Dans un communiqué du 20 septembre, les FRSEA et les JA de Bretagne et des Pays de la Loire pressent le ministre de l’Agriculture de préciser le cadre réglementaire de l’interdiction de la castration à vif des porcelets, prévue pour début 2022. Les syndicats appellent Julien Denormandie à prendre «une position forte» pour «répondre aux besoins d’équité entre les éleveurs et de compensation financière pour ceux qui devront encore castrer demain».
«Penser que l’interprofession (…) pourrait trouver un compromis est illusoire», estiment les centrales régionales, alors que les discussions au sein d’Inaporc achoppent sur la prise en compte du surcoût lié à la castration avec anesthésie (autour de 12 euros par porc selon les groupements). D’après un projet d’arrêté qu’Agra Presse a pu consulter, seuls pourraient continuer à castrer – avec anesthésie – les éleveurs en Siqo ou sous contrat. Mais les critères de calcul de ce surcoût ne feraient pas l’unanimité. Les FRSEA et les JA demandent que l’arrêté ministériel à venir «soit clair et mentionne notamment le surcoût lié à la castration sous anesthésie». Pour les syndicats, les abatteurs ne seraient «pas enclins à payer le différentiel de prix sans pour autant vouloir davantage de mâles entiers dans leurs outils».
Didier Bouville