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-1,5 % d’abattages de porcs en France en 2013

Le nombre de porcs abattus en France en 2013 a diminué de 1,5 % en têtes, selon une étude publiée le 27 janvier sur la filière porcine par Agreste, reprenant les données du ministère de l’Agriculture. L’étude montre aussi la même tendance pour les abattages en poids (-0,9 %). En outre, les experts révèlent que l’indice Ipampa (indice des prix d’achats des moyens de production agricole) de l’aliment porcin est « supérieur de 8 % à la moyenne 2008-2012 », malgré son recul en novembre 2013 pour le onzième mois consécutif. Parallèlement, le prix moyen du porc charcutier classe E est supérieur de 14 % par rapport à la moyenne 2008-2012. En revanche, l’étude précise qu’en décembre 2013, ce prix se situait à 1,52 euro le kilo de carcasse, soit un recul de 3 % par rapport à décembre 2012.

Didier Bouville

Fonds de modernisation : priorité aux producteurs de lait pour la FNPL

« Les éleveurs laitiers ont toute légitimité pour bénéficier, en priorité, de ces quelque 200 millions d’euros », du fonds de modernisation issu du deuxième pilier de la réforme de la Pac, estime la Fédération nationale des producteurs de lait  (FNPL) dans un communiqué.  Laisser les éleveurs laitiers à coté de la modernisation « revient à affaiblir un maillon essentiel de la réussite économique française », estime la FNPL qui souligne également que « soutenir la rénovation des salles de traite, c’est permettre l’amélioration de conditions de travail contraignantes et la performance des fermes laitières ». Et d’observer aussi que « vouloir contenter tout le monde n’aidera, au final, personne ».

Didier Bouville

Le Crédit Agricole lance son village de l’innovation à Paris

Fort de ses 21 millions de clients, le groupe Crédit Agricole a présenté à la presse son village de l’innovation. Près de 5 000 m² dans le 8ème arrondissement à Paris seront dédiés à un réseau de jeunes entreprises. Cette pépinière pourrait, entre autre, accueillir « l’excellence de l’agriculture et de l’agroalimentaire », selon le directeur du Crédit Agricole Bertrand Corbeau. « Nous voulons faire le lien entre innovation et économie. Montrer la recherche et l’innovation dans les domaines de l’agroalimentaire et de la distribution », insiste-t-il. L’ambition du village est d’accompagner les jeunes entreprises, favoriser l’émergence de produits innovants, promouvoir l’innovation et ainsi se mettre au service du développement économique des territoires. Le village de l’innovation parisien permettra également d’inciter à construire de nouvelles pépinières en région connectées à chacune des Caisses régionales.

Didier Bouville

Inondations : X. Beulin propose une meilleure prise en compte des dégâts à l’agriculture

Dans un courrier adressé le 22 janvier au premier ministre Jean-Marc Ayrault, le président de la FNSEA tire les leçons des inondations qui viennent de se produire dans le Var et fait des propositions. Il constate, comme Jérôme Despey le faisait la veille, qu’une des causes est l’impossibilité d’entretenir les cours d’eau en raison des directives européennes sur la biodiversité. Le président de la FNSEA demande « une simplification des démarches administratives et la mise en place d’une Charte du contrôle de police de l’environnement ». Il  propose de mettre en place « des contrats de prestation de service environnemental entre les collectivités locales et les agriculteurs ». Ceci afin de rémunérer le service rendu dans les zones d’expansion des crues.

Didier Bouville

FNPL : le prix du lait n’est pas «négociable» 

Pour la Fédération nationale des producteurs de lait, le prix du lait devra afficher une valeur comprise entre 365 et 380 euros/1000 litres en raison « des évolutions positives » des marchés laitiers.  Elle  estime que la base de calcul, pour 2014, doit intégrer les éléments obtenus en 2013 « C’est non négociable », estime-t-elle. C’est d’ailleurs le souhait du ministre de l’Agriculture. N’a-t-il pas déclaré lors de ses vœux à la presse, le 16 janvier, que « la base de négociation du prix du lait 2014, c’est ce qui a été obtenu l’an dernier », en précisant « qu’il allait être attentif aux  négociations concernant le prix du lait payé aux éleveurs ».  Et la FNPL de faire valoir que le prix du lait payé aux éleveurs en Allemagne s’est élevé en moyenne annuelle  2013 à 365 euros/1000 litres contre environ 340 euros/1000 litres en France. « La bonne valorisation du lait allemand n’est pas magique. Elle est notamment possible car le marché intérieur laitier allemand fonctionne », souligne-t-elle.

Didier Bouville

Un label pour distinguer les produits de l’agroforesterie ?

Les agroforestiers français planchent sur la création d’un label pour distinguer les produits issus de ces systèmes. Ce projet sera présenté au prochain salon de l’agriculture à Paris par l’association française d’agroforesterie. « On sait depuis longtemps que les systèmes agroforestiers sont un plus pour la qualité des produits. La Dehesa espagnole (NDLR : domaine communal accessible à tout habitant de la commune) et le jambon Pata negra en sont un très bon exemple » explique Alain Canet, président de l’association. « Courant 2014, nous allons faire déguster les produits issus de ce système les faire travailler par des restaurateurs, les distribuer dans des boutiques, pour faire valider le concept par les consommateurs, puis nous verrons avec un organisme certificateur. » Objectif : parvenir à lier fortement « protection de l’environnement » avec « qualité des produits ».

Didier Bouville

Space : Marcel Denieul succède à Jean-Michel Lemétayer

Le Conseil d’Administration du Space, le 20 janvier, a élu Marcel Denieul, président du salon spécialisé sur l’élevage de Rennes. Il succède ainsi à Jean-Michel Lemétayer. Marcel Denieul est président de la Chambre d’Agriculture d’Ille et Vilaine depuis février 2013. Éleveur à Janzé (Ille et Vilaine), dans le cadre d’un Gaec à 10 associés, avec pour productions principales, le lait, le porc et le poulet de Janzé, il est également vice-président de la Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne, et secrétaire général adjoint du bureau de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait.

Didier Bouville

Stéphane Le Foll «très attentif» aux négociations sur le prix du lait

Le ministre de l’agriculture, à l’occasion de ses vœux à la presse le 16 janvier, a affirmé qu’il voulait être très attentif aux négociations concernant le prix du lait payé aux éleveurs. Et d’insister sur le fait que « la base de négociation c’est ce qui a été obtenu l’an dernier ». Il appelle les négociateurs « à la responsabilité », remarquant qu’en Allemagne le prix payé aux éleveurs tourne autour des 400 euros (les 1 000 litres) alors qu’il est de l’ordre de 340 euros en France. « On a besoin de lait en France » dit-il. « Si on n’en a pas assez, nos clients, comme les Chinois qui viennent chercher de la poudre de lait chez nous, iront en chercher ailleurs ».

 

Didier Bouville

Les conditions écologiques poussent l’élevage allemand vers l’Est

Les problèmes et objectifs écologiques ont tendance à pousser l’élevage allemand vers l’Est du pays. C’est ce qui a été constaté lors d’une conférence organisée récemment par le Syrpa (professionnels de la communication en agriculture). En élevage, la Basse Saxe, région traditionnelle pour cette activité, arrive à saturation : «c’est trop pollué» affirme Michel Ferret, ancien chef du service marché et études des filières chez FranceAgriMer. Juergen Ohlhoff, conseiller agricole à l’ambassade d’Allemagne à Paris a rappelé que l’Allemagne a pour objectif de réduire de 40 % ses émissions d’ammoniac d’ici 2035. Les pouvoirs publics de Basse Saxe et des länders de l’Est développent donc une coordination renforcée pour accueillir de nouveaux élevages à l’Est. Ceci se situe dans un nouveau contexte où, indique Michel Ferret, «le ministre de l’agriculture de la Basse – Saxe est du parti des Verts depuis février 2013 comme c’est le cas dans quatre autres länder».

Didier Bouville

Philippe Pinta : les propos de F. Hollande rejoignent les propositions d’Orama

Le président d’Orama (producteurs de grandes cultures) Philippe Pinta a rebondi, dans une déclaration du 15 janvier, aux propos du président de la République la veille, estimant que « le principal problème de la France c’est sa production… Il nous faut produire plus, il nous faut produire mieux ». Selon Philippe Pinta, « c’est dans ces termes exacts qu’à Orama nous présentons depuis des mois aux Pouvoirs publics notre ambition pour les grandes cultures françaises, secteur qui, avec ses partenaires de filières, génère d’importants excédents commerciaux et beaucoup d’emplois. » Et de citer le plan de compétitivité proposé au ministre de l’Agriculture et que celui-ci a mis à l’étude.

Didier Bouville