologne et la France ont signé une déclaration parlementaire commune sur l’avenir de la Politique agricole commune, le 11 avril. « Tous les pays (signataires) sont pour un premier pilier de la Pac fort », a développé Jean Bizet, président de la Commission des affaires européennes du Sénat, en conférence de presse. Les États ont aussi exprimé la nécessité que les crédits de la Pac ne soient pas la « variable d’ajustement du budget européen. » S’il n’y a pas de désaccord majeur, « il y a des divergences de vues sur le système assurantiel », nuance Jean Bizet. Le parlementaire irlandais Pat Deering a rappelé que la déclaration commune est constituée de douze principes, les discussions « ne sont pas encore allées dans le détail ». Les parlementaires européens entendent poursuivre ce travail « pour participer et contribuer activement au débat sur l’orientation stratégique de la Pac à compter de 2020 ».

Didier Bouville

Observatoire des prix et des marges : stabilité des prix consommateurs, instabilité des prix agricoles

A l’occasion de la présentation du rapport 2016 de l’Observatoire des prix et des marges, Philippe Chalmin son président, a insisté sur la grande stabilité des prix alimentaires à la consommation qui contraste avec l’instabilité des prix agricoles. « Une instabilité qui devient la règle et dont le consommateur final n’est pas conscient » selon ce dernier. Philippe Chalmin estime que la principale conclusion à tirer de ce 6ème rapport et « qu’au moins depuis 2013, le seul véritable « gagnant » est tout simplement le consommateur, isolé de toutes variations de prix de l’amont ». A l’inverse, il apparaît que beaucoup de producteurs ne couvrent pas leurs coûts de productions. Et si certaines filières peuvent espérer retour à meilleure fortune, pour d’autres, qu’il s’agisse de bonnes ou de mauvaises années, les résultats sont négatifs. Et le rapport de pointer du doigt la filière bovine, toujours en grande difficulté. Enfin, interrogé sur sa reconduction à la tête de l’Observatoire, Philippe Chalmin, dont le mandat arrive à échéance le 22 avril, confirme qu’il est candidat à sa succession sans avoir de confirmation des rumeurs le donnant gagnant.

Didier Bouville

«Se regrouper pour peser davantage dans les négociations commerciales et défendre un prix juste est la seule issue pour survivre à cette guerre des prix» a réagi le syndicat des Jeunes agriculteurs (JA), le 11 avril, à la suite de la publication des résultats de l’Observatoire des prix et des marges. Il a également prôné la mise en place «d’outils de contractualisation efficaces». Il prend notamment pour exemple l’inégale répartition des marges dans la filière laitière : «Sur 1litre de lait UHT demi-écrémé vendu en GMS : 1 cts de plus à la consommation se traduit par 5 cts de moins pour l’agriculteur (payé à 24 cts), 3 de plus pour l’industriel, 3 de plus pour la GMS». JA dénonce donc le comportement des industriels et de la grande distribution «responsables» des difficultés économiques dans lesquelles se trouvent les jeunes agriculteurs d’aujourd’hui.

Didier Bouville

Réagissant à la présentation du rapport de l’observatoire des prix et des marges, l’assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) a constaté que les relations conflictuelles perdurent entre les agriculteurs, le secteur industriel et la distribution et continuent de causer un préjudice insoutenable pour les agriculteurs ». L’APCA note notamment « que la baisse des prix agricoles n’est toujours pas proportionnellement répercutée dans les prix que payent les consommateurs ». De surcroît, « les maillons de l’industrie et la distribution parviennent même à améliorer leurs marges brutes tout en diminuant leur prix de vente (en particulier sur le lait) ». D’une manière générale, l’APCA constate avec amertume qu’en 2016, « pour 100 Euros de dépenses alimentaires, seulement 6,2 Euros de valeur ajoutée reviennent à l’agriculteur ! » Enfin, selon les chambres consulaires, le rapport de l’observatoire confirme que « les coûts de production des agriculteurs, lorsqu’on y inclut la rémunération de la main d’œuvre familiale, ne sont pas couverts par les prix, ni même par les aides dans certaines filières ».

Didier Bouville

«En février, le prix d’achat des moyens de production agricole progresse par rapport au mois précédent de 0,5%, confirmant la remontée intervenue depuis octobre 2016 après plusieurs mois de repli», a annoncé Agreste dans une note de conjoncture du 10 avril. Sur un an, la hausse du prix des intrants est de 1,3% (janvier 2016 à janvier 2017). En cause, selon Agreste, «l’accélération de la hausse du prix de l’énergie et des lubrifiants» et le «ralentissement de la baisse du prix des aliments pour animaux et des engrais et amendements». En février, le prix d’achat des aliments remonte, pour la deuxième consécutive, de 0,7% par rapport au mois précédent. Et pour le quatrième mois consécutif, le prix des engrais et amendements a augmenté de 1,9%, en février, en lien avec la hausse du prix des engrais azotés et phosphatés.

Didier Bouville

La FNSEA a appelé, le 10 avril, le monde agricole à voter, quel que soit le candidat choisi. « L’heure est assez grave, le monde assez instable, la France assez abimée et l’agriculture assez touchée pour que chacun prenne ses responsabilités et aille voter en toute connaissance de cause », affirme le syndicat agricole. Pour celui-ci, il en va de la place de la France dans le monde : « Notre tradition du réformisme syndical et du dialogue social doivent nous motiver à aller voter pour une France forte, qui a toute sa place en Europe et dans le monde ». La fédération récuse « l’abstention, la possibilité du repli sur soi ». Le geste de voter « n’est plus automatique, pourtant il faut le faire car en votant on pense à notre avenir, à l’avenir de nos enfants, à l’Histoire de France et au rayonnement du pays.»

Didier Bouville

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