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Les députés ont rejeté dans la nuit du 28 au 29 mai la création, via le projet de loi EGAlim, d’un fonds d’indemnisation des victimes des phytos, après avis défavorables de la commission et du gouvernement. « Mettre dans la loi la création de ce fonds est compliqué parce que l’inversion de la charge de la preuve nous pose problème », a expliqué Stéphane Travert. Le ministre de l’Agriculture a défendu une « solution plus rapide, plus concrète » consistant à compléter le tableau des maladies professionnelles, sur la base des saisines de l’Inserm et l’Anses. L’amendement défendu par Dominique Potier (PS) reprenait le contenu d’une proposition de loi adoptée à l’unanimité au Sénat le 1er février.

Didier Bouville

Dans la nuit du 28 au 29 mai, à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Agriculture a proposé la mise en place d’une «commission de suivi» associant tous les groupes parlementaires et permettant «d’évaluer à intervalles réguliers les solutions alternatives à cette molécule». Il a martelé qu’il n’y aurait «pas d’interdiction sans solution pour les agriculteurs». Puis il a rebondit sur les amendements proposant d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi. Stéphane Travert a répondu par la négative, de peur que ces textes ne fassent «supporter aux seuls agriculteurs les surcoûts liés à la diminution de l’utilisation» de la molécule.

Didier Bouville

Le député Matthieu Orphelin (LREM) a proposé dans la nuit du 28 au 29 mai un amendement afin de définir dans la loi l’engagement pris par le président de la République de sortir du glyphosate dans trois ans. Il a assuré que son texte borne les exceptions dans les cas où les alternatives n’existent pas. Mais l’amendement a été rejeté. Le rapporteur Jean-Baptiste Moreau s’y est opposé, estimant qu’il n’a pas besoin d’inscrire la sortie du glyphosate dans la loi pour se rassurer que la parole d’Emmanuel Macron sera tenue. Il a ajouté qu’il est nécessaire de laisser le temps aux scientifiques de trouver des alternatives, et au gouvernement de convaincre l’Europe de réduire les délais de sortie de la molécule.

Didier Bouville

La Commission de Bruxelles a adopté le 28 mai un règlement qui, applicable le 1er avril 2020, fixe les modalités de l’étiquetage de l’origine de l’ingrédient principal d’une produit alimentaire lorsqu’elle est différente de celle indiquée pour ce produit. Selon les dispositions prévues, qui avaient été approuvées par les États membres lors d’un vote au niveau des experts en avril, l’origine de l’ingrédient en question pourra être indiquée par les mentions UE ou non-UE, nom d’une région ou autre zone géographique, etc. Les organisations agricoles européennes reprochaient à ce texte d’être « trop flexible et vague ». Elles dénonçaient notamment un manque de cohérence entre le niveau de détail géographique du produit et celui de l’ingrédient primaire à indiquer sur l’emballage, ainsi que l’absence de certitude juridique.

Didier Bouville

Les dimanches 3 et 10 juin, trois fermes bio d’Aveyron ouvrent leurs portes et accueillent le public pour partager un petit déjeuner, un repas ou un goûter bio à la ferme, pour la 5ème année consécutive. L’occasion de découvrir les coulisses d’une exploitation biologique et les garanties qu’elles apportent aux consommateurs. Mais aussi de goûter à de savoureux produits bio locaux !

Il est conseillé de réserver !

Didier Bouville

Dans un communiqué du 25 mai, la FNSEA, Chambres d’agriculture France (APCA) et GDS France, la Fédération nationale des Groupements de Défense Sanitaire, annonce qu’a eu lieu, cette semaine, une rencontre entre des représentants de la profession agricole et de ces deux associations de protection animale. Cette réunion avait pour objectif « de mieux comprendre le rôle et le fonctionnement de chacun, et d’identifier des pistes de progrès pour accompagner plus efficacement les éleveurs, permettant ainsi une prise en charge rapide des animaux en situation de détresse ». Les organisations précisent qu’il s’agit d’une première étape qui « devrait permettre de faciliter le travail de chacun sur le terrain, au bénéfice des éleveurs comme de leurs animaux. » Elles rappellent également que suite à la stratégie nationale bien-être animal 2016-2020 lancée par le ministère de l’Agriculture elles s’impliquent « pleinement pour la mise en place de cellules départementales de prévention de la maltraitance animale, plus souvent des défauts de soin liés à de grandes difficultés professionnelles ou personnelles de l’éleveur ».

Didier Bouville

Le 25 mai, les débats à l’Assemblée nationale, sur le projet de loi issu des États généraux de l’alimentation, ont principalement tourné autour de l’article 9. Ce dernier doit permettre d’habiliter le Gouvernement à prendre par ordonnance deux mesures dans le champ du code de commerce, pour une durée de deux ans : d’une part le relèvement de 10 % du seuil de revente à perte des denrées alimentaires revendues en l’état au consommateur ; d’autre part un encadrement en valeur et en volume des promotions pratiquées sur les denrées alimentaires. Il a suscité des débats passionnés entre les parlementaires qui avaient parfois du mal à s’accorder sur le texte . Christian Jacob était sceptique quant à son intérêt pour le monde agricole et François Ruffin estimait qu’il n’aurait pas d’impact sur les revenus des agriculteurs. Jean-Baptiste Moreau, rapporteur du texte, leur a rappelé qu’il visait à stopper la spirale déflationniste. Stéphane Travert a de son côté souligné que ces mesures seraient soumises à une évaluation afin d’en contrôler l’efficacité. L’article a finalement été adopté, après près de 3 heures de débats, dans le milieu d’après-midi suite à un vote à main levée.

Didier Bouville

Le réseau des agri-communicants Syrpa vient de publier les résultats de son enquête métier auprès de 254 professionnels salariés d’entreprises ou d’organisations agricoles et agroalimentaires, publiques ou privés, ayant en charge la communication. Selon l’enquête réalisée en février et mars 2018, le métier d’agri-communicants se féminise de plus en plus (49 % en 2018 contre 43 % en 2013), mais l’écart de salaire est très net avec les hommes. La différence de revenu brut annuel moyen entre hommes et femmes est de 15 000 euros par an. Par ailleurs la formation d’ingénieur agri-agro (40 %) perd du terrain (- 5 %) au profit des formations en communication et commerce. Les agri-communicants interrogés (majoritairement dans les entreprises amont et aval et les organisations professionnelles) disent voir évoluer leur métier. Même si la communication externe reste prioritaire, ils constatent une montée en puissance des communications internes et managériales ainsi que la prise en main des réseaux sociaux et du lobbying, ce qui s’accompagne d’une spécialisation des postes. De plus, les actions de nature réactive progressent au détriment de la réflexion à moyen et long terme. Et 48 % disent ne pas avoir de plan de communication formalisé.

Didier Bouville

La FNSafer constate une stabilité du prix des forêts en 2017, à 4110 €/ha. Le 24 mai, lors d’une conférence à Paris, Loïc Jégouzo, ingénieur d’études à la FNSafer, souligne qu’en parallèle, pour la deuxième année consécutive, les surfaces échangées sur le marché sont en forte progression. « En deux ans, 20000 ha supplémentaires ont été mis en vente, précise-t-il. Les niveaux d’échanges sont inédits, avec 18470 transactions, 130900 ha concernés, et près de 1,5 milliard d’euros. » Le nombre de ventes de forêt de plus de 100 ha est limité, avec seulement 150 transactions pour 32500 ha. En revanche, « le dynamisme du segment des forêts de 1 à 10 ha reste ininterrompu depuis 2007, dopé par une demande pour la chasse et l’approvisionnement en bois de chauffage », ajoute Loïc Jégouzo. S’agissant des acheteurs, pour la première fois, les personnes morales privées devancent les particuliers non agricoles, avec 49?200 ha acquis, soit 38 % des surfaces du marché. De son côté, la Société forestière, qui s’occupe essentiellement des forêts non bâties de plus 100 ha, en cours de production, calcule un prix moyen de 8600 € pour les 55 dossiers de l’année. «Cela reste un marché étroit, sur lequel il y a peu de vendeurs, et qui représente une valeur refuge grâce à une fiscalité qui s’est adaptée à la notion de long terme», souligne Jean-Pierre Mesnil de la Société forestière.

Didier Bouville

Dorénavant, pour les négociations de libre-échange avec les pays tiers, la Commission européenne proposera deux types d’accords distincts : l’un sur les dispositions purement commerciales, qui relèvent de la compétence exclusive de l’Union et ne nécessitent que l’approbation du Conseil des ministres de l’UE et du Parlement européen ; l’autre sur les dispositions qui sont aussi de la compétence des États membres, donc donc de leurs parlements nationaux (la protection des investissements notamment), et doivent de ce fait recevoir l’approbation de ces derniers. Les ministres du commerce des Vingt-huit ont pris note le 22 mai de cette nouvelle approche qui s’applique aux mandats qu’ils ont confiés le même jour à la Commission pour l’ouverture des pourparlers de libre-échange avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande. « Cette affaire me semble grave, a réagi le député Marc le Fur, interpelant le ministre de l’Agriculture lors des débats sur le projet de loi issu des États généraux de l’alimentation le 23 mai. Il faut aussi alerter le sommet de l’État car il est question de retirer des prérogatives au Parlement, ce qui nous inquiète. »

Didier Bouville

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