Suite à la publication du rapport de la Cour des Comptes, le 8 février, recommandant aux Chambres d’agriculture de fusionner pour limiter leurs coûts de fonctionnement, l’APCA rappelle qu’une stratégie a été élaborée « dès le début de l’actuelle mandature » et que des démarches ont été engagées par les élus « pour optimiser et rationaliser leurs moyens au bénéfice de l’accompagnement des agriculteurs ». « L’APCA réaffirme la nécessité de renforcer son organisation territoriale, au plus près des agriculteurs et des entités administratives territoriales considérées comme un nouveau marché pour des services aux collectivités », affirme par ailleurs l’organisation dans son communiqué du 17 février. Sans compter que de nouvelles missions ont été confiées aux Chambres sans moyens adéquats. Concernant la revalorisation automatique annuelle de + 1,7 %, il s’agit « de l’application d’un accord qui ne peut être revu qu’avec l’accord des syndicats de salariés » et qui nécessite pour être changée « une intervention du législateur ». « La volonté du réseau des Chambres d’agriculture est de structurer son organisation territoriale pour remplir au mieux ses missions, et ce dans l’intérêt des agriculteurs, que ce soit en matière de développement, de recherche et d’expérimentation et de missions consulaires », indique Claude Cochonneau, président de l’APCA.
Didier Bouville


