Invité sur France Inter le 4 juillet, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire annonce des contrôles de la DGCCRF (Fraudes) «filière par filière (…) pour voir si, à un endroit ou à un autre de la chaîne de production, il y a des marges révoltantes qui seraient faites» sur les produits alimentaires. «Nous ne laisserons pas passer les profiteurs de la crise inflationniste», affirme-t-il, assurant qu’ils seront «sanctionnés». Le 1er juillet, la commission des Affaires économiques du Sénat a informé s’être lancée dans un bilan «des causes de l’inflation» dont les premiers résultats sont attendus pour le 20 juillet (voir Agrafil du 2 juillet). Une demande portée par Michel-Édouard Leclerc, puis reprise par plusieurs parlementaires de gauche. Toujours sur France Inter, Bruno Le Maire déclare qu’il lancera «dans les tout prochains jours» une mission de l’Inspection générale des finances (IGF) pour s’assurer que les distributeurs respectent le seuil minimal de revente à perte (SRP), fixé à 10% par la loi Egalim 1. «Je propose d’y associer des parlementaires et des représentants du monde agricole pour nous assurer que ces 10% au-dessus du seuil de revente à perte vont bien aux producteurs et ne se perdent pas ailleurs», a-t-il ajouté.
Didier Bouville


