S’il est réélu président de la République, Emmanuel Macron veut lancer une «grande loi de simplification», qui viserait notamment à accélérer les projets de méthanisation. Dans ce domaine, «nous sommes beaucoup trop lents, même en Allemagne», pourtant en avance sur la France, a reconnu le chef de l’État dans une vidéo diffusée lors du Grand oral des candidats à la présidentielle, organisé par le Caf (FNSEA, JA, APCA, CNMCCA) le 30 mars à Besançon. Ce travail de simplification viserait notamment à accélérer les autorisations et le raccordement au réseau de gaz, a-t-il précisé.
Mi-mars, le ministère de la Transition écologique a déjà annoncé le relèvement de 40% à 60% du niveau de prise en charge des coûts de raccordement des méthaniseurs au réseau de gaz. Deux jours plus tard, le Syndicat des énergies renouvelables (Ser) et les gestionnaires des réseaux de gaz (GRDF, GRTgaz, le SPEGNN et Teréga) avaient appelé à «la mise en œuvre immédiate de mesures volontaristes pour accélérer l’essor des gaz renouvelables». Si l’État faisait accélérer l’instruction des dossiers en file d’attente et garantissait un dispositif de soutien stable, «on connaitra une forte accélération du nombre de nouveaux projets», avait promis la filière.
Didier Bouville