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Nicolas Hulot a évoqué au conseil des ministres du 23 mai son plan d’actions interministériel pour la biodiversité. Il l’avait brièvement présenté le 18 mai, à Marseille, sans toutefois en préciser le contenu. Une consultation publique est en cours du 18 mai jusqu’au 7 juin. Le projet, qui doit être finalisé en juillet après un comité interministériel prévu le 28 juin, devrait s’organiser autour des cinq axes, parmi lesquels la création d’un cadre européen et international pour la protection de la biodiversité. L’aménagement des territoires, les modes de production, la santé et la sécurité environnementale devraient donc être largement concernés par les réflexions. « La crédibilité de l’action publique doit être restaurée dans ce domaine afin de pouvoir mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’orientations nouvelles », précise le communiqué publié par l’Élysée dans la foulée du conseil des ministres. Les acteurs majeurs de l’agriculture n’ont pas encore réagi, faute d’informations suffisantes.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture, a affirmé, dans le cadre des débats sur le projet de loi Egalim le 23 mai, qu’« un décret sera publié » afin qu’ait lieu « à l’automne » la conférence publique de filière. Possibilité offerte par la loi Sapin 2, mais pas encore organisée, cette conférence réunira l’ensemble des acteurs des filières, des producteurs à la restauration hors domicile. L’objectif est d’« examiner la situation et les perspectives d’évolution des marchés ». La loi évoque également que la conférence proposera « une estimation des coûts de production en agriculture et de leur évolution pour l’année à venir, en tenant compte de la diversité des bassins et des systèmes de production ».

Didier Bouville

La Fédération Nationale des Entrepreneurs des Territoires (FNEDT) met en garde ses adhérents et leurs clients contre le danger que peuvent représenter les lignes électriques. Dans un communiqué, l’organisation rappelle que la zone à risque s’étend à un rayon de 5 mètres autour d’une ligne à haute tension de plus de 50 000 V et à 3 mètres pour les lignes de moins de 50 000 V. Avec certaines machines agricoles, comme les moissonneuses-batteuses ou les ensileuses, il existe un risque de rentrer en contact avec les lignes. « Il est primordial d’être vigilant à la hauteur de la ligne électrique puisqu’elle est toujours variable », explique Gérard Napias, le président de FNEDT, qui précise aussi qu’elles peuvent par exemple s’affaisser avec l’humidité. L’organisation recommande, en plus de s’informer et de suivre des formations en continue sur le sujet, de repérer au préalable la parcelle d’intervention afin d’identifier les zones les plus à risque. Un site internet, electricite-prudence.fr, lancé par RTE, gestionnaire du réseau d’électricité, et Edenis, gestionnaire du réseau de distribution, présente les différentes règles de sécurité. Des formations de prévention sont aussi proposées par la MSA à destination des entrepreneurs de travaux et des agriculteurs.

Didier Bouville

Un peu plus de 24 heures après le début des débats à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi issu des Etats généraux de l’alimentation, la FSNEA a exprimé son incompréhension face au comportement du rapporteur du texte, Jean-Baptiste Moreau. Si le député a retiré l’amendement qui faisait polémique, le 23 mai au matin, Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA, s’est dit « échaudé » par les autres amendements déposés. Pour le Secrétaire général adjoint, ces amendements affaiblissent un texte de loi déjà faible. Il cite notamment l’amendement visant à rendre les indicateurs de coûts de production fournis par les interprofessions non contraignants. Il estime également que les amendements du député Moreau risquent d’annuler les effets positifs d’Omnibus s’ils sont adoptés. Il se dit donc « stupéfié » et espère que les votes des députés ne valideront pas les amendements du rapporteur du texte, « nous ne nous attendions pas à ce comportement de la part justement du rapporteur du texte avec qui nous avions eu des dialogues constructifs en amont », souligne Patrick Benezit.

Didier Bouville

Grand plan d’investissement : «Peu d’argent frais», commente la FNSEA

À l’occasion d’une conférence de presse le 22 mai, la FNSEA a affirmé que le volet agricole du Grand plan d’investissement contient « peu d’argent frais ». Présenté comme un plan de « 5 milliards d’euros », celui-ci contient « essentiellement des cautions bancaires », constate la FNSEA. La partie « subvention aux investissements matériels » ne porte finalement que sur 500 M€. « Le gouvernement a fait miroiter 5 milliards d’euros, regrette la présidente de la FNSEA Christiane Lambert. Des gens se sont fait des plans sur la comète, le gouvernement porte la responsabilité de la déception ». En matière de baisse des phytos, le secrétaire général adjoint Éric Thirouin estime que les outils de type fonds de garantie auront peu d’effet?: « Si j’ai besoin d’une bineuse, ce n’est pas une caution bancaire qui va me la faire acheter ».

Didier Bouville

Les JA ont présenté en conférence de presse, le 22 mai, leur futur rapport d’orientation qui sera finalisé lors du congrès électif qui se tiendra à Lourdes du 5 au 7 juin. Intitulé « Élevons notre autonomie pour cultiver notre résilience », ce nouveau rapport se veut « philosophique » et non technique, indique Pierre-Marie Vouillot, rapporteur 2018. Ainsi, il mettra en avant « la résilience des exploitations au travers de la triple performance?: économique, environnementale et sociale ». La partie dédiée à l’autonomie décisionnelle proposera des actions de formation tant initiale que continue ainsi qu’une recherche au service des agriculteurs. Enfin, dans un contexte d’actualité chargé, Jérémy Decerle, président de Jeunes Agriculteurs, signale que le syndicat « restera attentif aux conclusions » des discussions du projet de loi Egalim qui se déroule cette semaine à l’Assemblée nationale. Concernant la PAC à venir, les JA déplorent que « le budget soit fixé avant même de savoir à quoi il va servir » et souhaitent prioriser le débat sur la définition de l’actif agricole.

Didier Bouville

Le projet de loi portant sur l’«équilibre des relations commerciales dans le secteur agro-alimentaire» sera discuté, du 22 au 29 mai, par l’Assemblée nationale en séance publique. Il sera examiné par le Sénat la semaine du 25 juin. L’examen est soumis à une procédure accélérée ; une seule lecture est donc prévue par assemblée parlementaire. À l’issue de ces deux lectures, sera réunie une commission mixte paritaire, rassemblant les deux chambres, qui doit décider du texte définitif qui sera présenté ensuite au vote de l’Assemblée nationale, courant juillet. Après l’adoption du texte, qui comprend des lois d’habilitation à prendre certaines mesures par ordonnance (seuil de revente à perte, séparation de la vente et du conseil en phytos…), le gouvernement disposera d’un délai supplémentaire – différent pour chaque ordonnance – pour faire paraître ces ordonnances.

Didier Bouville

Une stabilisation de la collecte de lait de vache est intervenue en mars, a indiqué le 18 mai le service statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste). « En mars 2018, la collecte de lait de vache retrouve le niveau de l’an passé (+0,3 % contre +2,6 % en février), selon une note. Les conditions hivernales relativement rudes (pluie, neige, froid) ont retardé la pousse de l’herbe et la sortie des vaches au pâturage. En mobilisant plus longtemps les stocks fourragers, la hausse saisonnière de la collecte a été réduite. » Le prix du lait standard conventionnel (hors bio et AOP/IGP) est estimé à 311 €/1 000 l (+1,6 % par rapport à 2017). Tous types de lait confondus, le prix à teneurs réelles s’établit en moyenne à 349 €/1 000 l (+3,8 %).

Didier Bouville

Dans le cadre du projet de loi issu des Etats généraux de l’alimentation, la FNB a publié un communiqué, le 17 mai, afin d’appeler à respecter les engagements pris par la Président de la République, le 12 octobre dernier, face aux agriculteurs. Les députés débuteront, le 22 mai, l’examen en séance publique du texte de loi. La FNB alerte donc, ces derniers, sur la nécessité de faire évoluer le texte afin d’enclencher une nouvelle mécanique de construction du prix alimentaire, basée sur les coûts de productions des agriculteurs, afin de ne pas trahir les engagements d’Emmanuel Macron. L’organisation estime, en effet, que le texte est très éloigné de cette ambition et que la faiblesse du projet de loi a déjà rejaillit sur les négociations en cours, au sein de l’interprofession afin de faire appliquer le plan de filière. En effet, des négociations, visant à concrétiser des objectifs fixés dans le plan, comme l’augmentation des volumes de viandes bovines commercialisés en Label Rouge, sont au point mort.

Didier Bouville

Le 15 mai, le groupe Avril a annoncé la signature d’un accord d’alliance avec les familles Sabatini et Santirosi, fondatrices de la marque italienne d’huile d’olive Costa d’Oro. Ce partenariat signe la naissance du numéro 3 mondial de l’huile d’olive de marque. Les partenaires ont ainsi pour ambition de « hisser la marque Costa d’Oro au rang de référence de l’huile d’olive de première qualité associant naturalité, innovation et traçabilité », en accélérant sa croissance. L’objectif du partenariat est également de permettre au groupe Avril de poursuivre sa croissance à l’international, où il réalise aujourd’hui un tiers de son chiffre d’affaires. Le groupe Avril est accompagné dans cette opération par le groupe Castel, acteur majeur dans le domaine des vins, des bières et des boissons gazeuses en France et à l’international. L’alliance renforce ainsi le partenariat historique entre les deux groupes.

Didier Bouville

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