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Inspiré du modèle des fermes Dephy, le projet européen IPMWorks est lancé cet automne autour de la réduction des phytos, a annoncé le 20 novembre l’Inrae, coordinateur du réseau qui engage 31 partenaires de 16 pays, dont l’Acta (instituts techniques) et l’APCA (chambres d’agriculture). Il s’agit de «faire la démonstration de stratégies de protection intégrée des cultures (IPM, pour «integrated pest management», en anglais) à faible usage de pesticides, et promouvoir l’adoption de ce type de stratégies en favorisant l’échange d’expériences et de connaissances entre agriculteurs», selon un communiqué. IPMWorks sera fondé sur la coordination de réseaux nationaux existants, dont celui des fermes Dephy en France coordonnant 3000 agriculteurs, et sur la création de nouveaux groupes de fermes de démonstration dans les régions européennes où les agriculteurs pionniers de la protection intégrée ne sont pas encore structurés entre eux. «Des agriculteurs, des conseillers, des représentants des pouvoirs publics, des consommateurs, et tous les acteurs des filières agroalimentaires seront concernés par le projet», souligne l’Inrae.

Didier Bouville

L’enquête menée autour des deux cas d’influenza aviaire détectés ces derniers jours en France, dans deux animaleries en Haute-Corse puis dans les Yvelines, semble établir un lien entre les deux cas à travers un «transport commun» d’animaux, une hypothèse qui reste à confirmer formellement, indique-t-on au ministère de l’Agriculture le 20 novembre. «On ne l’a pas établi de façon certaine, mais il y a un lien probable à travers un transport commun d’oiseaux d’ornement à la fois vers les Yvelines et l’animalerie de Haute-Corse», a déclaré à l’AFP Loïc Evain, directeur général adjoint de l’Alimentation (DGAL) au ministère de l’Agriculture. «C’est notre hypothèse de travail, sachant que les investigations se poursuivent, sachant que c’est un circuit de transport d’oiseaux d’ornement qui est assez complexe, la direction départementale travaille pour identifier des liens», a-t-il indiqué. Les services de l’Etat enquêtent pour trouver d’autres destinataires éventuels de ce transport, dont l’origine n’est pas encore établie. «On a plusieurs origines possibles qu’on ne peut pas confirmer pour l’instant», a indiqué M. Evain. L’Anses, qui confirme les foyers, a établi de son côté que le type de virus, de souche H5N8, «est le même, en Corse et dans les Yvelines», a ajouté M. Evain.

Didier Bouville

Le Conseil régional d’Ile-de-France a voté, le 18 novembre dernier, une subvention de 200 000 euros pour projet de ferme-école à Lévis-Saint-Nom, une commune de 1 400 âmes, située dans la vallée de Chevreuse. «Ce sera la plus grande ferme-école du monde avec une surface de plus de 600 ha et des formations gratuites aux métiers de l’agriculture et de l’alimentation», a indiqué Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. Ces 200 000 euros serviront à financer des formations ciblées à destination des chômeurs, des décrocheurs, des personnes en reconversion et en insertion. Cette école sera située sur le Domaine de la Boissière, qui abrite un château du XVIIIe siècle. Celui-ci s’étend sur près de 600ha, dont près de 300 ha déjà dédiés aÌ l’agriculture biologique. Il est la propriété de Xavier Alberti directeur général associeì des Collectionneurs, anciennement Châteaux & Hôtels collection, un label qui regroupe des centaines de restaurants et hôtels de charme en France et en Europe. Sa femme, Audrey Alberti, n’est autre que l’ancienne conseillère agriculture d’Emmanuel Macron de 2017 aÌ 2019. Cette dernière a déclaré vouloir se reconvertir comme agricultrice. C’est elle qui va porter ce projet de ferme-école dont l’objectif est de former près de 2 000 personnes par an.

Didier Bouville

Les autorités néerlandaises ont annoncé, le 22 novembre au soir, avoir procédé à l’abattage de 190 000 poulets après avoir détecté une souche hautement pathogène de grippe aviaire H5N8 dans deux élevages de volailles. Ainsi, 100 000 poulets ont été abattu à Hekendorp, non loin de Gouda (ouest), et 90 000 autres dans une exploitation de Witmarsum, dans la Frise (nord). Selon l’Observatoire international des épizooties (OIE), de nombreux pays sont aujourd’hui touchés par le H5N8, notamment l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, le Japon, les Pays-Bas, l’Irlande, le Royaume-Uni la Russie ou encore la Suède.

Didier Bouville

Auditionné le 18 novembre par la Commission économique du Sénat dans le cadre du projet de loi de Finances 2021, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a été questionné sur la baisse du compte d’affectation spécial « Développement agricole et rural » (CASDAR) et confirmé qu’il n’allait pas « rebudgétiser » le CASDAR. Celui-ci devrait perdre 10 millions d’euros de financement en 2021. Pour justifier cette baisse, Julien Denormandie a rappelé que le CASDAR est financé par une taxe payée par les agriculteurs sur leur chiffre d’affaires et que « c’est que cette année, on ne sera pas au sommet des recettes… même si ce n’est pas suffisant pour argumenter correctement sur ce point ». Or le CASDAR finance l’appui à l’innovation, notamment la recherche et au développement agricole et rural. Mais le ministre a remarqué que « le financement de la recherche ce n’est pas que le CASDAR », car « dans le cadre du plan de relance on va également financer la recherche ». Julien Denormandie a annoncé que l’Inspection générale des finances avait lancé une mission sur le CASDAR, en particulier pour savoir s’il fallait augmenter ses fonds l’année prochaine. Le CASDAR devrait subventionner 2 des 7 millions du plan de recherche sur la betterave en 2021.

Didier Bouville

La préfecture de l’Aveyron communique :

A été publié au Journal Officiel du 17 novembre 2020 un arrêté du 20 octobre 2020 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle :

– au titre des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sècheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019, sur les communes de Pruines et de Salles-Courbatiès.

Les assurés de ces deux communes disposent d’un délai de 10 jours maximum à compter de la publication pour présenter ou compléter, si nécessaire, leur déclaration de sinistre auprès de leurs assureurs.

Didier Bouville

«La Fnec appelle transformateurs et distributeurs à poursuivre la dynamique positive des EGA pour la filière caprine», écrit le syndicat des éleveurs de chèvres dans un communiqué du 19 novembre. Si la Fnec convient d’un «bilan positif des négociations commerciales début 2020», elle observe que «tous les engagements pris n’ont pas été tenus, notamment sur le prix d’achat des fromages de chèvre en MDD, sous prétexte de vouloir préserver le pouvoir d’achat des Français dans le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19». Alors, pour les nouvelles négociations commerciales annuelles entre la distribution et ses fournisseurs, le syndicat rappelle que seul un prix de 790 €/1000 litres permettra de couvrir les coûts de production et de rémunérer le travail des éleveurs.

Didier Bouville

Critiqué pour sa gestion de la crise du Covid qui a touché les élevages de visons, le ministre de l’Agriculture danois, Mogens Jensen, a démissionné le 18 novembre. C’est à sa demande que les autorités danoises avaient été contraintes au début du mois de novembre à abattre la totalité des visons élevés au Danemark, soit environ 17 millions de bêtes. Cette décision avait été prise en raison, « d’une mutation du Covid-19 » qui pourrait « réduire l’efficacité d’un futur vaccin chez les humains infectés par des variations du coronavirus chez le vison ». Mogens Jensen a reconnu que sa décision n’avait pas de base légale. En effet, la législation danoise ne permet pas d’imposer l’abattage d’animaux en dehors des zones de concentration de bêtes malades. L’abattage de ces millions de visons équivaut à la fermeture de facto de l’industrie du vison du pays pendant plusieurs années. Les éleveurs, effondrés par cette décision recevront une indemnisation complète pour l’abattage, les médias danois laissant entendre que cela pourrait coûter jusqu’à 5 milliards de couronnes danoises (672 millions d’euros). Estimant par ailleurs qu’il n’avait plus la confiance des parlementaires danois, Mogens Jensen a donc décidé de démissionner.

Didier Bouville

Par un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour 2021, adopté le 13 novembre en séance publique, les députés ont prolongé le crédit d’impôt de 3500 € accordé aux exploitations agricoles certifiées en agriculture biologique. «La prorogation de ce dispositif, qui constitue un outil efficace de soutien au mode de production agricole biologique, apparaît non seulement nécessaire, mais aussi parfaitement cohérente avec les ambitions du gouvernement», estime Laurent Saint-Martin, rapporteur général du texte, dans les explications accompagnant son amendement. Cette fiscalité avantageuse, poursuit-il, «s’inscrit également dans le cadre du programme Ambition bio 2022», qui prévoit 20% de surfaces certifiées en 2022. À l’échelle des exploitations, le crédit d’impôt prévu pour la bio demeure supérieur aux 2500 € prévus pour les fermes certifiées HVE. Par un communiqué du 10 novembre, la Confédération paysanne avait demandé aux députés de ne pas adopter l’amendement prévoyant le crédit d’impôt HVE dans le cadre du PLF 2021, dénonçant «une certification qui n’a que l’apparence de la transition agroécologique».

Didier Bouville

«Le ministre et les Régions ont convenu de définir ensemble un plan d’action pour les zones intermédiaires», indiquent le ministère de l’Agriculture et Régions de France dans un communiqué diffusé le 16 novembre après le Comité Etat-Régions du 13 novembre. Annoncé début octobre par Julien Denormandie, ce plan visera à «dégager de manière collective les accompagnements les plus adaptés», en 2021-2022 (via notamment le 2d pilier de la Pac), puis en 2023-2027 (nouvelle Pac), précise le communiqué. Les Régions et le gouvernement «partagent un intérêt fort» sur ce sujet des zones intermédiaires, dont certaines sont «au bord de la rupture», d’après Hélène Aussignac, conseillère Agriculture à Régions de France. Depuis 2014, les producteurs de grandes cultures des zones intermédiaires peuvent notamment émarger à une MAEC (mesure agroenvironnementale et climatique) qui leur est dédiée. Mais «seulement 150 agriculteurs, dont, la moitié dans un seul département» en ont bénéficié. «Pour les Régions, la question ne se résume pas à cette seule MAEC», affirme Hélène Aussignac, évoquant un «équilibre» à trouver entre notamment «le second pillier, l’accès aux éco-schémas, l’accompagnement de la diversification et l’ICHN».

Didier Bouville

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