La profession agricole réfléchit à l’injection de biogaz dans le réseau par les agriculteurs, plus rentable que la cogénération par combustion du biogaz, a indiqué Jean-Marc Renaudeau, président de la chambre d’agriculture des Deux Sèvres, et référent «énergie & climat» aux chambres. En effet, dans la co cogénération, qui est une production conjointe d’électricité et de chaleur, la valorisation de cette dernière n’est pas toujours possible, surtout en été, tandis que l’injection dans le réseau a une valorisation constante. Les raccordements au réseau étant onéreux, la profession envisage une formule qui consisterait pour les agriculteurs à comprimer le biogaz en bonbonnes, qui seraient ensuite transportées dans des stations collectives d’injection.
Didier Bouville