Destiné à «réindustrialiser» plus rapidement le pays, notamment en raccourcissant les délais d’instruction des autorisations environnementales, le projet de loi Industrie verte, dont l’examen en séance publique a débuté au Sénat le 20 juin, aura des répercussions dans le secteur agricole, a indiqué le directeur général de la prévention des risques (DGPR, ministère de la transition écologique), Cédric Bourillet, à l’occasion d’un point avec la presse. «Les évolutions s’appliqueront à toutes les installations classées pour l’environnement», a-t-il précisé, interrogé par Agra Presse. En effet, l’article 2 du texte propose de «prendre en compte l’avis du public plus tôt dans le déroulement de la procédure, dès la recevabilité du dossier de demande d’autorisation environnementale». C’est ce que le DGPR appelle la «parallélisation» des procédures. La consultation publique serait ainsi lancée dès que le dossier de demande d’autorisation est jugé «complet et régulier», ce qui doit avoir pour effet de raccourcir les délais d’instruction. L’objectif visé par l’ensemble du texte est de réduire par deux les délais d’autorisations délivrées par l’administration.
Eva DZ