Pour financer la toute jeune interprofession apicole française, Interapi, les professionnels réfléchissent à la mise d’un prélèvement d’une cotisation volontaire (CV) au niveau de la distribution, en attendant une éventuelle cotisation volontaire obligatoire (CVO). Rappelons qu’Interapi est une interprofession longue qui inclut les distributeurs, mais seulement la FCD. Cette cotisation «serait répercutée au consommateur, précise le président d’Interapi Eric Lelong. Cela ne dépassera pas quelques centimes par kilo.» Elle concernerait les miels français et les miels importés. Interapi devrait valider son règlement intérieur et son budget prévisionnel en assemblée générale le 27 avril. Puis l’interprofession déposera sa demande de reconnaissance par les pouvoirs publics. «Cela peut prendre de 4 à 6 mois», explique Eric Lelong. Une partie du budget d’Interapi financera des projets portés par l’Itsap. Et le niveau de participation de l’Etat devrait dépendre du budget prévisionnel d’Interapi. Lors d’une réunion le 6 avril avec le ministère de l’Agriculture, «Stéphane Travert a rappelé son attachement à pérenniser l’Itsap-Institut de l’abeille», rappelle Interapi dans un communiqué.
Didier Bouville