«Les NTG (nouvelles techniques génomiques, NDLR) sont une fausse promesse pour répondre aux enjeux de transition agroécologique», clament la Fnab (producteurs bio), le Synabio (transformateurs), Forebio (fédération des OP bio), Greenpeace et Génération futures dans un communiqué commun à paraître le 1er août. Alors que la Commission européenne propose de faciliter la mise sur le marché européen de plantes issues des NGT (ou NBT), les acteurs de la bio et ONG signataires appellent les pouvoirs publics français à «maintenir l’interdiction d’utiliser des OGM en bio, y compris les NTG, conformément aux principes du règlement bio européen», et cela sans surcoût pour les opérateurs bio face au risque de «contamination» de leurs produits. Ils demandent également la création d’un «fonds d’indemnisation en cas de contaminations par les sociétés de biotechnologie». De plus, ils appellent à «maintenir l’évaluation des risques des NTG (…) et la publication d’une méthode de détection». Enfin, ils appellent à «rendre obligatoire la traçabilité et l’étiquetage des NTG» pour préserver la liberté de choix des consommateurs, et à «supprimer (…) les allégations « durables »» car «trompeuses pour les consommateurs».
Didier Bouville