Lors de l’examen du projet de loi Egalim, les sénateurs ont rejeté les amendements prévoyant d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi. Le débat fut l’un des plus tendus des discussions du 2 juillet. Stéphane Travert rappelle, sans manquer de provoquer des huées dans les bancs, qu’il «n’y a jamais eu de promesse présidentielle pour inscrire dans la loi l’interdiction de l’usage du glyphosate. À partir du moment où l’Europe a voté le maintien de ce produit pendant encore cinq ans, le président de la République a annoncé que tous les moyens de recherche et d’innovation seraient mis en œuvre pour cesser de l’utiliser dans les trois ans. Alors qu’un engagement fort a été pris et que des moyens ont été dégagés pour le respecter, pourquoi légiférer ?»
Didier Bouville