Fil info

Dans un communiqué le Copa-Cogeca demande aux ministres européens de l’Agriculture de « simplifier » la future Politique Agricole Commune (PAC), et de prendre des mesures attractives pour attirer du « sang neuf » dans le secteur. « Nous appelons les ministres à garantir que la prochaine PAC soit dotée de règles plus simples et plus claires, ainsi que d’outils politiques pour les agriculteurs et les coopératives », a déclaré Joe Healy, le vice-président du Copa-Cogeca. Le communiqué souligne aussi l’importance des aides directes pour les agriculteurs, en raison de leur bas revenus, et d’autant plus face à l’importance grandissante des enjeux climatiques. Le Copa-Cogeca salue toutefois la volonté de la Commission Européenne de vouloir développer l’agriculture connectée et d’accompagner davantage le secteur dans la gestion des risques. « Dans ce contexte, l’accès au haut débit est essentiel pour que les agriculteurs et les coopératives puissent utiliser les nouvelles technologies. Cela rendra le secteur plus attrayant pour les jeunes », défend le Copa-Cogeca.

Didier Bouville

Gian Marco Centinaio ne figurait pas sur la première liste proposée par la coalition des deux partis M5S et Lega Nord, que le président de la République italienne Sergio Matarella avait refusée, à cause de la proposition de l’antieuropéen Paolo Savona au poste de ministre des Finances. Issu de la ligue du Nord Gian, âgé de 47 ans, Marco Centinaio de formation sciences politiques n’a guère eu à traiter les dossiers agricoles. Elu sénateur 2013, il était aussi conseiller municipal de la ville de Pavie et adjoint au maire de la ville chargé de l’aménagement du territoire à partir de 2009. A ce titre, il aurait toujours défendu l’agriculture, selon la presse italienne.

Didier Bouville

Les inquiétudes concernant le futur budget de la Pac ont été, comme prévu, au centre des discussions des ministres de l’agriculture des Vingt-huit réunis le 5 juin à Sofia pour un Conseil informel. Initialement, le débat devait porter sur le renouvellement générationnel, mais de nombreux pays ont estimé que le budget proposé par Bruxelles ne permettrait pas d’atteindre les objectifs fixés notamment pour les jeunes. Un seul État membre s’est dit en faveur de coupes encore plus importantes dans les fonds de la Pac : la Suède. Mais ces questions sont du ressort des chefs d’Etat et de gouvernement, a répondu le commissaire européen à l’agriculture Phil Hogan qui espère un accord sur ce point d’ici mars 2019, sans quoi une grande incertitude régnera, pour le financement de la Pac en particulier. Les seules divergences que j’ai entendues « concernent l’argent », a-t-il souligné. Toutefois, les propositions de Bruxelles sur le plafonnement et la convergence des aides ainsi que sur la subsidiarité (avec la supposée « simplification » qu’elle implique) ont également fait l’objet de critiques.

Didier Bouville

Du fait, du décalage dans le calendrier de la fête de Pâques par rapport à 2017, les abattages d’ovins sont en fort repli en avril avec des baisses de 23,8 % en têtes et 20,4 % en poids. Ainsi, sur les quatre premiers mois de l’année, ils reculent de 1,9 % en nombre de têtes et de 1,6 % en poids, du fait exclusivement d’une diminution des abattages d’agneaux. A contrario, les importations sont en hausse de 37 % sur un an en mars, majoritairement en provenance d’Espagne.

Didier Bouville

Suite à l’adoption, le 1er juin, par la Commission européenne, des propositions législatives sur l’avenir de la PAC, Coop de France rappelle, dans un communiqué du 5 juin, « l’absolue nécessité du maintien d’une politique agricole réellement commune ». Si l’organisation estime pertinent de construire « Les plans stratégiques » au niveau des États membres, elle rappelle que cela ne doit pas ouvrir la porte à une renationalisation de la PAC. Il s’agit donc, pour Coop de France, de définir une vision stratégique commune au service des entreprises agricoles. L’organisation rappelle également qu’il est important que la PAC se dote d’un véritable dispositif de gestion des risques.

Didier Bouville

Cet après-midi, mardi 5 juin, à partir de 14h, des orages vont se déclencher sur le département, communique la préfecture de l’Aveyron, pour ensuite remonter vers le nord. Les rafales pourront au plus atteindre 60/70 km/h et les pluies seront fortes sous orages pour donner des cumuls ponctuels atteignant 40 à 60 mm.

Conséquences possibles :

• Violents orages susceptibles de provoquer localement des dégâts importants.

• Des dégâts importants sont localement à craindre sur l’habitat léger et les installations provisoires.

• Des inondations de caves et points bas peuvent se produire très rapidement.

Conseils de comportement :

• À l’approche d’un orage, prenez les précautions d’usage pour mettre à l’abri les objets sensibles au vent.

• Ne vous abritez pas sous les arbres.

• Évitez les promenades en forêts et les sorties en montagne.

• Évitez d’utiliser le téléphone et les appareils électriques.

• Signalez sans attendre les départs de feux dont vous pourriez être témoins.

Didier Bouville

Le chef de file du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a proposé le 4 juin sur son site internet la constitution d’une mission parlementaire sur le glyphosate, pour «s’assurer de la progression des travaux nécessaires». Cette proposition intervient alors que le patron LREM et secrétaire d’État aux relations avec le Parlement, Christophe Castaner, a indiqué le 31 mai qu’il soutiendrait une proposition de loi pour interdire le glyphosate d’ici 2021 à défaut «d’avancées» d’ici 18 ou 24 mois du plan d’action annoncé par le gouvernement. Richard Ferrand note pour sa part qu’«une polémique autour de l’arrêt de l’utilisation du glyphosate persiste et témoigne d’un réel niveau de désinformation». «Notre position a pourtant permis de réelles avancées dans le respect de deux engagements», plaide-t-il. D’abord «ne pas pratiquer de sur-transposition de dispositions européennes dans la loi française: il est donc cohérent que nous n’inscrivions pas dans la loi, à ce stade, un délai de trois ans pour la fin de l’utilisation du glyphosate alors que la norme européenne a été fixée à cinq ans grâce à l’action de la France», justifie-t-il. Deuxième objectif: parvenir, «dans trois ans, sauf rares exceptions, à renoncer à l’utilisation du glyphosate».

Didier Bouville

Les trois syndicats spécialisés FNB (viande bovine), FNO (viande ovine) et FNPF (fruits) appellent à manifester à l’appel de la FNSEA pour lutter «contre les distorsions de concurrence», à partir du 10 juin dans des communiqués de presse respectifs publiés le 4 juin. Pour la FNB, «le temps est venu de hausser le ton» pour dire «stop à la course effrénée à l’importation massive de malbouffe» qui expose l’élevage «à la concurrence déloyale, avec l’importation de centaines de milliers de tonnes de viandes bovines produites au sein de systèmes peu ou pas réglementés sur le plan sanitaire, environnemental et du bien-être animal». Quant à la FNO, elle s’inquiète de «l’avenir de l’élevage ovin français» et dénonce le «sacrifice de l’agriculture française par l’État». Elle demande à l’Europe et à la France «de proposer de nouvelles perspectives aux éleveurs adaptées aux réalités». La FNPF cite en exemple la concurrence de cerises turques possiblement traitées au diméthoate, produit interdit en France. Elle dénonce également «le dumping social subit par les arboriculteurs» du fait d’une réforme du CICE et de la suppression de l’exonération spécifique sur les saisonniers qui augmenteraient les charges de main d’œuvre.

Didier Bouville

L’entreprise allemande Bayer a annoncé, dans un communiqué, que le nom de Monsanto ne sera plus utilisé à la suite du rachat du géant de la biotechnologie agricole. Les produits issus de la marque conserveront cependant leur nom. À la suite de l’approbation du Département de la Justice des Etats-Unis, sous condition, Bayer devrait devenir l’unique actionnaire de Monsanto le 7 juin, après obtention de l’approbation des autorités de la concurrence. « Nous allons doubler nos activités agricoles et créer un moteur d’innovation de premier plan en agriculture », a déclaré Werner Baumann, le président du directoire de Bayer AG. Avec cette acquisition, les activités agricoles et pharmaceutiques devraient désormais être représentées, à parts égales, au sein du groupe, pour un chiffre d’affaires pro forma total d’environ 45 milliards d’euros, en tenant compte du chiffre d’affaires combiné de Crop Science. « Dans le futur, nos équipes en recherche et développement et sur le terrain, seront en mesure d’adopter une approche plus globale de l’innovation, nous permettant de relever les immenses défis auxquels l’agriculture doit faire face », affirme Liam Condon, membre du Conseil d’administration de Bayer et président de la division Crop Science. L’entreprise mise aussi sur le développement durable et assure qu’elle appliquera « la même rigueur pour atteindre nos objectifs de développement durable que pour atteindre nos objectifs financiers », selon les déclarations de Werner Baumann.

Didier Bouville

La valeur des achats des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique affiche plus de 8,3 milliards d’euros en 2017, en croissance de près de 17 % par rapport à 2016. « L’ensemble de la consommation est à la hausse, se félicite Gérard Michault, président de l’Agence bio, à Paris le 1er juin. Quelque 69 % des produits bio qui garnissent les assiettes des Français sont issus de France. L’importation a néanmoins gagné deux points entre 2016 et 2017. L’Agence bio espère réduire les achats extérieurs des produits cultivables en France. « Cela fait partie des objectifs du plan ambition 2022 », conclut Gérard Michault.

Didier Bouville

PetitesAnnonces
Divers

V Charrue TR65N5M, bois de chauffage, mangeoire ovin ext., souffleur thermique. Tél 06 82 67 65 20

Bovins

V taureaux reproducteurs limousins 6 ans et 2 ans, très calme, type mixte viande, inscrits hbl, vêlage très facile, toutes garanties sanitaires. Livraison poss. Tél 06 73 50 90 20