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La croissance du secteur du commerce équitable a atteint 10 % en France en 2017, nous révèle Julie Stoll, déléguée générale de Commerce Équitable France, lors d’une conférence de presse le 3 mai. Atteignant désormais le « chiffre symbolique » d’un milliard d’euros, les ventes des produits issus du commerce équitable connaissent une croissance à deux chiffres depuis déjà quatre années consécutives. Blaise Débordes, directeur général de Max Havelaar, souligne que « la demande est massive » et les Français en attente de produits labellisés. Enfin, 81 % des produits labellisés « commerce équitable » sont également labellisés bio, secteur également en très forte croissance.

Didier Bouville

La baisse «de 5%» du budget de la Pac envisagée par la Commission de Bruxelles dans son projet de cadre financier pluriannuel 2020-2027 de l’UE entraînera, par rapport à la programmation en cours 2014-2020, une réduction de 3,9 % de l’enveloppe pour les paiements directs en France, à 50,035 milliards € (en prix courants), selon les chiffres des services européens. Ce taux de diminution serait identique dans d’autres États membres comme l’Irlande, l’Allemagne et les Pays-Bas, ou bien inférieur (Pologne -0,9 % par exemple). En revanche, le Portugal, la Roumanie et les pays baltes enregistraient une augmentation de leur allocation du fait du processus de convergence externe des aides.

Didier Bouville

Dans un communiqué du 4 mai 2018, la Gnis, groupement national interprofessionnel des semences et des plants, a réaffirmé, suite à la sortie du plan d’action concernant les produits phytosanitaires, que la filière semences et plants, grâce à l’innovation et la recherche, dans laquelle elle investit fortement, avait sa place au cœur de de la transition agroécologique. Le rapport de l’Assemblée cite d’ailleurs l’exemple de la betterave pour laquelle « La sélection de la meilleure variété en termes de rusticité et de résistance, et non plus en fonction de leur productivité est également un moyen de diminuer le recours aux produits phytopharmaceutiques ». Parmi les engagements du plan de filière semences et plants se trouvent comme en effet comme objectifs de « Favoriser la diffusion de variétés résistantes ou tolérantes aux bio agresseurs ». Le Gnis rappelle ainsi que la sélection variétale est un élément majeur et intégratif de solutions dans les stratégies de lutte contre les maladies et les ravageurs. Cependant, le groupement souligne que la filière « a encore besoin de solutions chimiques car certaines techniques, comme le biocontrôle, n’apportent pas encore de solution à toutes les problématiques rencontrées ». La filière semences souhaite donc que l’Etat « mette en place tout ce qui est nécessaire pour développer la recherche publique afin de développer des partenariats avec le secteur privé à la hauteur de cette recherche de solutions alternatives aux produits phytosanitaires ».

Didier Bouville

La FOP (Fédération des producteurs d’oléagineux et de protéagineux), a accueilli avec satisfaction les résultats d’un sondage mené par l’institut Odoxa relatif à la position des Français vis-à-vis de l’huile de palme dans les biocarburants. Ce sondage révèle en effet que 71% des Français sont fermement opposés à l’utilisation d’huile de palme dans les biocarburants. La fédération estime donc plus qu’elle est plus que jamais légitime dans le combat qu’elle conduit depuis de très nombreux mois pour dénoncer le projet du groupe Total à La Mède (Bouches-du-Rhône), qui s’orienterait vers la production de biocarburants à base d’huile de palme. Le sondage souligne que 43 % des Français affirment savoir qu’il est possible de remplacer l’huile de palme par de l’huile de colza produite en France. Il met également en avant que 83 % des Français attendent du gouvernement qu’il soutienne la position du Parlement européen contre l’utilisation d’huile de palme dans les carburants. Pour la FOP, la position unanimement exprimée par les Français conforte sa détermination pleine et entière à maintenir une production européenne et française de biocarburants basée sur un taux d’incorporation de 7%. Pour Arnaud Rousseau, Président de la FOP, « les Français sont engagés à nos côtés pour lutter contre les importations massives de pays tiers qui vont à l’encontre de leurs attentes environnementales, sociales et sociétales ».

*Chiffre issu d’un sondage réalisé par Odoxa

Didier Bouville

Dans un communiqué le 2 mai, les Jeunes agriculteurs (JA) demandent le retrait de l’amendement de Jean-Baptiste Moreau, sortant les produits agricoles et alimentaires du cadre de la négociation commerciale annuelle. Les JA estiment que l’amendement «n’est pas construit sur des délais et un consensus suffisants pour aboutir à une bonne réforme». Et de s’interroger: «Si cette proposition du rapporteur Moreau est une si bonne idée, pourquoi ceux qui l’approuvent aujourd’hui ne l’ont pas proposée avant ?», se demandent les JA. Ils regrettent en somme que ce texte n’émane pas des Etats généraux, qu’il n’ait «fait l’objet d’aucune concertation, ni avec les pouvoirs publics, ni avec les syndicats», et s’inquiètent de voir qu’il satisfait certains industriels et distributeurs. En effet, l’Ania (agroalimentaire) a déclaré que ce texte est une «opportunité». Et Michel-Edouard Leclerc a récemment écrit sur son blog que ce texte «va dans le bon sens».

Didier Bouville

La fédération des entreprises de boulangerie (Feb), dans un communiqué de presse du 2 mai, s’inquiète «de la hausse récente du prix du beurre et de ses conséquences» pour le secteur. Alors que les cours du beurre avaient atteint des records en 2017, « l’année 2017 s’annonce encore pire. Les prix sont 25 % supérieurs à l’année dernière à la même époque », selon la Feb, ce qui laisse craindre de nouveaux records de prix pour cette année. L’enjeu pour les entreprises de boulangerie est double : « éviter l’effondrement des marges et assurer leur approvisionnement». Ainsi, la fédération « en appelle à la responsabilité de tous les acteurs, et notamment la grande distribution et la restauration, pour que les fabricants puissent rapidement répercuter dans leurs prix cette hausse » et déplore que « si des hausses modérées ont bien été acceptées lors des négociations commerciales, elles se révèlent déjà insuffisantes».

Didier Bouville

Les Régions de France n’ont pas assisté à la réunion, le 2 mai, du Conseil supérieur d’orientation de l’économie agricole (CSO), au cours de laquelle le ministère a présenté l’usage du transfert budgétaire du 1er pilier de la Pac vers le 2nd, le volet agricole du Grand plan d’investissement et le plan Ambition Bio 2022. Cette absence ne tient pas uniquement au dossier agricole ; après un premier gel en septembre, les relations Etat-Régions sont de nouveau coupées depuis fin mars dans le cadre de la réforme de l’apprentissage. «C’est une accumulation d’incompréhensions sur la méthode – un manque de concertation – et sur le fond – la recentralisation en cours», indiquent les Régions de France. Une réunion entre le ministère de l’Agriculture et les Régions avait déjà été refusée fin mars par ces dernières, au motif que le jour de la réunion proposé par le ministère correspondait à la date limite de notification à Bruxelles de l’usage que Paris devait faire du transfert budgétaire du 1er pilier de la Pac vers le 2nd, un dossier crucial pour les Régions. «Ce n’est pas du dialogue, c’est ce qui s’appelle être mis au pied du mur», réagit-on chez les Régions de France. «Nous n’avons pas la même définition du dialogue».

Didier Bouville

Le 27 avril, les Etats membres de l’Union Européenne ont approuvé la proposition de la Commission européenne, d’interdire l’utilisation de trois Néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxame) en extérieur. Leur utilisation sera ainsi limitée aux serres, où ils ne risqueront pas de rentrer en contact avec les abeilles. Cette proposition faisait suite à l’avis rendu par l’European Food Safety Autority (Efsa), qui mettait en évidence les risques que représentent ces substances pour les abeilles. L’usage de ces produits avait déjà été restreint en 2013. La France, l’Allemagne et la Grande Bretagne, ont notamment voté en faveur de l’interdiction, tandis que le Danemark, la Hongrie, la République Tchèque et la Roumanie, ont voté contre. Le Copa-Cogeca regrette, dans un communiqué, l’approbation de cette mesure. « Nous sommes convaincus qu’avec des mesures de réduction appropriées, ces substances auraient pu être ré-autorisées », a réagi Pekka Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca. L’organisation souligne le risque, pour les agriculteurs, de voir leurs solutions techniques diminuer, dans des zones où il n’y a pas forcément d’alternative.

Didier Bouville

FNSEA, JA, la FNO, la FNB et l’APCA soutiennent les éleveurs mobilisés contre la réintroduction de deux ourses dans les Pyrénées Atlantiques

Le 30 avril dernier, des éleveurs du sud-ouest se sont mobilisés à Pau. Ils se sont rassemblés pour dénoncer le projet de Nicolas Hulot de réintroduire deux ourses dans les Pyrénées Atlantiques. La FNSEA, JA, la FNO, la FNB et l’APCA ont, dans un communiqué, publié le 30 avril, apporté leur soutien à cette action. Les quatre organisations ont ainsi rappelé que « les éleveurs du massif pyrénéen paient déjà un lourd tribut en raison des attaques de leurs troupeaux par les ours déjà présents sur ce territoire (906 bêtes tuées dont 687 dans le seul département de l’Ariège) ». Elles ont ainsi réaffirmé que le pastoralisme est incompatible avec la présence de grands prédateurs et elles demandent que le travail des éleveurs soit respecté et donc, que le ministre renonce à son projet.

Didier Bouville

Coop de France est opposé « à toute hausse de taxes qui aggravent la situation financière déjà très fragile des agriculteurs », a indiqué l’organisme dans un communiqué le 27 avril. Coop de France cible ainsi l’augmentation de la redevance pour pollution diffuse (RPD) de 50M€ pour financer notamment le soutien à l’agriculture biologique, comme l’a annoncé le gouvernement le 25 avril. Ce dernier « prend le risque d’opposer les agriculteurs entre eux », selon l’organisme, pour qui il faudrait au préalable que « les 130 M€ de la RPD retournent effectivement aux agriculteurs ». Coop de France, qui rappelle être favorable à « l’orientation générale » du plan, juge qu’à l’issue des concertations, le document n’a évolué « que dans le sens d’un durcissement des mesures envisagées ».

Didier Bouville

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