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Près de 18 000 doses sont parties en Haute-Savoie afin de vacciner ovins et bovins contre le sérotype 4 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), selon un membre du Conseil national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV) du 9 novembre. En parallèle, le ministère de l’Agriculture cherche à récupérer auprès de Mérial de nouvelles doses, initialement destinées à l’export. En Haute-Savoie, près de 21 000 bovins et 3 000 ovins sont à vacciner. Lors du CNOPSAV, il a été également annoncé que l’Italie n’imposerait pas de contraintes supplémentaires pour ses importations d’animaux français et que l’Espagne continuerait d’exiger une vaccination y compris contre le sérotype 4. Pour Jean-Marie Nicol, vétérinaire, interrogé par Agra Presse le 9 novembre, les éleveurs ne gardent pas un bon souvenir des campagnes de vaccination obligatoires précédentes (sérotypes 8 et 1). «Certains animaux sont morts de cette vaccination obligatoire et il n’y a pas eu d’indemnisation de prévue», relevait-il.

Didier Bouville

Jeunes agriculteurs, dans un communiqué du 9 novembre, s’interroge sur la date de signature de la « charte d’engagement pour une relance de la création de valeur et pour son équitable répartition au sein des filières agroalimentaires françaises ». Le syndicat incite donc les acteurs à prendre leurs responsabilités. Et cela d’autant plus que « ce document de nature politique reprend les principales conclusions des ateliers, sur lesquelles tous ou presque étaient d’accord ! ». Interrogé sur le sujet, le même jour, Emmanuel Vasseneix, p.-d.g. de la Laiterie Saint-Denis de l’Hôtel, s’exclamait : «Des chartes, j’en ai vu passer ! C’est une bonne initiative, si c’est une initiative globale. Se donner bonne conscience en écrivant une charte, c’est bien ! Mais l’élevage est en grand danger aujourd’hui. Si l’on n’y fait pas attention, on perdra notre élevage».

Didier Bouville

En octobre 2017, l’indice FAO des prix des aliments au niveau mondial s’établit en moyenne à 176,4 points. Il a donc baissé de 2,2 points par rapport au mois de septembre. L’indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l’exportation de chacune des catégories. En octobre, l’indice est donc supérieur de 2,5 % par rapport à sa valeur à la même période l’année dernière. Il reste cependant inférieur de 27 % à son niveau-record enregistré en février 2017. A l’exception des céréales, les cours de tous les produits qui composent cet indice ont diminué en octobre. L’indice des prix des aliments était établi à 176,4 points en moyenne, soit une baisse de 1,3 % par rapport au mois de septembre. Pour les huiles végétales et les produits laitiers, les indices des prix ont respectivement diminué de 1,1 et 4,2 % par rapport au mois précédent. Pour la viande et le sucre, cet indice a diminué de moins de 1 % (respectivement 0,9 et 0,7 %). L’indice de prix des céréales, à lui, augmenté de 7,4 % par rapport à octobre 2016.

Didier Bouville

Aucune majorité qualifiée pour ou contre le renouvellement de l’autorisation pour cinq ans du glyphosate dans l’UE ne s’est dégagée entre les Vingt-huit lors du votre organisé le 9 novembre. Quatorze ont voté pour, neuf contre (dont la France et l’Italie) et cinq se sont abstenus (dont l’Allemagne et la Pologne). Un nouveau vote en comité d’appel sera organisé fin novembre. Si une fois encore aucune majorité ne se dégage – dans un sens ou dans l’autre – la décision reviendra entre les mains de la Commission qui clame depuis le début des discussions qu’elle ne donnera pas son feu vert à cette autorisation sans majorité claire.

Didier Bouville

Jeunes agriculteurs s’est dit inquiet, dans un communiqué du 7 novembre, des réformes sociales du gouvernement. Le syndicat dénonce une hausse possible des cotisations sociales dès 2018, au vu du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), voté à l’Assemblée nationale le 31 octobre. JA évoque les cotisations maladie (Amexa) en hausse selon un barème progressif allant jusqu’à 6,5%, la retraite complémentaire obligatoire (RCO) en hausse de 0,5 point, la CSG augmentée de 1,7 point. «De plus, le système d’exonérations partielles de cotisations pour les jeunes agriculteurs dans les 5 premières années d’installation est mis en danger par la réforme de l’Aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise (ACCRE)», a souligné le syndicat. Et de rajouter : «Ces annonces sont le signal d’une volonté de remise en cause de la MSA, système de cotisations et de prestations façonné par et pour les agriculteurs».

Didier Bouville

Après une première campagne de 2015 à 2017, l’Union européenne a renouvelé sa participation à une nouvelle campagne de promotion concernant la viande ovine dans quatre pays européens : la France, l’Irlande, la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Ainsi elle contribuera à hauteur de 8 millions d’euros à cette campagne d’un montant global de 10 millions d’euros sur 2018, 2019 et 2020. L’interprofession ovine française et ses partenaires britanniques (AHDB) et irlandais (Bord Bia) investiront eux 2 millions, selon un communiqué d’Interbev ovins du 8 novembre.

Didier Bouville

Le ministre de la Transition écologique a affirmé que la France ne votera pas pour un renouvellement de 5 ans du glyphosate, lors d’une interview sur RMC, le 8 novembre. «La France est sur une position de 3 ans», poursuit-il. Agra Europe express rappelle que les Vingt-huit doivent de nouveau voter le 9 novembre sur la ré-autorisation du glyphosate dans l’Union européenne. La Commission européenne a revu la durée du renouvellement à 5 ans (contre 10 ans jusque-là).

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture souhaiterait faire signer cette semaine la « charte d’engagement pour une relance de la création de valeur et pour son équitable répartition au sein des filières agroalimentaires françaises » dont Agra s’est procuré un exemplaire non définitif (V27). Cette charte comprend des engagements communs à tous les acteurs de la production, de la coopération agricole, des entreprises de l’alimentaire et de la distribution, puis des engagements propres à ces quatre acteurs. Dans le tronc commun, les acteurs s’engagent notamment à « prendre en compte les règles à venir sur l’interdiction de revente à perte et la maîtrise des promotions » et à « veiller à la loyauté des relations, via notamment une meilleure transparence ». Ils s’engagent à « fournir les outils nécessaires à la mise en œuvre de la contractualisation par des indicateurs » et à « renforcer le rôle des filières longues ». Voici quelques engagements selon les acteurs : la production : « se regrouper davantage dans les organisations de producteurs » ; la coopération agricole : « garantir une rémunération équitable et transparente des agriculteurs coopérateurs » ; les entreprises de l’agroalimentaire : « mettre en place des partenariats durables avec les acteurs de la production et de la distribution (…) notamment sur les modalités de contractualisation » ; la distribution : « assurer notamment une péréquation raisonnée, un juste retour aux producteurs et aux transformateurs des engagements pris » dans cette charte. « Nous en sommes à la version 28 et ce n’est pas gagné » a déclaré Christian Lambert dans une table ronde le 7 novembre.

Didier Bouville

Les experts du Conseil de l’UE ont confirmé le 6 novembre dans la soirée leur approbation du volet agricole du règlement omnibus et soutenu l’idée de le dissocier des autres chapitre de ce projet afin de pouvoir mettre en œuvre les dispositions prévues (gestion des risques, organisations de producteurs,…) début 2018. Les représentants permanents des Vingt-huit à Bruxelles pourraient donner le 15 novembre leur feu vert à cette procédure qui doit aussi être approuvée par le Parlement européen dans les meilleurs délais de telle sorte que le nouveau règlement agricole puisse être voté par les députés lors de leur session des 29 et 30 novembre à Bruxelles.

Didier Bouville

Le 8 novembre, les agriculteurs bio du réseau Fnab se mobiliseront en Bretagne et dans le Grand-Est «pour demander aux grandes régions un engagement sans ambiguïté en faveur du développement de l’agriculture bio», selon un communiqué le 7 novembre. Ils demandent «aux régions de prendre temporairement le relai d’un État défaillant». Pour rappel, le ministère de l’Agriculture a annoncé, en septembre, qu’il ne financera plus la part nationale nécessaire au cofinancement avec le Feader de l’aide au maintien. La Fnab demande aux régions de «trouver des solutions pour financer ce dispositif de rémunération des services environnementaux» et au gouvernement «la mise en place d’une concertation nationale sur les 200 M€ annuels pour les services environnementaux annoncés par le Président de la République».

Didier Bouville

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