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A l’exception des cerises, rares sur les étals à cause du gel, la plupart des fruits et légumes vendus en France sont revenus à des niveaux proches d’avant la pandémie, calcule l’association Familles rurales dans son observatoire annuel, publié le 1er août. «Après une année 2020, record en termes de prix, la plupart des produits de notre panier retrouvent des valeurs proches de celles relevées en 2019», rapporte l’association. «Hors cerises, les prix ont globalement baissé de 8% entre juin 2020 et juin 2021 (-4% pour les fruits et -11,5% pour les légumes)», selon Familles rurales. Dans le détail, les prix des fruits bio ont globalement baissé de 5%, ceux en conventionnel de 3%. Les abricots – qui ont aussi souffert du gel – et les pommes connaissent une hausse marquée en conventionnel (respectivement +18% et +9%). A l’inverse, le melon recule de 21%. Quant aux légumes, les bio ont baissé de 5%, les conventionnels de 18%. Familles rurales a réalisé 111 relevés de prix du 15 au 30 juin dans des hypermarchés, supermarchés, magasins type hard discount et enseignes bio, via une équipe de 83 « veilleurs consommation » dans 38 départements. Son calcul est basé sur un panier de huit fruits et dix légumes.

Didier Bouville

Selon les médias libanais, de plus en plus d’urbains commencent à fuir les villes pour se réfugier à la campagne, lassés d’une crise économique qui n’en finit pas. En effet, depuis plus d’un an et demi, les Libanais n’ont plus accès à leur compte en banque. Certains ont vu les économies de toute une vie être bloquées et ne pensent « ne jamais les récupérer ». Beaucoup fuient les coupures massives de courant et les répercussions que cela pourrait avoir sur leur qualité de vie.

Interrogé par le quotidien L’Orient-Le jour, un propriétaire de plusieurs appartements à Broummana (environ 15 km à l’est de Beyrouth) raconte être totalement dépassé par la demande. Il loue des appartements à la saison et d’autres sur la plateforme Airbnb. « A Broummana, les coupures ne se font pas encore sentir, rien à voir avec la situation de Beyrouth. Quand j’ai ajouté sur mon listing ‘électricité 24/24’, j’ai reçu des dizaines de demandes en quelques heures. Les gens sont désespérés et veulent absolument sortir de la capitale », explique-t-il. Surtout, les néoruraux espèrent profiter d’un espace plus large pour pouvoir cultiver la terre et ainsi faire des économies. L’effondrement de la livre libanaise a rendu les biens de premières nécessités, comme le lait ou la viande, très chers. Le prix des légumes a explosé. L’exode rural représente pour de nombreux Libanais le seul moyen de se nourrir sans se ruiner. Pour beaucoup quelques salades, concombres et tomates cultivés sur quelques mètres carrés représentent des dépenses budgétaires en moins. Le taux d’inflation au Liban s’est hissé à hauteur de 84,3 % en 2020 et devrait atteindre les 100 % en 2021. Quant au taux de chômage déjà de 37 %, il devrait atteindre les 41,4 % au terme de l’année 2021. Il reste à savoir si cet exode urbain et ce retour à la terre seront pérennes.

Eva DZ

Le secrétaire d’Etat charge? de la ruralité, Joël Giraud, a annoncé la conclusion d’un partenariat tripartite entre son ministère, « l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et Chambres d’agriculture France (APCA) dans le cadre de la mise en œuvre du programme Petites Villes de Demain (PVD) ». L’APCA « apportera son expertise pour aider les collectivités bénéficiaires du programme PVD à répondre à leurs enjeux spécifiques en matière notamment de gestion du foncier, de projets alimentaires ou de projets de développement de l’accueil à la ferme ». Cet accord prévoit aussi que l’APCA mette à disposition des collectivités des ressources documentaires utiles pour concevoir leurs projets de territoire. Le programme PVD a été lancé en octobre 2020. Il vise notamment à redynamiser les centres bourgs des petits communes, à améliorer l’habitat et à participer à la transition écologique. Plus de 1600 communes sont déjà inscrites. Le budget prévisionnel est de trois milliards d’euros sur les six prochaines années.

« Le programme PVD de l’ANCT est un formidable catalyseur de projets en zone rurale (…) C’est également une belle occasion de reconnaitre le rôle essentiel de l’agriculture et des agriculteurs dans ce dynamisme au service des territoires. », a déclaré Sébastien Windsor, président de l’APCA.

Eva DZ

Les organisateurs du Tour de l’Avenir, course cycliste considérée comme le « Tour de France des moins de 23 ans », et la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C) ont signé un partenariat. Concrètement, la FF3C mettra en avant ses énergies renouvelables à travers le biofioul qui sera sponsor du maillot vert. Ce dernier, comme dans le Tour de France classique, récompense le coureur placé en tête du classement par points à l’issue de chacune des étapes du Tour.

Le biofioul est une énergie nouvelle, composée de fioul domestique auquel est ajoutée une part croissante d’énergie renouvelable issue du colza cultivé en France (sous forme d’ester méthylique). A partir du 1er juillet 2022, le biofioul F30, contenant 30 % de bioliquide renouvelable issu du colza, alimentera les chaudières biocompatibles. L’édition 2021 du Tour de l’avenir se déroulera du 13 au 22 août 2021 avec un départ de Charleville-Mézières (Ardennes) et une arrivée le 22 août au Col du Petit Saint-Bernard (Savoie).

Eva DZ

Réagissant à l’annonce par la start-up français Gourmey de la construction d’une ligne de production pilote de simili in-vitro de foie gras, l’interprofession (Cifog) rappelle, dans un communiqué par le 26 juillet, que l’appellation «foie gras» n’est donc autorisée «que pour définir un foie issu d’un canard, ou d’une oie, engraissé par gavage» et qu’«il est donc interdit de l’utiliser pour un produit qui n’est pas issu de ce procédé.» La filière «s’interroge» par ailleurs une «expérience qui tend à produire une alimentation artificielle, déconnectée de tout lien avec la Nature». «Quelle alimentation certains scientifiques sont-ils en train d’inventer pour demain ? Les consommateurs ont-ils envie de manger des produits artificiels cultivés in vitro en laboratoire ?» demande le Cifog. Pour l’interprofession, «l’immense majorité des Français n’a pas envie de consommer des produits artificiels, des produits chimiques de synthèse issus de manipulations cellulaires effectuées dans des laboratoires : en deux mots un ersatz de foie gras de laboratoire»

Didier Bouville

La récente demande du Conseil d’État de faire appliquer les distances maximales de 20 mètres de non-traitement (ZNT) aux molécules suspectées d’être cancérigènes, mutagènes, ou reprotoxiques (CMR 2) «pourrait concerner plus de 500 produits», selon Christian Durlin, vice-président de la commission environnement de la FNSEA, interrogé par Agra presse le 27 juillet. «Il pourrait y avoir des conséquences sérieuses sur certaines cultures», s’alarme le représentant syndical, précisant que seule une cinquantaine de produits étaient visés par les précédentes dispositions sur les CMR de catégorie 1.

Didier Bouville

A l’occasion de la concertation organisée au printemps sur la déclinaison française de la future Pac, les services de la DGPE (ministère de l’Agriculture) ont présenté des travaux portant sur la future définition française de l’agriculteur actif (ou véritable), qui déterminera le droit de bénéficier ou non des aides Pac à partir de 2023, rapportent des sources syndicales. La DGPE travaillerait sur deux nouveaux critères. D’abord la retraite: la définition exclurait les personnes pouvant bénéficier de la retraite à taux plein, condition atteinte actuellement à 67 ans. Et ensuite les cotisations: elle exclurait les personnes non inscrites à l’assurance agricole contre les accidents du travail (Atexa). Cette définition n’a pas encore été arbitrée par le ministre de l’Agriculture.

Didier Bouville

La Commission européenne a lancé le 27 juillet des procédures d’infraction à l’encontre de douze États membres (France, Espagne, Italie, Autriche, Belgique, Chypre, Estonie Pologne, Portugal, Roumanie, République tchèque et Slovénie) pour ne pas avoir pleinement transposé dans les temps les nouvelles règles en matière de lutte contre les pratiques commerciales déloyales au sein de la chaîne d’approvisionnement agroalimentaire. La date limite pour la transposition de cette directive, adoptée en avril 2019, dans la législation nationale était fixée au 1er mai 2021. Elle prévoit notamment la fixation d’une liste de seize pratiques interdites (paiements tardifs, annulations de dernière minute pour les produits périssables, modifications unilatérales ou rétroactives des contrats…) afin de protéger les agriculteurs et les petits fournisseurs face à la grande distribution. Les douze pays se sont vus adresser une lettre de mise en demeure (première étape de la procédure d’infraction de l’UE) et disposent de deux mois pour répondre. La France et l’Estonie ont notifié à Bruxelles que leur législation ne transpose encore que partiellement la directive.

Eva DZ

Consécutivement à la remise du rapport du groupe de travail du Varenne de l’eau sur la gestion des risques, un travail interministériel va s’engager pour arbitrer les préconisations mises sur la table, rapporte le député Frédéric Descrozaille. Ce travail doit «se terminer en septembre», et sera suivi quelques mois plus tard par des travaux parlementaires dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Des amendements devraient être déposés pour intégrer les mesures sans incidence budgétaire portées par le groupe de travail, qui propose la création de deux instances de gouvernance des politiques publiques de gestion des risques agricoles. La première est un GIEE réunissant la caisse centrale de réassurance (établissement public) et les assureurs, pour y définir «collectivement» les niveaux de prime et éviter des phénomènes de «sélection des risques», c’est-à-dire d’absence d’offre sur certains territoires ou productions. La seconde instance est groupe élargi aux professionnels agricoles intitulé Codar (comité de développement et d’orientation de l’assurance récolte). La création du GIEE a suscité des réserves de la fédération française de l’assurance (FFA), rapporte Frédéric Descrozaille. De même que les pouvoirs publics n’ont pas endossé le chiffre budgétaire, et que la Coordination rurale ou la Confédération paysanne auraient émis des «réserves» sur la suppression des indemnisations des dégâts exceptionnels pour les non-assurés, rapporte le député.

Eva DZ

Dans le cadre du Varenne de l’eau et du changement climatique, le député LREM Frédéric Descrozaille, président du premier des trois groupes de travail, celui dédié à la gestion des risques, a remis son rapport, le 27 juillet, au ministre de l’Agriculture Julien Denormandie. Présenté sous la forme d’un «plan stratégique sur 7 ans», il propose une montée en charge du soutien public à la gestion des risques agricoles, pour le faire passer de 280 M€/an actuellement, à 600-700 M€/an, explique-t-il à Agra presse. L’objectif est d’atteindre un taux de pénétration de l’assurance multi-risques climatiques (MRC) de 60% des surfaces en viticulture et grandes cultures, et de 30% en arboriculture et prairies. Pour ce faire, il propose les quatre mesures suivantes: d’abord une baisse et et un alignement à 25% du seuil d’intervention et de la franchise de l’assurance MRC subventionnée (création d’une franchise de 20% pour la prairie). Ensuite, une hausse du taux de subvention de la MRC à 70% (contre 60% en moyenne aujourd’hui), suivie d’une baisse dans le cas des grandes cultures et de la viticulture. Il propose également la réintégration des grandes cultures et de la viticulture dans le régime d’indemnisation des pertes exceptionnelles par l’Etat (calamités agricoles), avec des seuils d’interventions respectifs de 50 et 60%. Ce taux seuil reste fixé à 30% en arboriculture et prairies, puis porté à 50% en 2024. Enfin, le taux d’indemnisation de ces pertes exceptionnelles sera porté à 100%, et dans le cas des non-assurés, il sera ensuite diminué et supprimé à terme. En attendant cette suppression, les deux régimes, d’assurance subventionnée MRC et d’indemnisations publiques (calamités agricoles), seraient opérés par les assureurs dans un «guichet unique».

Eva DZ

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