Le ministère australien de l’Agriculture, de l’Eau et de l’Environnement, a appelé le 24 novembre à la plus grande vigilance sur l’importation d’aliments pour animaux. Les importateurs distributeurs et fabricants « doivent obtenir l’autorisation du ministère pour utiliser des ingrédients végétaux et animaux importés dans la fabrication d’aliments pour animaux », a indiqué le Dr Mark Schipp, vétérinaire en chef du ministère. « L’utilisation d’ingrédients alimentaires importés pour l’homme dans l’alimentation des animaux australiens pourrait introduire de graves maladies animales, comme la fièvre aphteuse ou la peste porcine africaine, si les produits n’ont pas été évalués et approuvés pour cette utilisation finale à haut risque », a-t-il déclaré. Ces maladies pourraient avoir de graves conséquences pour les industries agricoles australiennes, notamment une baisse de la productivité animale, une perte de revenus, une perturbation des chaînes d’approvisionnement, une perte de possibilités d’exportation et des coûts élevés de gestion d’une telle épidémie. Selon ses calculs, la seule peste porcine coûterait plus d’1,2 milliard de dollars australiens (environ 740 millions d’euros).
Didier Bouville