Stéphane Le Foll et son homologue du Commerce extérieur Matthias Fekl ont annoncé le 1er mars au Salon devant le Pavillon des vins une stratégie offensive à l’export agricole et agroalimentaire, basée sur une « stratégie des terroirs ». « Toutes nos boussoles sont basées sur la qualité et les indications géographiques », a insisté Matthias Fekl. Quand les négociations d’accords commerciaux ne prennent pas en compte les signes d’origine et de qualité, « nous en tirons les conclusions », et c’est ainsi que « j’ai demandé qu’on mette fin à la négociation sur le Tafta ». Le ministère de l’Agriculture réorganisera les ambassades pour que les attachés agricoles aient plus de moyens de partager la veille et d’appuyer les entreprises, notamment les PME. Cette volonté gouvernementale part du constat que les filières agricoles « donnent des signes de faiblesse à l’export » sur le marché intra-européen, en particulier avec l’Espagne et la Pologne, a fait remarquer Catherine Geslain-Lanéelle, directrice générale de la DGPE (ministère de l’agriculture).
Didier Bouville