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«La carte unique des cours d’eau est en cours de finition», explique à Agra Presse Thierry Coué, un des responsables du dossier pour la FNSEA, le 20 février. La loi biodiversité de 2016 a donné lieu à une définition du cours d’eau comme suit : «écoulement d’eaux courantes dans un lit naturel à l’origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l’année». La loi précise que «l’écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales.» L’élu syndical explique qu’il s’agit de fusionner les multiples définitions du cours d’eau existantes (carte IGN, carte des Agences de l’eau, carte au titre des Bonnes conditions agricoles et environnementales, etc) en une seule carte. Ainsi, l’administration et les usagers sont tenus de cartographier les cours d’eau selon la définition de la loi biodiversité. «Dans chaque commune, une commission dédiée a été mise en place», décrit Thierry Coué. L’enjeu est de taille. Il explique que pour un agriculteur, la reconnaissance d’un cours d’eau a des conséquences, par exemple l’obligation d’implantation de bandes enherbées.

Didier Bouville

Le plan Loup 2018-2023 a été officiellement publié le 19 février par le ministère de l’Agriculture. Pour Claude Font, secrétaire général adjoint FNO, interrogé par Agra Presse, « force est de constater qu’il n’y a pas d’évolution notable par rapport à la dernière version » qui avait causé tant de remous dans la profession agricole. « L’objectif de 500 loups restent le même. Il n’y a pas de traitement différencié entre les territoires, etc. Nous sommes déçus et il reste encore beaucoup de zones d’ombre », soulignait-il. Seule la possibilité de réaliser des tirs de défense toute l’année reste un apport d’après lui. Dans leur introduction du plan, Stéphane Travert et Nicolas Hulot déclarent qu’ils seront « attentifs dans les prochains mois à ce que ce plan puisse être mis en œuvre dans son intégralité car chacune des mesures du plan a son importance dans l’équilibre global que nous avons défini ensemble à la suite de la concertation et de la consultation publique».

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Didier Bouville

Le commissaire européen Phil Hogan a précisé le 19 février devant les ministres de l’agriculture des Vingt-huit réunis à Bruxelles les contours du dispositif de verdissement dans le cadre de la future Pac : d’une part une « nouvelle conditionnalité » qui recouvrira à la fois l’écoconditionnalité et les mesures de verdissement actuelles et d’autre part des dispositifs volontaires pour inciter les agriculteurs à aller plus loin que ce socle de base. Le ministre allemand Christian Schmidt a insisté sur la fixation d’indicateurs stricts au niveau européen pour éviter toute distorsion de concurrence. Le Français Stéphane Travert, a estimé, lui, qu’un instrument de verdissement « de masse » mis en place par tous les États membres était nécessaire dans le premier pilier.

Didier Bouville

Le gouvernement a fait paraître dans un arrêté du 16 février le montant unitaire des aides couplées végétales pour la campagne 2017. Les montants ont les suivants: production de soja à 40,8€ (contre 100€ avec plafond à 4,9ha pour la campagne 2016) ; production de protéagineux à 111,50€ (contre 112€); légumineuses fourragères 195€ (contre 250€); légumineuses fourragères pour déshydratation 112€ ; semences de légumineuses fourragères 112€ (contre 150€ avec plafond à 14ha) ; chanvre: 94,25€ (contre 119€) ; blé dur 38€ (idem): houblon 661€ (contre 720€) ; pomme de terre féculière 83,5€ (contre 85€) ; semence de graminées 53,5€ (contre 150€ avec plafond à 3ha). Pour les F&L de transformation: cerises 588€ (515€); pêches 400€ (270€) ; poires 1150€ (700€); prunes 1025€ (970€) ; tomates 1120€ (1070€).

Didier Bouville

La Confédération française de la boucherie-charcuterie (CFBCT) a réaffirmé le 19 février « sa totale opposition à l’arrivée massive de viandes importées d’Amérique du Sud sur notre territoire », dans le cadre de l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. « Il est préférable de privilégier comme c’est aujourd’hui le cas en France un élevage à taille humaine, à l’herbe, sans OGM ni hormones de croissance, dans le respect de l’homme comme dans celui de l’animal », estime l’organisation. Soutenant les éleveurs français, la CFBCT rappelle donc son incompréhension vis-à-vis de cet accord qui va à l’encontre des demandes sociétales, et demande à l’exécutif de renoncer à la signature de ce traité potentiel.

Didier Bouville

Reprenant des chiffres et des constats de l’OCDE, de la FAO et de la Bid (banque interaméricaine de développement), la fondation Farm a dévoilé, le 16 février, les premiers chiffres d’une étude portant sur les soutiens à l’agriculture à travers le monde, qui confirment que le taux de soutien à l’agriculture tend à converger entre les pays riches et les pays émergents. Les premiers réduisant en moyenne leurs efforts depuis les années 2000, les seconds les intensifiant, avec de très forts écarts au sein du groupe (très faibles au Brésil, par ex.). Sur les 3 dernières années, les dépenses de soutien à l’agriculture et l’alimentation représentent 19,5% de la valeur de la production agricole produite dans les pays à revenus élevés, 6,9% dans les pays à revenus intermédiaires, 4,2% dans les pays à faibles revenus.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture a annoncé le 18 février que les résultats des contrôles sanitaires réalisés sur l’environnement d’une unité de production, devraient aussi être communiqués aux pouvoirs publics, et pas seulement sur le produit lui-même, suite à l’affaire Lactalis. « Demain, au travers d’un amendement qui sera ajouté dans la loi » suite aux EGA, « nous allons faire en sorte que tous les contrôles qui porteront sur l’environnement d’une production et qui peuvent mettre en danger le produit lui-même soient signalés », a indiqué le ministre sur Europe 1. « Tout ce qui concerne le produit était déjà encadré mais tout ce qui va concerner l’environnement du produit le sera aussi », et « les résultats devront être communiqués », a-t-il précisé.

Didier Bouville

La FNSEA a assisté vendredi 16 février au lancement de la concertation à propos du plan d’action sur les produits phytosanitaires du gouvernement. La fédération a salué la reconnaissance, par le gouvernement, des efforts faits par les agriculteurs. Le gouvernement a aussi rassuré sur sa volonté de ne laisser aucun agriculteur sans solution malgré sa volonté de renforcer la recherche d’alternatives aux produits phytosanitaires. La FNSEA met toutefois en garde contre la tentation de faire peser davantage de charges sur les agriculteurs. La fédération souhaiterait que les financements soient attribués en priorité aux recherches d’alternatives, aux investissements dans les exploitations et à l’accompagnement des agriculteurs. L’organisation a aussi rappelé l’importance de ne pas se limiter au cadre français et d’étendre la réflexion aux autres pays européens.

Didier Bouville

Le 14 février, la Commission européenne a présenté ses propositions pour le futur budget de l’Union européenne. Les chefs des états des pays membres échangeront ainsi, autour de ce projet de budget lors de leur rencontre informelle du 23 février. Dans un communiqué, daté du 15 février, la FNSEA s’insurge du traitement réservé à l’agriculture dans cette communication. Elle estime qu’elle est mal traitée, car « non seulement, elle ne fait pas partie des priorités identifiées par la Commission comme essentielles pour l’avenir de l’Europe, mais la question est même posée du niveau d’ambition voulue pour la politique agricole commune ». Dans ce futur cadre financier, trois options sont présentées pour la PAC, le maintien du niveau de dépenses de la PAC, une réduction de 30 %, une réduction de 15 %. Pour la FNSEA, ces hypothèses ne peuvent être envisagées alors que l’agriculture constitue une opportunité de développement économique des territoires, mais aussi une solution porteuse pour la lutte contre le changement climatique. L’organisation est consciente de l’impact du Brexit et des nouveaux défis à financer, il n’accepte pas que l’agriculture soit sacrifiée. La FNSEA en appelle donc au Président de la République pour que le 23 février, la voix de la France porte une forte ambition pour l’agriculture européenne.

Didier Bouville

D’après Agreste Conjoncture la collecte de lait de vache a progressé de 3,3 % en décembre 2017 par rapport à décembre 2016. En cumul annuel, le volume collecté atteint donc celui de 2016 (+0,3 %). La hausse de la collecte depuis septembre a donc permis de combler le déficit de collecte enregistré au premier semestre 2017. Pour le dernier mois de l’année 2017, le prix du lait standard 38/32g/l s’établissait à 343 euros les 1 000 litres, il a donc reculé de 3 euros les 1 000 litres par rapport à novembre 2017. Il est cependant plus élevé de 34 euros les 1 000 litres que celui de décembre 2016. Les évolutions de fabrications de produits laitiers au lait de vache sont déficitaires en cumul annuel par rapport à l’année précédente. Les collectes de lait de chèvre et de brebis ont respectivement progressé de 2,8 % et 2,4 % en décembre par rapport à l’an passé, elles restent cependant déficitaires en cumul annuel.

Didier Bouville

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