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La France a ratifié, le 21 janvier, l’Acte de Genève qui étend aux indications géographiques protégées (IGP), la protection juridique accordée depuis 1958 aux appellations d’origine. La ratification de cet acte a pour effet de protéger les produits français sous IGP à l’échelle internationale et pas seulement nationale ou régionale. Elle vise à lutter contre les contrefaçons. En cas de litige, la France pourra saisir l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Cette ratification prendra effet fin avril. La France est le septième pays à ratifier cet Acte, après l’Albanie, le Cambodge, la Corée, le Laos, Samoa et l’Union européenne. La France compte environ 200 IGP dont 74 en vin, 2 en cidre, 66 types de viande (dont 36 sortes de volailles, et 15 produits à base de viande), une cinquantaine de fruits et légumes, etc. La France est le premier producteur européen de produits IGP, suivie de l’Italie avec 130 produits, de l’Espagne avec 90 produits, puis de l’Allemagne avec 79 produits, et du Portugal avec 74 appellations. Les IGP reconnaissent essentiellement une zone géographique de production tandis que les AOC/AOP distinguent à la fois un terroir géographique précis et une technique de fabrication locale liée au milieu ou à l’histoire. Les seules IGP en France représentent plus de 4 milliards d’euros (Md€) de chiffre d’affaires, auxquels s’ajoutent plus de 23 Md€ pour les AOC/AOP.

Didier Bouville

Le documentaire La Beauce, le glyphosate et moi est diffusé samedi 23 janvier, à 21h00, sur la chaîne Public Sénat et rediffusé le dimanche 24 janvier à 09h00 sur la même chaîne. Derrière la caméra, la journaliste et documentariste Isabelle Vayron. Elle vit en Beauce, à Épernon (Eure-et-Loir) au milieu des champs de blé. Mère de famille, elle ne veut pas de glyphosate dans l’assiette de ses enfants. Elle a donc eu envie d’aller à la rencontre des agriculteurs, pour comprendre, avec eux, les enjeux de l’interdiction de cet intrant, aujourd’hui emblématique d’un divorce entre l’opinion et le monde agricole. Ainsi qu’elle l’a confié à nos confrères de L’Écho républicain, « dès que j’en ai entendu parler, ma première réaction a été “je voudrais qu’on l’interdise tout de suite”. Mais je suis consciente que c’est toujours très facile de vouloir interdire quelque chose quand on ne s’en sert pas dans sa vie quotidienne ». C’est donc avec cette envie de comprendre qu’elle est allée à la rencontre de ses voisins agriculteurs qui, s’ils acceptaient de témoigner, étaient réticents voire hostiles à être filmé en train de traiter leurs champs. « Je ne voulais pas faire un film à charge, un film militant contre les pesticides ». Bien qu’elle n’ait pas été entièrement convaincue, elle a quand même compris les contraintes des agriculteurs « qui étaient ulcérés de voir qu’on les em… rdait pour arrêter le glyphosate, alors que, par-derrière, on importe des produits qui contiennent des résidus bien plus importants que ceux qu’eux peuvent laisser, à l’insu des consommateurs ». Le dialogue est ouvert. C’est déjà une belle avancée.

Didier Bouville

Afin de répertorier les quelques 1 500 collectifs agroécologiques (GIEE, groupes 30 000 et DEPHY Fermes) existants et les plus de 25 000 agriculteurs accompagnés dans le cadre de ces groupes, l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) a lancé le site web collectifs-agroecologie.fr. « Un site plus complet, dynamique et ergonomique », indique le communiqué de presse de l’APCA du 20 janvier. Il remplace l’ancien site giee.fr « Grâce à un outil de cartographie, il sera possible, au niveau national et régional, de localiser un collectif et d’accéder à sa carte d’identité et à ses livrables de capitalisation », indique l’APCA. Cette plateforme web est le résultat d’un travail en partenariat entre l’APCA, les Chambres régionales d’agriculture, les DRAAF et la DGPE, et d’une concertation avec toutes les autres structures de développement. Pour en savoir plus : https://collectifs-agroecologie.fr/

Didier Bouville

Conseiller technique Agriculture du président de la République depuis le 16 juillet 2019, et des Premiers ministre Edouard Philippe et Jean Castex depuis juin 2017, Julien Turenne a été nommé conseiller maître à la Cour des Comptes en Conseil des ministres le 13 janvier. Il prendra ses nouvelles fonctions le 4 février. Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, Julien Turenne a fait toute sa carrière au ministère de l’Agriculture où il a été notamment chef du bureau des fruits et légumes, sous-directeur des produits et marchés (de 2009 à 2015), chef du service de la compétitivité et de la performance environnementale à la DGPE (de 2015 à 2017). Son, ou ses, successeurs ne sont pas encore connus.

Didier Bouville

439 millions de litres de lait ont été collectés au cours des 10 premiers mois de 2020, soit 18,1 millions de litres en plus qu’en 2019 (+4,3 %). Confinés, les Français ont mangé plus de fromages de chèvres qu’à l’ordinaire. Mais depuis l’été dernier, la consommation se tarit, si bien que les stocks de produits à base de lait de chèvre se reconstituent semaine après semaine. « A 5 300 tonnes fin octobre, ces stocks sont supérieurs de 26 % à leurs niveaux de 2019 – une année marquée par l’approvisionnement tendu de l’industrie – mais ils restent inférieurs de 16 % à la moyenne observée entre 2015 et 2018 », analyse l’Institut de l’élevage. Dans le même temps, la production fromagère s’est repliée si bien que la production de fromages sur 10 mois reste identique à celle de l’année passée (83 200 t). La nouvelle campagne débutera avec des stocks de report qui n’ont pas été résorbés à la fin de l’année passée. Depuis l’été 2020, la collecte baisse continument sans rebond automnal de la production. Mais elle s’étale dans le temps, les éleveurs n’hésitant pas à prolonger les lactations des animaux. Toutefois, les mises-bas désaisonnalisées ne sont plus en vogue car le marché de la viande de chevreaux ne valorise pas les animaux. La campagne de collecte s’achève donc avec des stocks en nette progression.

Didier Bouville

L’édition 2021 du Space (salon de l’élevage de Rennes) devrait se dérouler du mardi 14 au jeudi 16 septembre, soit sur trois jours au lieu de quatre habituellement, ont annoncé ses organisateurs le 20 janvier. Plusieurs raisons les ont poussé vers la suppression du vendredi, durant lequel sera toutefois maintenue une animation numérique: bousculé par la crise sanitaire, le calendrier des salons internationaux pourrait se densifier par le report d’évènements concurrents du premier vers le second semestre ; de manière plus structurelle, les exposants souhaitent réduire la durée du salon, constatant qu’une grande partie de leurs objectifs sont remplis après le deuxième jour ; enfin les organisateurs constatent que la fréquentation des agriculteurs était d’ores et déjà en baisse sur la journée du vendredi, qui ne représentait plus que 12 à 13% des visiteurs. Enfin les visiteurs internationaux étaient également quasiment absents, a expliqué Anne-Marie Quéméner, commissaire générale du salon. Pour compenser ce resserrement, le Space restera ouvert le jeudi jusqu’à 20h au lieu de 18h. Les organisateurs ont expliqué qu’ils n’étaient pas encore en mesure de prévoir les conditions sanitaires requises à l’organisation de leur évènement.

Didier Bouville

Le député Jean-Bernard Sempastous (LREM, Hautes-Pyrénées) compte déposer d’ici deux à trois semaines une proposition de loi (PPL) pour contrôler les acquisitions de terres agricoles par des sociétés, dont un grand nombre échappe actuellement au contrôle des structures, a-t-il indiqué à Agra presse le 18 janvier. Le fonctionnement de ce contrôle prévu serait le suivant : dès qu’une transaction est susceptible d’occasionner une agrandissement excessif, la Safer engagerait une procédure à l’issue de laquelle le préfet validerait ou invaliderait la transaction. La situation d’agrandissement est d’ores et déjà encadré par le Schéma directeur des exploitations agricoles. Dans son travail d’instruction, la Safer vérifiera si le projet d’agrandissement ne porterait pas atteinte à l’installation de jeunes agriculteurs et s’il contribue à la vitalité du territoire rural, explique M. Sempastous. «Nous travaillons depuis de nombreuses semaines avec les organisations professionnelles (FNSEA, JA, APCA, FNSafer) sur ce dossier et nous avons consulté les autres organisations syndicales, et des associations comme Terre de liens, des juristes, d’autres groupes parlementaires, ainsi que le ministre de l’Agriculture le 13 janvier, pour qu’il y ait le maximum de consensus et le minimum d’amendements », a-t-il précisé. Le cabinet du ministre confirme de son côté des «échanges approfondis» sur ce dossier.

Didier Bouville

L’association les Restos du cœur appellent, dans un communiqué de presse du 19 janvier, les producteurs de lait à la solidarité. En effet, le dispositif fiscal «don de lait» permet aux éleveurs laitiers de faire un don de leur production à une association, par l’intermédiaire de leurs laiteries si elle est partenaire. Ils peuvent alors bénéficier d’une déduction fiscale à hauteur de 60% de la valeur de leur don dans la limite de cinq pour mille du chiffre d’affaires de l’exploitation. Les producteurs intéressés doivent se rapprocher de leur laiterie et déclarer leur don d’ici le 15 février. Ce dernier sera déduit du paiement du lait du mois de mars. «Compte tenu du contexte sanitaire et social actuel, les dons de lait sont plus que jamais vitaux pour fournir l’aide alimentaire», rappelle l’association. En 2020, la générosité des éleveurs avait permis aux Restos du cœur de récolter plus de 3 millions de litres de lait. «Nous saluons cette mobilisation qui a contribué à soutenir le dispositif de lutte contre l’exclusion», indique le communiqué.

Didier Bouville

Suite à la démission du Belge Jannes Maes de la présidence du Conseil européen des jeunes agriculteurs (CEJA), lors d’une Assemblée générale extraordinaire le 19 janvier, c’est le Français Samuel Masse, jusqu’à présent vice-président du lobby, qui a été désigné pour en prendre la tête. Il occupera le poste jusqu’aux prochaines élections du conseil d’administration du CEJA qui auront lieu en juin 2021. Viticulteur dans l’Hérault et membre de bureau des JA, Samuel Masse espère faire entendre la voix des jeunes agriculteurs dans les prochaines mois en particulier dans les discussions sur le plan de relance de l’UE et les plans stratégiques nationaux de la future Pac.

Didier Bouville

La Mutualité sociale agricoles (MSA) a annoncé le 18 janvier que les plafonds de ressources de certaines prestations familiales et sociales étaient revalorisées à hauteur de 0,9 % depuis le 1er janvier 2021. Ces revalorisations concernant en particulier : les allocations familiales, le complément familial, l’allocation de rentrée scolaire, l’allocation journalière de présence parentale, etc. L’ensemble des barèmes sont consultable sur le site de la MSA :

www.msa.fr/lfy/famille/prestations-familiales et www.msa.fr/lfy/famille/paje

Au total, les prestations familiales de la MSA concernent plus de 210 000 familles.

Didier Bouville

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