Dans un communiqué paru le 17 octobre, le service numérique de l’Acta (instituts techniques agricoles) présente trois propositions dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation. La première porte sur la question de l’accès aux données agricoles ; l’Acta souhaite que soient favorisées «l’innovation et la recherche, tout en protégeant les agriculteurs». L’Acta s’inquiète par exemple des conditions d’accès des données par les agriculteurs en cas «de changement de service ou de couplage avec d’autres services». La deuxième proposition concerne plus particulièrement les données météorologiques, que l’Acta souhaite voir ouvertes aux acteurs du monde agricole «dans le cadre des démarches de service public». Pourquoi pas sans facturation, comme c’est le cas de l’activité de prévention de certains risques (incendies, aéroportuaire, crues…), propose l’Acta. La troisième proposition est de «faciliter l’accès aux services en ligne pour les exploitations agricoles» en créant une fédération d’identités numériques dans le secteur agricole, c’est-à-dire un seul identifiant pour plusieurs services numériques, comme le proposent déjà Google ou le service public français.
Didier Bouville