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Après deux trimestres stables, les remboursements de soins de ville (soins de santé en dehors des cas d’hospitalisation) du régime agricole ont augmenté de 0,6% au dernier trimestre 2016, selon les informations communiquées par la Caisse centrale de MSA le 20 avril. Sur l’année 2016, la hausse globale s’établit à 0,8% tirée par le régime des salariés (+3,4%) tandis que celui des non-salariés a reculé de 1,1%. Sur le dernier trimestre, les versements d’indemnités journalières ont augmenté de 1,9%. Pour les indemnités journalières liées aux arrêts maladie, la hausse est plus forte chez les non-salariés (+3,9%) que chez les salariés (+1,2%).

Didier Bouville

La situation n’est pas « normale », mais elle n’est pas non plus « extrêmement critique », a indiqué le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), le 20 avril, à propos du niveau de l’eau dans les nappes souterraines. Au 1er avril, moins de la moitié des nappes (46%) affichaient « un niveau moyen ou plus haut que la moyenne » ; ce taux était de 76% en 2016. Cependant, il faut relativiser estime le BRGM, qui appelle à la vigilance, sans se montrer alarmiste. 66% des 260 points étudiés sont encore en phase de hausse du niveau de l’eau, 16% sont stables et seuls 18% ont commencé à baisser (23% en 2016). La phase de « bascule » (début de diminution du niveau de l’eau) qui intervient à la fin de la recharge hivernale n’a pas encore eu lieu partout, rassure le BRGM. Certaines zones nécessitent une vigilance plus particulière, car les niveaux d’eau y sont « bas voire très bas par rapport aux moyennes » : la Normandie et la Picardie, la vallée du Rhône, le bassin Adour-Garonne, et la région Paca.

Didier Bouville

La commission Bio d’Interbev a présenté le 20 avril les conclusions de son sondage en ligne sur la viande bio, réalisé entre les 3 et 6 avril en partenariat avec IFOP, sur un échantillon de 1001 Français : les résultats parlent d’eux-mêmes puisque 7 sur 10 en consomment. Les éleveurs sont de plus en plus nombreux à se convertir au bio, représentant, en 2016, 7,3 % des exploitations françaises soit 32 326 fermes, avec une progression de 12 % par rapport à 2015. Le bien-être animal s’impose sur la première marche du podium des images que véhicule la viande bio, pour 79 % des personnes interrogées. Parmi les autres réponses apportées par la viande bio, l’impact sur la santé et le bénéfice pour l’environnement se partagent la deuxième position, 77 % des sondés s’estimant en accord avec ces items. Enfin, permettre que les producteurs soient rémunérés au juste prix figure également en tête des préoccupations puisque 6 Français sur 10 trouvent légitime de payer la viande bio plus chère.

Didier Bouville

«En grandes cultures biologiques, les charges opérationnelles sont presque divisées par deux par rapport au système conventionnel», selon une analyse économique des exploitations en grandes cultures bio de CerFrance et de la Chambre d’agriculture d’Occitanie, publiée le 20 avril. Selon les économistes, la différence se fait sur les produits phytosanitaires et les engrais. Néanmoins, «les exploitations bio ont des charges de structure légèrement supérieures». La différence vient «des postes de main-d’œuvre salariée et de mécanisation».

Didier Bouville

Le plan Ecoantibio 2, qui porte sur la période 2017/2021, a été publié le 19 avril, a annoncé le ministre de l’Agriculture dans un communiqué. Destiné à poursuivre la réduction de l’exposition des animaux aux antibiotiques, dans le cadre de la lutte contre l’antibiorésistance, ce plan est articulé autour de quatre axes : développement des mesures de prévention des maladies infectieuses, communication et formation sur les enjeux, partage des outils d’évaluation et de suivi, efforts partagés pour renforcer l’application des règles au niveau national et favoriser leur adoption aux niveaux européen et international. Entre 2012 et 2015, le premier plan Ecoantibio a contribué à une réduction de 20 % de l’exposition des animaux aux antibiotiques.

Didier Bouville

Stéphane Le Foll salue la notoriété en constante augmentation de l’agro-écologie, a indiqué le ministère de l’Agriculture suite à un comité national d’orientation et de suivi le 19 avril. En janvier 2017, 83 % des agriculteurs disent en avoir entendu parler contre 79 % en 2016 et 50 % il y a 2 ans, précise un communiqué. 73% des agriculteurs sont déjà engagés dans au moins 3 démarches agro-écologiques (83% chez les jeunes). Le ministère signale la mise en place d’une mesure agroenvironnementale et climatique dédiée à la conservation des sols, un travail en cours sur la définition d’indicateurs de suivi de la qualité organique et biologique des sols agricoles. Par ailleurs, Stéphane Le Foll note la signature avec la Fédération nationale des parcs naturels régionaux d’une nouvelle convention triennale 2017-2019, permettant d’accompagner les agriculteurs de ces territoires dans la transition agro-écologique. Et d’annoncer une 2e « Nuit de l’agro-écologie » le 22 juin dans toute la France.

Didier Bouville

En février 2017, l’excédent des échanges agroalimentaires français a atteint son plus bas niveau depuis 1994, en raison de la mauvaise récolte céréalière et de la chute des exportations qui s’en est suivi, indique le service statistique du ministère de l’Agriculture. Avec 321 millions d’euros (M€) en février, l’excédent est inférieur de 318 M€ à celui de février 2016. Les exportations enregistrent une baisse de 232 M€ sur un an, soit – 5 %, alors que les importations augmentent de 86 M€, soit + 2 %. Le solde des échanges de produits agricoles bruts, déficitaire depuis juillet 2016, l’est toujours en février 2017 avec un résultat négatif de – 90 M€ contre un excédent de 262 M€ en février 2016. Les céréales voient ainsi la valeur de leurs exportations diminuer de 276 M€, avec des volumes exportés divisés par deux.

Didier Bouville

Un nouveau système de certification électronique, destiné à renforcer la traçabilité des produits biologiques importés dans l’Union européenne, entre en vigueur le 19 avril, a indiqué la Commission européenne. Ce système électronique, qui fait suite aux recommandations de la Cour des comptes européenne, coexistera avec le système papier jusqu’au 19 octobre 2017, date à laquelle il deviendra obligatoire. « Les mesures de certification et d’inspection sévères auxquelles nous sommes attachés constituent un aspect important des normes de l’UE en matière de sécurité des aliments. Ces normes élevées nous ont permis de devenir la référence mondiale en matière de denrées alimentaires, mais nous devons sans cesse nous efforcer de trouver de nouveaux moyens, meilleurs, pour faire encore mieux. Ces nouvelles règles permettront d’améliorer la traçabilité des produits biologiques, dont le marché connaît une forte croissance », a commenté le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan.

Didier Bouville

«Au-delà de l’impérieuse nécessité de mettre fin aux pratiques commerciales déloyales (…), la Fict (industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes) demande à Messieurs Leclerc, Naouri, Papin, Plassat et à l’ensemble des dirigeants des enseignes de (…) rouvrir d’urgence les négociations commerciales», a réaffirmé Robert Volut, président de la Fict, le 14 avril. Trois jours avant, l’Observatoire des prix et des marges confirmait «un déséquilibre flagrant» entre industriels charcutiers et distributeurs. «La marge est de 79 cts au kilo pour les GMS contre 16 cts au kilo pour l’industrie charcutière», soit «cinq fois moins», dénonce la Fict. Tous rayons alimentaires confondus, la marge moyenne de la grande distribution est de 1,3%. Mais la Fict rappelle en s’appuyant sur le rapport de Philippe Chalmin que les rayons charcuterie représentent «55% de la marge nette positive des enseignes.» Par ailleurs, les industriels affirment que «l’augmentation des prix des pièces de découpe de porc coûte à l’industrie environ 55M€ par mois, soit 10% de son chiffre d’affaires.»

Didier Bouville

Dans la nuit de ce jeudi au vendredi 14 avril, une troisième attaque de troupeau de brebis a encore été constatée à la ferme expimentale INRA de la Fage, sur la commune de Roquefort-sur-Soulzon. Une brebis a été tuée. « La cadence » des troupeaux de bebis attaqués s’accentue ces derniers jours sur le plateau du Larzac, de quoi excéder plus encore les éleveurs préocuppés par la présence déjà avérée du loup sur le secteur…

Didier Bouville