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Annoncé fin 2018, le rapprochement des deux organisations d’industriels de la viande Culture Viande et Fedev est «effectif depus le 1er janvier», annonce un communiqué le 8 janvier. «Les entreprises françaises des viandes sont donc représentées par un syndicat unique», souligne Culture Viande. Cette fusion «historique» a été entérinée par les assemblées générales des deux structures le 17 décembre. Gilles Gauthier a été élu à la tête de Culture Viande pour trois ans, à la suite de Jean-Paul Bigard. Directeur de la stratégie du groupe de vitellerie Van Drie, il était jusque-là président de la Fedev. Yves Fantou (Fantou Viande, en Ille-et-Vilaine, anciennement membre du bureau de Culture Viande) occupe quant à lui le poste de président délégué. Le tandem insiste sur «la nécessité (…) de créer plus de valeurs et de produire en fonction des besoins des marchés nationaux et internationaux. C’est à ce prix que nous parviendrons à inverser la courbe de la consommation de viandes.» Plus largement, Culture Viande s’est fixé pour missions de «répondre aux attentes sociétales et environnementales», d’«affirmer notre positionnement central dans les filières viandes», d’«être les interlocuteurs des pouvoirs publics», et de «défendre, informer, promouvoir les entreprises».

Didier Bouville

Emmanuel Macron se rendra dans l’Eure mardi 12 janvier à la rencontre d’agriculteurs engagés dans la transition écologique, au lendemain du «One Planet Summit» organisé à Paris et consacré à la biodiversité, a indiqué l’Elysée le 10 janvier. Dans le prolongement de ce sommet international, le chef de l’Etat «ira à la rencontre d’agriculteurs engagés dans l’agro-écologie et dans la restauration de la biodiversité», a souligné la présidence. Il sera accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l’Agriculture Julien Denormandie. Emmanuel Macron s’intéressera notamment à l’action des Groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE), a précisé l’Elysée. Lundi, le chef de l’Etat doit intervenir à plusieurs reprises lors du «One Planet Summit» organisé par la France avec pour objectif de relancer une diplomatie verte mise à l’arrêt par la pandémie du Covid-19. Une trentaine de personnalités doivent participer, principalement par visio en raison de la crise sanitaire. Parmi elles, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le président de la Banque mondiale David Malpass, l’héritier du trône britannique le prince Charles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la chancelière allemande Angela Merkel, les Premiers ministres britannique Boris Johnson et canadien Justin Trudeau, le président du Costa Rica Carlos Alvarado, la présidente de la BCE Christine Lagarde ou le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Didier Bouville

Henri Biès-Péré a été élu président du Groupe Monde Rural le 5 janvier, lors de l’assemblée générale, a annoncé cette association dans un communiqué de presse. Il remplace Daniel Prieur qui était aux manettes de ce groupe depuis janvier 2012 et « qui a souhaité passer la main », indique le communiqué. Âgé de 57 ans, agriculteur en GAEC dans les Pyrénées-Atlantiques, Henri Biès-Péré est également deuxième vice-président de la FNSEA. Le Groupe Monde Rural réunit différentes organisations professionnelles (artisans, agriculteurs, professions libérales), des réseaux associatifs (maisons familiales, familles rurales, foyers ruraux, habitat et développement) ainsi que des associations d’élus locaux et territoriaux : maires de France, maires ruraux, départements de France, conseils économiques. « GMR est membre de l’ANNR (Association nationale nouvelles ruralités) qui porte aussi plus largement les attentes des ruraux vis-à-vis des politiques publiques. Henri Biès-Péré siégera, en tant que président du GMR, au comité directeur de l’ANNR », précise le communiqué.

Didier Bouville

Face à «l’évolution préoccupante ces derniers jours de l’épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans le département des Landes», le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a annoncé, dans un communiqué le 7 janvier, un renforcement des mesures de lutte. La zone concernée par les abattages préventifs est étendue à un rayon de 5km, contre 3km actuellement. La zone de surveillance passe de 10 à 20km autour des foyers, «avec interdiction de sortie et d’entrée de volailles (y compris pour repeupler un élevage qui a terminé son cycle de production». Et les capacités d’abattage «vont être significativement augmentées grâce à la mobilisation du prestataire mandaté par l’Etat, à celle des vétérinaires sanitaires ainsi qu’à la réquisition d’abattoirs supplémentaires», annonce le ministre. Ces restrictions, précise-t-il, seront «réévaluées d’ici la fin du mois de janvier, à l’aune du bilan épidémiologique». Celui-ci s’est aggravé ces derniers jours. Alors que le nombre de foyer était de 61 au niveau national au 1er janvier, le ministère en rapporte désormais 119 foyers dans les Landes, «concentrés dans la Chalosse». Et de signaler également d’autres nouveaux foyers «à ce stade plus isolés» dans les Hautes-Pyrénées (2 cas), les Pyrénées atlantiques (2 cas) et le Gers (1 cas).

Didier Bouville

«La perspective d’une réouverture [des restaurants] en janvier n’est pas réaliste», a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse le 7 janvier. En raison de la situation sanitaire, cette réouverture sera «reportée a minima à mi-février» – et non au 20 janvier comme initialement prévu en cas d’amélioration de la situation sanitaire. Celle-ci «est devenue plus fragile au cours des dernières semaines», a fait valoir le chef du gouvernement: «La deuxième vague est toujours là». Evoquant les activités sportives et culturelles, «les établissements aujourd’hui fermés le resteront jusqu’à la fin de ce mois», a-t-il ajouté. «Les remontées mécaniques ne pourront pas rouvrir tout de suite», a confirmé le chef du gouvernement. M. Castex a reconnu qu’il était «vital» pour les territoires de montagne de rouvrir ces remontées pour les vacances de février. «C’est un objectif que nous pouvons nous fixer, mais il serait prématuré de prendre une décision aujourd’hui.» Un point sera fait avec les professionnels de tous ces secteurs le 20 janvier prochain afin «d’examiner alors en fonction de la situation sanitaire s’il est possible de confirmer la possibilité et les conditions d’une reprise de l’activité».

Didier Bouville

Sébastien Windsor, président de l’APCA (chambres d’agriculture), souhaite qu’Ecophyto participe au financement du conseil stratégique, a-t-il déclaré le 6 janvier, en présentant ce nouveau service imposé par la loi Egalim. Le conseil stratégique à l’utilisation de phytos, auquel l’agriculteur doit avoir recours avant le 31 décembre 2023, «va coûter cher». Il s’agit de « mobiliser des fonds Ecophyto pour démarrer ça plus tôt», a expliqué Sébastien Windsor. L’idée est de «prendre en charge une partie des coûts» pour éviter que les agriculteurs, notamment ceux en difficulté, attendent le dernier moment. Côté chambres d’agriculture, l’offre de conseil stratégique est évaluée «entre 500 et 1 000 €» par exploitation. 300 collaborateurs sont formés pour la tester dans tous les départements. «On ne fera pas (du conseil stratégique) à bas coût, à ultra bas coût», a insisté Sébastien Windsor, les tests ayant montré «à peu près une journée pour le faire efficacement». L’APCA travaille sur «une prestation commune» entre les différentes chambres, a précisé le secrétaire général Christophe Hillairet. Des «options» sont prévues pour la compléter. «L’objectif, c’est pas un coup de tampon qu’on met en bas d’un papier», au contraire, «c’est une valeur ajoutée pour l’exploitation», selon lui.

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture doit recevoir un avis de l’Anses sur la stratégie de lutte contre l’influenza aviaire le 6 ou le 7 janvier, indique Marie-Pierre Pé, la directrice du Cifog (interprofession du foie gras), à Agra Presse. Une information confirmée par le cabinet du ministre de l’Agriculture et l’agence sanitaire. Dans la foulée, en fonction de la teneur de cet avis, la Rue de Varenne pourrait annoncer une évolution de cette stratégie. La politique actuelle consiste en des abattages préventifs «pour les espèces sensibles sur un rayon de 1 km et pour tous les palmipèdes et autres espèces de volailles non confinées dans un rayon de 3 km» autour des foyers. Mais la «situation n’est pas maîtrisée, malgré la mobilisation de tous», alerte Marie-Pierre Pé. L’épizootie aurait atteint le département de Gers, où un cas était suspecté dans un élevage de 12 000 canards prêts à gaver à Sainte-Christie-d’Armagnac. «Le dépeuplement est en cours aujourd’hui», indique Marie-Pierre Pé. Le Cifog milite pour «plus de moyens humains», car «les services vétérinaires locaux n’en peuvent plus». Dans un communiqué le 6 janvier, l’interprofession demande aussi des indemnisations pour les éleveurs, les couvoirs et les entreprises de transformation.

Didier Bouville

A l’occasion de ses vœux à la presse le 6 janvier, le président de l’APCA (chambre d’agriculture) Sébastien Windsor a mis en avant l’engagement de son réseau à faire connaître le Plan de relance gouvernemental aux agriculteurs, annonçant notamment l’accès à des personnes travaillant en Service civique. A raison de «deux à trois personnes par chambre d’agriculture», ce sont environ 150 jeunes qui vont être recrutés dans ce cadre dans l’ensemble du réseau pour assurer l’information des agriculteurs sur le Plan de relance (réunions, distribution de plaquettes, visites en fermes). Le Service civique est un contrat de 6 à 12 mois accessible aux 16-25 ans pour l’accomplissement «d’une mission d’intérêt général», et réservé à certains domaines comme «l’environnement». Une indemnité de 473,04 euros par mois est versée par l’État, et une prestation en nature ou en espèce d’un montant de 107,58 euros par l’organisme d’accueil. Le réseau vise par ailleurs la formation de 500 salariés à l’accompagnement du Plan de relance. «Les chambres se donnent les moyens d’accompagner le plan de relance, a insisté son président. On se doit d’utiliser cet argent au mieux». Le réseau est sous le radar des pouvoirs publics, avec qui il négocie en parallèle son Contrat d’objectifs pluriannuel, dont la signature est attendue pour la fin du 1er semestre 2021.

Didier Bouville

La nouvelle convention collective nationale pour l’agriculture, négociée par l’ensemble des partenaires sociaux en septembre, devait entrer en vigueur le 1er janvier. Elle sera finalement «applicable au 1er avril», a annoncé le vice-président de la FNSEA Jérôme Volle le 5 janvier, lors de la présentation des vœux du syndicat d’exploitants. Une information confirmée par le secrétaire national de la FGA-CFDT Frank Tivierge. «Ce délai est dû à un problème technique», a-t-il indiqué à Agra Presse en expliquant que le texte doit entrer en application «le premier jour du trimestre civil suivant sa publication au Journal officiel». Or au 31 décembre, il n’était toujours pas paru au JO. «Le ministère nous avait dit qu’il faisait le maximum, mais les délais techniques ont été assez contraints dans la période Covid.» La nouvelle convention collective nationale pour l’agriculture établit une classification des emplois agricoles en prenant en compte les compétences et les responsabilités inhérentes aux postes. Elle précise aussi certaines conditions relatives aux déplacements de salariés, au travail de nuit, aux indemnités de départ à la retraite, au télétravail et au droit à la déconnexion.

Didier Bouville

Face aux répercussions économiques du Covid-19, il faut instaurer un «chèque alimentaire» pour permettre aux ménages les plus modestes d’acheter des produits frais de qualité plutôt que de baisser les prix pour l’ensemble des consommateurs, comme le réclame la grande distribution, a plaidé, le 5 janvier la présidente de la FNSEA Christiane Lambert. «Les distributeurs qui aujourd’hui disent « attention, crise sociale, pouvoir d’achat, il faut baisser les prix », non ! Ca fait 30 ans qu’on baisse les prix, il n’y a jamais eu autant de personnes mal nutries, ou de personnes en précarité», a déclaré Mme Lambert, lors d’une visioconférence de présentation des voeux du syndicat. «Nous, nous avons travaillé à la FNSEA depuis le premier confinement, sur des bons alimentaires comme les food stamps aux Etats-Unis, mettant en avant que, oui c’est vrai, l’accès à l’alimentation est un droit», a déclaré Mme Lambert. Cette proposition fait écho aux propos tenus par le président Emmanuel Macron, lors de son échange avec les membres de la Convention citoyenne pour le climat, le 14 décembre: «je suis d’accord sur le chèque alimentaire, donc il faut qu’on le fasse, vous avez raison, donc on va le faire», avait-il déclaré.

Didier Bouville

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