Fil info

Lors de l’examen du projet de loi Egalim, les sénateurs ont rejeté les amendements prévoyant d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi. Le débat fut l’un des plus tendus des discussions du 2 juillet. Stéphane Travert rappelle, sans manquer de provoquer des huées dans les bancs, qu’il «n’y a jamais eu de promesse présidentielle pour inscrire dans la loi l’interdiction de l’usage du glyphosate. À partir du moment où l’Europe a voté le maintien de ce produit pendant encore cinq ans, le président de la République a annoncé que tous les moyens de recherche et d’innovation seraient mis en œuvre pour cesser de l’utiliser dans les trois ans. Alors qu’un engagement fort a été pris et que des moyens ont été dégagés pour le respecter, pourquoi légiférer ?»

Didier Bouville

Après des discussions tardives dans la nuit du 2 au 3 juillet, le Sénat a adopté le projet de loi agriculture et alimentation, dans une version comportant de nombreuses modifications, notamment sur le titre II (attentes sociétales, phytos). Les sénateurs l’ont approuvé par 215 voix pour et 94 contre. Ce texte n’est pas « une loi d’orientation agricole », a déclaré Stéphane Travert, mais « une partie de la politique de l’alimentation ». Il considère son adoption comme une « petite pierre dans l’édifice d’une agriculture plus forte » qu’il reste à bâtir. Le texte doit faire l’objet d’une commission mixte paritaire, chargée de trouver une version commune aux deux chambres. Selon le rapporteur du texte à l’Assemblée, trouver un accord sera «excessivement compliqué»

Didier Bouville

Lors de l’examen du projet de loi Egalim en séance publique le 2 juillet, les sénateurs ont rejeté l’amendement du gouvernement qui visait à rétablir l’article 14 relatif à l’interdiction des remises, rabais et ristournes pour les produits phytopharmaceutiques. La rapporteure de la commission des affaires économique Anne-Catherine Loisier martèle « qu’en l’absence d’étude » mesurant l’impact de cette interdiction, « il est difficile de se prononcer en toute connaissance de cause ». L’argument de Stéphane Travert consistant à transposer le sujet des phytos aux dispositions mises en place pour réduire l’usage des médicaments vétérinaires « n’est pas convaincant », selon la rapporteure.

Didier Bouville

La pousse de l’herbe a été dans la norme en juin avec une augmentation de 5 % par rapport à la période de référence (1982-2009) mais elle demeure très contrastée, indique Agreste le 2 juillet. En effet, le nord-ouest du pays est déficitaire et « la majorité des régions fourragères bretonnes et normandes produisent moins de 75 % du volume de référence ». A contrario, les régions méridionales sont excédentaires. Ainsi, l’Occitanie et la région Paca ont eu une pousse mensuelle de l’herbe supérieure « à plus de 33 % à celle de référence ». Il en est de même pour les régions Nouvelle Aquitaine et Auvergne Rhône-Alpes, excédentaires respectivement de 21 % et 20 %. En cumul depuis le début de la campagne, la pousse de l’herbe se situe dans la norme, en hausse de 7 % par rapport à la période de référence, avec un excédent plus marqué en région Paca. « A ce moment de la campagne, la situation n’est préoccupante dans aucune région fourragère », rassure Agreste.

Didier Bouville

Alors que, le Sénat vient d’adopter, en première lecture, le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, la FNSEA salue « la mobilisation et la volonté des sénateurs d’aboutir à un texte d’équilibre et de sagesse ». Elle se félicite ainsi que, contre l’avis du gouvernement, les Sénateurs aient confirmé la nécessité de construire les prix agricoles sur la base d’indicateurs de coûts de production diffusés par les interprofessions, neutres et indiscutables. L’organisation appelle le Gouvernement à répondre positivement à la volonté partagée du Parlement de doter les producteurs d’un instrument permettant l’effectivité de la construction des prix « en marche avant ». LA FNSEA estime que les sénateurs ont répondu à l’appel lancé par la FNSEA lors des manifestations de juin dernier, le Sénat en adoptant, à la quasi-unanimité, un amendement visant à interdire l’importation de produits agricoles ne respectant pas nos normes sanitaires et environnementales. Elle espère donc que l’ensemble des parties prenantes de la Commission Mixte Paritaire (CMP) trouveront un terrain d’entente et le chemin des compromis.

Didier Bouville

La production porcine française du mois d’avril 2018 était supérieure de 5,5% à ce qu’elle était un an auparavant, constate le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture parue le 2 juillet. En cumul depuis le début de l’année (janvier à mai), les abattages sont en progression de 1,9% en têtes et 2,6% en tonnage par rapport à l’année précédente. Ce sont notamment les importations qui en profitent, bondissant de 25% sur un an (soit +10 000 tonnes équivalent carcasse), en particulier d’Allemagne et d’Espagne. La consommation est bien orientée en France et en Europe, note le ministère, mais les prix ne progressent pas en raison d’un marché mondial très concurrentiel.

Didier Bouville

Huit partenaires se sont réunis pour créer l’association France Gaz Renouvelables : l’Association Agriculteurs Méthaniseurs de France, les Chambres d’Agriculture France, le Club Biogaz ATEE, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), la Fédération Nationale des Exploitants Agricoles (FNSEA), France Biométhane, GRDF et GRT Gaz. L’association à but non lucratif entend « fédérer les différentes initiatives liées à l’essor des gaz renouvelables et permettre la création d’un écosystème au sein duquel le monde agricole et le monde de l’énergie seront au service des territoires et de la transition énergétique ». L’agriculture produit en France 20 % des énergies renouvelables et 26 % du biogaz. Cette production se fait principalement à travers les élevages bovins lait et les exploitations de polyculture-élevage. L’association se forme ainsi avec des représentants du secteur agricole, des infrastructures gazières, des territoires et de la filière technique. Elle encourage d’autres organisations partageant ses objectifs à la rejoindre.

Didier Bouville

Le 27 juin, l’assemblée générale de l’IFOCAP a élu Stéphane Aurousseau comme nouveau président. Il est également président de la FDSEA de la Nièvre, Administrateur de la caisse régionale du Crédit Agricole du Centre Loire, il est entré au conseil d’administration de l’IFOCAP en 2001. L’éleveur et producteur de céréales dans la Nièvre, succède à Dominique Barreau, il était président de l’IFOCAP depuis 2009, il a décidé de ne pas se représenter à son poste et reprend donc sa casquette d’ambassadeur aveyronnais et poursuit son engagement dans le développement de la marque « Montlait ». Pour Stéphane Aurousseau, « la formation est un préalable indispensable à l’action et à l’engagement des hommes et des femmes sur leur territoire ». Le nouveau président s’appuiera sur un conseil d’administration renouvelé de 19 personnes pour promouvoir les services de l’IFOCAP au bénéfice des acteurs du monde agricole et rural.

Photo : Stéphane Aurousseau (à gauche) et Dominique Barrau.

Didier Bouville

Le Sénat a commencé à examiner le projet de loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable », mardi 26 juin. L’article premier du texte a été adopté mercredi, après l’examen des amendements déposés par les sénateurs et le gouvernement. L’amendement du gouvernement visant « à ne conserver la conclusion obligatoire d’un accord-cadre entre l’OP et l’acheteur préalablement à la conclusion d’un contrat écrit, entre le producteur et l’acheteur, que dans les secteurs où la contractualisation est rendue obligatoire par décret ou par accord interprofessionnel », a été adopté. Cette modification rend donc les accords-cadres contournables dans certains cas. Un alinéa a aussi été rajouté après l’alinéa 14, afin d’améliorer la transparence des prix qui doivent être « déterminés ou déterminables par une formule claire et accessible ». Cet alinéa avait été retiré lors de l’examen du texte à l’Assemblée Nationale, après avoir été introduite par la Commission des affaires économiques de l’Assemblée. Il a été adopté malgré l’avis contraire du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, ainsi que contre celui du rapporteur du texte au Sénat, Michel Raison.

Didier Bouville

Les forts orages qui ont touché l’ensemble du territoire français fin mai et début juin ont occasionné à ce jour entre 60 et 70 millions d’euros de dommage en agriculture, a précisé à Agra Presse la Fédération française de l’assurance (FFA) le 27 juin. «D’après les premières tendances, le coût des dommages causés par ces deux épisodes (grêle en Gironde et Charente et pluies torrentielles, ndlr) est estimé entre 60 et 70 millions d’euros pour environ 7000 déclarations de sinistres», a précisé Christophe Delcamp, directeur adjoint Assurances de dommages et responsabilité de la FFA. Les agriculteurs ont été particulièrement touchés par deux phénomènes : un orage de grêle autour du 26 mai dans le nord de la Gironde et la Charente ayant détruit « plusieurs milliers d’hectares de vignes » notamment dans le Cognac. Et des « pluies torrentielles qui ont généré un excès d’eau dans les parcelles, affectant principalement les grandes cultures (colza, blé, orge) » de manière plus dispersée sur le territoire. Les estimations de la FFA peuvent encore être amenées à évoluer, le réchauffement de ces dernières semaines pouvant atténuer l’impact des excès d’eau. Les constatations de baisse de rendement, préalables à une indemnisation, elles, ne seront faites qu’une fois les récoltes terminées.

Didier Bouville

PetitesAnnonces
Bovins

V Taureaux repro Charolais 1 à 3 a + Aubracs + 1 Limousin 16 m + génisses Aubrac de +30m vêlage entre 20/09 et 15/11. TGS. Livr poss. Tél 04 66 47 38 96 – 06 30 49 76 17

Emplois

Recherche salarié agricole H/F sérieux, motivé, impliqué pour aide à l’agnelage. Période du 20 Octobre au 20 Décembre. Possibilité de logement. Aveyron secteur Lévezou. N’hésitez pas à me contacter au 06 80 90 20 21